Marisol Touraine a visité, lundi 11 janvier, la clinique psychiatrique universitaire de Saint-Cyr, qui dépend du CHU Bretonneau.
Cliquez ici pour lire l'article paru dans La Nouvelle République.
Marisol Touraine a visité, lundi 11 janvier, la clinique psychiatrique universitaire de Saint-Cyr, qui dépend du CHU Bretonneau.
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Avec la nouvelle année, vient le temps des (bonnes) résolutions. Je souhaite pour ma part reprendre de manière plus active la plume sur ce blog, pour analyser, réagir, proposer, en tout cas échanger. Je profite de ces premiers jours de janvier pour présenter à chacune et chacun d’entre vous mes vœux les plus chaleureux pour 2010 : mille petits bonheurs s’offrent ici ou là, et je vous souhaite de pouvoir les saisir. Vœux d’épanouissement personnel, donc, mais vœux aussi de nouveaux repères pour notre pays, en proie au doute et aux incertitudes.
C’est ainsi que
j’interprète l’émotion unanime qui a saisi commentateurs et responsables
politiques à l’annonce du décès de Philippe SEGUIN. L’homme était attachant,
assurément, brillant, sans aucun doute. Mais s’il n’a jamais atteint les plus
hautes responsabilités auxquelles il rêvait (Matignon, notamment), c’est aussi
parce qu’il a porté avec conviction des engagements peu convaincants :
souverainiste face au processus européen mais libéralisant le marché du travail
comme ministre, gaulliste social refusant l’UMP mais sarkozyste depuis qu’il
avait contraint le futur président à le relayer dans la campagne désastreuse du
RPR aux européennes de 1999, rénovateur ombrageux de la droite mais affilié
pour cela à Charles Pasqua.
La personnalité de
Philippe SEGUIN, plus que son parcours, donc, appelle la sympathie. Mais
l’émotion qui s’exprime va au-delà, je crois : en ces temps d’incertitude,
son attachement indéfectible aux valeurs de la République apparaît comme une
boussole rassurante ; face à l’agitation libérale de notre hyper
président, sa réaffirmation sourcilleuse de l’exigence de solidarité nationale
se veut apaisante. Au fond, Philippe SEGUIN, c’était l’anti-Sarkozy, et c’est
peut être pour cela que sa disparition attriste tant.
Face à la
grippe A, le Parti socialiste a estimé nécessaire dès le début de l'épidémie de
tout mettre en oeuvre pour en limiter les effets sanitaires.
Dans cet esprit, il a interrogé dès le mois
de juillet 2009 le gouvernement sur le choix d'une vaccination massive de toute
la population, la nature des contrats signés avec les laboratoires
pharmaceutiques et le refus d'impliquer les médecins généralistes dans le
processus de vaccination.
Le résultat est là : une communication
catastrophiste qui aura eu pour effet un gaspillage financier et matériel
important et le renforcement des doutes des Français à l'égard du vaccin.
Marisol Touraine était l'invitée, lundi 4 janvier à 13h30, du Magazine de la santé sur France 5.
Elle a été interviewée sur la grippe A.
Cliquez ici pour revoir son intervention. (à partir de 5 minutes)
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