Le 23 février dernier, le ministre de
l'agriculture, Michel BARNIER, a annoncé les mesures de mise en oeuvre de la
réforme issue du bilan de santé de la PAC. De très nombreux agriculteurs ont
exprimé leurs inquiétudes à la députée face à ce nouveau dispositif de
répartition des aides.
Après avoir consulté l'ensemble des
organisations professionnelles de l'Indre-et-Loire et pris connaissances des
données relatives à notre département, Marisol TOURAINE est convaincue que, si
certains des objectifs de la réforme peuvent être partagés, par exemple la volonté de
rééquilibrer les aides en faveur de l’élevage ovin et caprin, de l’agriculture
biologique et des zones fragiles, son application en l'état aurait des
conséquences catastrophiques pour le revenu de beaucoup d'agriculteurs de notre
département, comme de tous ceux situés en zone intermédiaire. Cela est
inacceptable.
En effet, dans le cadre de cette réforme, le ministre a décidé de prélever l’ensemble des
« primes cultures » perçues par les exploitants et d’en transférer
les 14/25ème (600 millions d’€) au profit de l’herbe. L'utilisation
du solde de 11/25ème n'est pas encore décidée. Ce nouveau dispositif
pénalise les exploitations dont le rendement est inférieur à la moyenne
nationale, ce qui est le cas dans les zones dites pour cette raison
intermédiaires.
Marisol TOURAINE demande, pour
éviter la diminution des revenus des agriculteurs de ces zones comme
l’Indre-et-Loire, que le Gouvernement s’engage à moduler les mécanismes de
redistribution de ces 11/25ème afin de rétablir l’équité entre les différents types
d'exploitations et entre les territoires.
Cliquez ici pour lire la lettre au ministre de l'agriculture.
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