La tension est encore montée d’un cran après le 2ème tour de l’élection du Premier secrétaire du Parti socialiste. Franchement, nous n’avions pas besoin de cela : une élection tellement serrée qu’elle est contestée, et contestable ; des fraudes dénoncées, évidemment condamnables, et condamnées. Le PS va-t-il si bien qu’il pouvait s’offrir le « luxe » d’une nouvelle crise, avec ses cris, ses scènes, ses haines offertes à l’œil de chacun ? Evidemment non !
Nous arrivons au bout de la décomposition du vieux parti. On peut gloser à l’infini sur le spectacle donné par les socialistes. On peut y voir le point d’orgue de toutes les querelles qui nous ont affaiblis depuis des années, la mise en scène des haines qui opposent les dirigeants entre eux. C’est vrai. Et pourtant, cela ne suffit pas à comprendre ce qui se passe.
En vérité, deux conceptions de la gauche, de l’action politique, du parti socialiste s’affrontent. Le Congrès de Reims n’aura pas permis de mettre en évidence que le combat que se livrent Martine Aubry et Ségolène Royal, s’il doit beaucoup à la détestation qu’elles ont l’une pour l’autre, renvoie à un clivage de fond. Nous en étions si peu convaincus que les débats sur les contributions puis sur les motions n’aura pas permis de le montrer. Il aura fallu l’échec de Reims et la campagne pour le Premier secrétariat pour que se donnent à voir deux conceptions radicalement différentes du travail et de la refondation qui s’imposent aux socialistes. Martine Aubry entend redonner de la noblesse et du contenu au parti socialiste traditionnel : c’est rassurant, solide, rationnel mais flirte avec une nostalgie passéiste. Ségolène Royal de son côté veut secouer le PS d’hier pour l’ouvrir sur la société et en faire un parti de masse au risque d’emprunter un discours baroque parfois déroutant. Lorsque les militants aubrystes disent que c’est la conception du Parti qui est en jeu, c’est bien cette inquiétude qu’ils pointent : mais les Français attendent-ils de nous que nous défendions « une certaine conception du Parti » ou que nous leur proposions un projet plus en phase avec la réalité sociale du XXIème siècle ?
Et maintenant, que faire ? Une chose est certaine, la tension est maximale. Il ne faut pas attendre de miracle du recompte des votes. Martine Aubry ne veut évidemment pas renoncer à une victoire, si contestable fût-elle ; Ségolène Royal refuse de reconnaître sa défaite, qui n’est pas certaine. Dans tous les cas, ni l’une ni l’autre n’a la légitimité pour imposer son choix. Le conseil national de mardi, plutôt que de rechercher la victoire de l’une ou de l’autre, doit permettre un compromis, à travers une direction rassemblée. En aura-il la capacité, et la volonté ?
L’aigreur gagne les militants. Il est temps, évidemment de tourner la page. Le pouvons-nous ? Je n’en suis plus certaine, et peut-être allons-nous vivre des mois de soubresauts et de convulsions. Je note avec inquiétude que la violence et l’agressivité gagnent les militants. Pour preuve, le caractère inadmissible de certains messages que j’ai reçus, sur ce blog – de plus en plus fréquenté, et je vous en remercie – ou sur ma messagerie électronique. Non, entre socialistes, tout n’est pas possible ! Je le dis calmement mais fermement. On ne peut attendre des dirigeants qu’ils donnent l’exemple et se complaire soi-même dans l’agressivité et la caricature. Soyons donc un peu responsables.
Quelqu'un peut il siffler la fin de cette lugubre récréation.
Les français souffrent et peinnent a joindre les 2 bouts, la charette des licenciments est en route , 2009 sera une année terrible.
Et que font les socialistes? Ils se disputent le pouvoir c'est dingue ce truc....
Comment le plus grand parti de l'opposition en est il arrivé là. Pour moi il n'y a vi gagnante ni perdante et ces 2 fortes personnalités devraient reunir leurs forces pour travailler et faire des propositions pour aider les français face a toutes ces difficultés.
Le PS est depuis que j'ai le droit de vote le parti our lequel j'ai toujours voté et je continurai de voter, je le considère comme mon parti j'y suis attachée et là, un sentiment profond de honte m'envahi. Jusqu'ou certains responsable vont ils aller dans la bassesse.
Responsable de haut niveau faites le nécéssaire pour trouver une solution( la nous sommes a la risée et ça me chagrine) pour sortir de ce bourbier, et ce mettre le plus rapidement possible au travail pour que le PS devienne une force de propositions
Rédigé par : Marie | dimanche 23 nov 2008 à 18:32
Après "reculer pour mieux sauter, sauter pour mieux reculer"! Le débat sur les motions n'a en effet jamais permis de discuter calmement des différences fondamentales entre les motions sous peine d'être taxé d'acteur de la division. Et voilà où nous en sommes. L'agressivité est telle qu'on ne voit pas bien sous quel angle nous allons pouvoir travailler.
A noter que pendant que nous menons une guerre fratricide pour une quarantaine de voix, les Français souffrent de la crise et se demandent où nous sommes? J’ai la réponse: sur une autre planète !
Rédigé par : Montaine | dimanche 23 nov 2008 à 23:35
camarad : nom masculin, compagnon de profession ou d'étude ou d'un parti politique de gauche.
camarade : nom féminin, menace de tribunal, de tripatouillage, de tricherie ...
dommage pour l'ascencion des femmes en politique !!!
Rédigé par : Eilean | lundi 24 nov 2008 à 13:26
C EST DINGUE HIER SOIR J AI ENTENDU REBSAMEN APPELLLER A MANIFSETER DANS 1 ER TEMPS J AI CRU QUE C ETAIT CONTRE LA REFORME DE L AUDIO VISUEL DES CLOUS.... C ETAIT POUR LE POUVOIR A SOLFERIONO.
J AI DIT PLUS HAUT QUE J AI TOUJOURS VOTE SOCIALISTE MAIS AUJOURD HUI JE NE SUIS PLUS DANS CET ETAT D ESPRIT LA .
LES CADRES DE SOLFERIONO NON PAS DE PROBLEMEES DE POUVOIRS D ACHAT MOI SI.
DANS CES CONTIDIONS PUISQU IL NE PENSENT QU A LEUR DEVENIR ET NON AU MIEN JE NE VOTERAI PLUS SOCIALISTE.
CE SPECTACLE ME FAIS HONTE !!PAS A VOUS?
Rédigé par : Marie | mardi 25 nov 2008 à 09:28