La vie politique est tout
sauf un long fleuve tranquille. Shakespeare mieux que quiconque a mis en scène
la violence inhérente au pouvoir. La démocratie a permis de faire rentrer les
dagues dans leurs fourreaux, mais les meurtres n’en ont pas disparu pour
autant, symboliques désormais. Pourtant, la haine est rarement bonne
conseillère. L’affaire Clearstream en est la dernière illustration. La droite a
connu son lot de petits meurtres entre amis et de rebondissements dramatiques :
sans même remonter aux débuts de la Vème République, VGE en 1981 a été éliminé
par J. Chirac qui, pour ne s’être pas montré rassembleur à l’égard des
Balladuriens en 1995 a de fait encouragé la montée en puissance de N. Sarkozy. Qui était alors le conseiller d’arrière-cour
du président de la République ? Dominique de Villepin, qu’il est amusant
de voir endosser aujourd’hui l’habit du chevalier blanc. A ne pas avoir su
faire preuve de grandeur d’âme en entrant à l’Elysée, Nicolas Sarkozy aura
favorisé la renaissance d’une opposition interne. Les perspectives de celle-ci
sont à mon avis bien faibles, elles peuvent cependant constituer une épine dans
le pied de la majorité. L’opinion publique ne s’y est pas trompée qui n’est pas
à une contradiction près, appelle à l’unité mais n’aime rien tant que ce qui
réintroduit du suspense dans les compétitions électorales. Après les ravages
provoqués par l’annonce de l’appel interjeté par le parquet dans le procès
Clearstream, oui, décidément, la haine paraît bien mauvaise conseillère :
par ce geste juridique en apparence, N. Sarkozy a gommé ses tentatives de la
semaine pour paraître plus posé, plus calme, plus présidentiel en un mot. Et ce
n’est pas l’annonce ce matin d’un possible rabibochage avec Jean-François Copé,
l’ombrageux patron des députés UMP, qui changera quoi que ce soit à ce
naufrage.
La gauche n’a évidemment pas
été épargnée. Les socialistes ont longtemps payé la haine implacable dont
François Mitterrand a poursuivi Michel Rocard : elle a fait sombrer l’éternel autre candidat, sans pour autant
faire émerger un héritier. Les hommes politiques les plus grands ne détestent
pas toujours rester sans postérité….C’est cette histoire dont le PS veut
aujourd’hui tourner la page, loin des affrontements qui l’ont ravagé ces
dernières années. Martine Aubry sonne le temps de la reconquête en engageant le
travail sur le projet des socialistes. A voir le combat de gladiateurs qui
s’engage dans l’arène de la droite, on se dit que cet espoir ne paraît plus
vain !
Riel,
Tu commence à nous les casser ! Si tu veux continuer a dire tes c......., ouvre ton "propre" blog (c'est gratuit et c'est facile) mais cesse de pirater celui des autres. La qualité habituelle des débats sur celui-ci ne laisse pas de place pour ta médiocrité.
Rédigé par : philippe Rousset | jeudi 04 fév 2010 à 14:19
l'inconscience et la débilité du commentaire de MR Rousset refléte bien la bassesse de sa petite intelligence,voyez si possible pour vous faire greffer un cerveau
Rédigé par : Riel | mercredi 03 mar 2010 à 21:17