Quelques phrases seulement sur le sujet qui
occupe les commentateurs depuis ce matin : Dominique Strauss-Kahn a-t-il
voulu tacler le projet du PS sur les retraites, hier, sur France 2, en
affirmant que la retraite à 60 ans ne devait pas être un dogme ? Je ne le
crois pas. Les formulations retenues par Martine Aubry et DSK sont différentes,
leur tonalité se distingue. Mais sur le fond, le projet du PS est-il
dogmatique ? Pas le moins du monde, puisqu’il insiste sur la retraite
choisie, rappelle la nécessité de garantir le droit de partir à 60 ans
notamment pour ceux qui ont eu des carrières difficiles, tout en proposant
d’inciter les Français qui le peuvent, qui le souhaitent, à partir plus tard, à
travailler plus longtemps. Cela, Dominique Strauss-Kahn le sait, et il a
lui-même insisté sur la nécessaire prise
en compte de la pénibilité.
Bravo pour ton courage. Espérons que tu ne seras pas seule.
François Dubet
Rédigé par : François Dubet | vendredi 21 mai 2010 à 19:49
Je suis scandalisée et ahurie par votre attitude face au niqab.
Sur le plateau de Revu et Corrigé, trois femmes défendaient... le niqab (!!!!!) (et ne me dites que j'ai mal interprété vos paroles !) deux hommes s'y opposaient. Ahurissant. Clairement, je ne voterai pas à gauche en 2012... Pour la première fois de ma vie
Une femme libre
Rédigé par : Dany Rybicki | samedi 22 mai 2010 à 20:06
Je n'ai pas une fois entendu parler d'un point, dont je n'ai pas bien compris s'il est proposé par le PS (j'ai l'impression, mais tous les débats vont vers l'histoire des 60 ans... alors que la gestion des carrières précaires est plus importante ! ) : un système cherchant la clarté (possibilité à tout instant de connaître le montant de sa pension à venir) et la prise en compte de carrières complexes, tel qu'exposé depuis un moment par Thomas Piketty.
Rédigé par : Un lecteur nantais | dimanche 23 mai 2010 à 22:41
Et bien le bonjour à François Dubet, dont j'ai beaucoup apprécie le dernier livre et dont j'aurai grand plaisir de faire la promotion lors de nos prochains conseils de la pédagogie universitaire ! :)
Rédigé par : Un lecteur nantais | dimanche 23 mai 2010 à 22:42
Non, le PS ne propose pas d'aller vers le système suédois stricto sensu (que Th. Piketty relativise lui-même, désormais). Avec la crise, ses limites sont apparues (les cotisations sont fixes mais le montant des retraites varie, notamment pour sa partie en capitalisation). Mais le projet du PS en retient une idée : ce qui compte, c'est de donner à chacun la possibilité de faire des choix, d'arbitrer entre le travail et le montant de sa pension. Nous parlons de retraite choisie et universelle, l'idée est bien là : accumuler du temps travaillé, valider des années d'étude et de formation, être bien informé du niveau de ses droits pour faire un choix en toute conscience le moment venu. A 60 ans pour certains, plus tard pour d'autres....
Rédigé par : Marisol Touraine | mardi 25 mai 2010 à 21:15