L'UMP, avec à sa tête un nouveau secrétaire général, Jean-François COPE, s'est lancée dans la préparation des prochaines présidentielles. L'ancien président du groupe UMP à l'Assemblée, rival presque déclaré de N. Sarkozy, s'est tellement coulé dans le rôle du traître qu'il doit désormais endosser les habits du plus fidèle thuriféraire du Président pour poursuivre son ascension. Ce nouveau flatteur est cependant bien mal à l'aise car il est si proche, par les idées, le tempérament, le calcul, de N. Sarkozy, qu'il ne peut s'empêcher, comme le faisait naguère le Président à l'égard de Jacques Chirac, de le tacler dès que l'occasion se présente. Il préfère donc s'en tenir à ce qui fait mouche, à coup sûr, à droite : la critique systématique, obsédante, du Parti socialiste. Chaque jour qui passe voit s'amplifier l'escalade des mots jusqu'à ce samedi de congrès où l'UMP a qualifié la gauche de « folle », comme si la violence des mots seule pouvait désormais permettre d'affronter la remontée des socialistes dans l'opinion.
Car, au-delà des tests de popularité devenus quotidiens, c'est la crédibilité des socialistes qui retrouve des couleurs, mois après mois. Sans doute le rejet du gouvernement aide-t-il à la vigueur nouvelle de la gauche. Mais le phénomène est plus profond. Depuis longtemps les Français disaient faire plus confiance à la gauche pour développer l'emploi ou réduire les inégalités. Désormais, ils lui font crédit pour réussir là où la droite a échoué : la sécurité, la réduction des déficits, la politique économique.
Il ne suffira donc pas au pouvoir actuel de tenir des discours martiaux et musclés pour reconquérir la confiance de nos concitoyens. L'affolement explique peut-être les têtes à queue invraisemblables de ces derniers jours. On a sans doute vu François Fillon monter au créneau, sortant enfin de son rôle de Premier ministre effacé, par défaut. Mais pour dire quoi ? Pour s'excuser ! S'excuser de la pagaille née en Ile-de-France de fortes chutes de neige, alors qu'il avait lui-même mis en cause Météo France et que Brice Hortefeux avait benoîtement expliqué aux automobilistes pris au piège qu'il n'y avait aucune pagaille en vue ! Pour tenter de remettre de l'ordre dans la marche du gouvernement après – encore une fois ! - les propos intempestifs du ministre de l'intérieur qui, pour marquer sa solidarité avec la police, n'a rien trouvé de mieux à faire que de critiquer une décision de justice ! La machine gouvernementale ne tourne pas rond, le remaniement a échoué au point qu'on nous annonce déjà de nouveaux entrants, le cap fixé est indécis et personne ne peut se satisfaire du message apporté jour après jour : on garde les mêmes pour faire la même politique...
Mais il ne suffira pas davantage aux socialistes d'attendre que le pouvoir leur tombe comme un fruit mûr dans le bec ! Car leur crédibilité retrouvée, pour être réelle, reste fragile. Cette crédibilité est réelle et s'explique par le travail accompli depuis des mois sur les retraites, la fiscalité, la sécurité...En exprimant un regain de confiance à l'égard des socialistes, les Français expriment leur attente d'une politique radicalement différente, qui place la justice sociale au premier rang de ses objectifs tout en faisant preuve de sens des responsabilités. On le voit, N. Sarkozy, héros du volontarisme politique lors de la dernière campagne s'est transformé en piètre bonimenteur, dont les promesses ont tenu ce qu'a duré la campagne. Si les socialistes devaient à leur tour donner le sentiment de promettre sans pouvoir tenir, l'opinion se détournerait aussitôt d'eux. Comment comprendre autrement l'attente qu'elle exprime avec force à l'égard de Dominique Strauss-Kahn ?
Si les socialistes devaient décevoir, la méfiance à l'égard de la politique, déjà forte en France, franchirait un nouveau palier. L'extrême-droite en serait la première bénéficiaire. Ne nous y trompons pas : Marine Le Pen est lancée dans la reconquête de l'électorat perdu par son père. On a vu qu'elle aussi était capable de tenir des propos ignobles, comparant les musulmans aux armées d'occupation nazies. Mais sa force principale tient dans sa capacité d'incarner une extrême-droite populiste, tournée vers l'avenir plus qu'obsédée par l'histoire, dominée par le rejet de l'islam et des musulmans, comme il en existe presque partout en Europe et notamment aux pays-Bas. Car c'est en Hollande que le populisme d'extrême-droite dont se réclame Marine le Pen est le plus fort, avec le Parti de la Liberté (!). Incarné par un leader jeune, Geert Wilders, à l'air moderne, ne s'embarrassant pas de précautions pour dénoncer les nouveaux envahisseurs que constituent pour lui les musulmans, engagé dans l'action locale, ce parti a obtenu plus de 20% des voix lors des élections anticipées de juin dernier.
Les socialistes doivent plus que jamais travailler, et ne pas laisser les soubresauts des pré-primaires les écarter de ce chemin. Les primaires auront lieu le jour venu, et à ce moment là les sympathisants socialistes feront le choix de leur candidat. J'entends dire que ces primaires, conçues comme une chance pour relancer la machine socialiste grippée après le calamiteux congrès de Reims, se transformeraient en machine à perdre. Drôle d'idée ! Les primaires seront ce que nous en feront : il faudrait donc éviter d'en faire notre seul et unique sujet de discussion ou de préoccupation. ! Le temps des présidentielles viendra, en attendant il nous faut faire du projet le seul et unique objet de nos attentions.
Oui, en attendant le PS semble bien silencieux sur la mise en pièce des services publics , quant à son programme , pas vraiment lisible...
DSK dont on parle beaucoup a tiré dans le pied du PS en prenant la direction du FMI et SR le moins qu'on puisse dire est qu'elle ne fait pas l'unanimité ...
La population redoute les mois qui viennent , les mauvais coups permanents et les mauvaises nouvelles et semble de plus en plus inquiète quant à son avenir immédiat...
Et le FN semble marquer tant de points qu'il sera difficile de restaurer les valeurs fondamentales de la république mises à mal par le libéralisme .
J'ai lu qu'une grave attaque contre notre sécurité sociale se préparait , après celle des retraites et les visées de privatisation .
Que va dire, que va faire le PS ? Va t'il enfin crier ; "stop!"
Bref, c'est pas gagné et bien malin celui qui sait où l'on va .
Le pire n'est pas certain mais reste une grande probabilité .
Cdt...
Rédigé par : Vincent,, François , Paul et les autres | mercredi 15 déc 2010 à 20:14
Que vient de déclarer Monsieur Michel Rocard à propos de Madame Royal ? (si vous l'avez oublié je peux vous le rappeler).
Qu'a donc fait la gauche de Madame Aubry ou Madame Royal sous le gouvernement de Monsieur Jospin pour avoir pris une "raclée" aux présidentielles ? ... les français n'on pas compris la politique menée par le chef du gouvernement ? bref ils l'on placé en troisième position derrière Monsieur LePen ? quelqu'un s'est-il interrogé sur ce coup de semonce : NON, à gauche comme à droite nous sommes dans la même optique : avoir le pouvoir, mais pour quoi en faire ?
Puis la gauche a trouvé une belle parade : les primaires !!! pour quoi faire avoir Madame Royal en lieu et place de DSK. Pourquoi ? il faut faire moderne (cela vous rappel quelqu'un) Une femme présidente !!! les américains ont bien réussi à y mettre un black (il ne faut plus employer un autre terme). Aujourd'hui il un fort plébiscite pour DSK ! va-t-il se lancer rien n'est certain ... mais peut-être avez vous des infos. Pour les prochaines présidentielles nous devrons faire un choix entre Madame LePen et Monsieur Hulot où sera le pacte républicain avec les pinces à linge au nez et les gants afin de ne pas se salir les mains avec un bulletin ne portant pas un nom ami (si toutefois il y a des amis en politique). Au fait Monsieur DSK aura l'âge de la retraite ! mais peut-être n'a-t-il pas son nombre de trimestres !!! Pourquoi ne laisserait-il pas la place à un petit jeune : MANUEL VALLS voilà quelqu'un avec une grande ouverture d'esprit.
Rédigé par : Eilean | jeudi 16 déc 2010 à 14:11
C'est à dire que tout dépend de ce que vous appelez ouverture d'esprit ...Si ça consiste à faire le grand écart en permanence , une politique libérale , finalement très "européenne" , enfin ce qu'il en reste , avant la cata finale qui se dessine , proposer un programme de gauche , SOCIALISTE et faire le contraire dès le départ ou six mois après , ça risque de ne pas le faire ...
Quant "aux petits jeunes" , il serait temps effectivement de se séparer un chouïa de "la génération Mitterrand" et de laisser la place à d'autres , qui seraient au moins davantage crédibles ...Et qui se démarqueraient largement de la politique actuelle , quitte à entamer des contre "réformes" , car franchement celles qui se font actuellement ne me semblent pas attirer la faveur de la majorité des citoyens , même en y mettant beaucoup de pédagogie , à ne pas confondre avec le matraquage , sens propre et figuré ,... Ne serait-ce qu'aux vues du nombre des "abstentionnistes" , nouveau parti majoritaire en notre doulce France ...
Bon je sais pour certains ce phénomène n'est pas un problème ,"les absents ayant toujours tort" ,et ça n'a jamais empêché un élu d'être élu "pour le meilleur mais souvent pour le pire" , sauf que parallèlement le terrain est abandonné à l'extrême droite et en temps de crise , il n'y a rien de plus dangereux ....
Donc un programme "socialiste" ,soutenus par les électeurs de gauche au moins rassemblés au second tour , s'il y a un second tour !
Alors M.T , ça ne vous tenterait pas de vous y coltiner ? Evidemment ce ne sera pas du gâteau , ça risque même d'être saignant , mais plus on prend de risques pour la bonne cause, plus on a des chances d'être soutenu et plus la partie est intéressante ! ( A vaincre sans risque on triomphe sans ....etc )
Vous habitez une bien belle région .
Cdt.
Rédigé par : Vincent,, François , Paul et les autres | jeudi 16 déc 2010 à 17:41
Rappel:Que disait le secrétaire du PCF:
Le 6 janvier 1981, L’Humanité publiait la lettre qu’adressait Georges Marchais au recteur de la mosquée de Paris à propos de l’immigration :
“J’approuve le refus de Paul Mercieca de laisser s’accroître dans sa commune le nombre, déjà élevé, d’immigrés ; en raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membre de leurs familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. La cote d’alerte est atteinte […] C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficile leurs relations avec les Français. Quand la concentration devient très importante […] la crise du logement s’aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles immigrées, plongées dans la misère, deviennent insupportables pour les budgets des communes.”
Rédigé par : giovanni | mercredi 29 déc 2010 à 14:38
http://www.infos-bordeaux.fr/article-gilles-savary-ps-je-suis-d-accord-pour-fermer-le-robinet-d-une-immigration-massive-64697517.html
Rédigé par : Giovanni | mercredi 12 jan 2011 à 11:17