Marisol Touraine animera un atelier sur l'affaire Mediator, à l'occasion de l'université d'été du Parti socialiste, organisée à La Rochelle du 26 au 28 août, avec Gérard Bapt, Député de Haute-Garonnet, et Catherine Lemorton, Députée de Haute-Garonne.
Thème de l'atelier : "l'affaire Mediator, symptôme d'un système de santé malade".
Différents intervenants participeront à cet atelier : Aquilino Morelle, inspecteur à l'IGAS, Professeur associé à l'Université Paris I, Philippe Pihet, Secrétaire confédéral de FO, Didier Tabuteau, responsable de la chaire "Santé" de Sciences Po et du Centre d'analyse des politiques publiques et de santé à l'EHESP.
Cliquez ici pour télécharger l'intégralité du programme de l'université de rentrée.
JE VOUS TROUVE TRéS BELLE MARISOL, MAIS DE GRACE N'EN PROFFITEZ PAS TROP EN POLITIQUE......
Rédigé par : RANDAZZO | mardi 23 août 2011 à 13:35
Merci pour le PDF de l'université de rentrée.
Rédigé par : Webdesigner | mardi 23 août 2011 à 18:04
« Les médecins vous demande ». C’est avec une intensité bizarre que cette expression m’est parvenue. Un homme en civil, m’apparu. Je venais de terminer un match de rugby. Cet homme avait manifesté cette sollicitation à mon égard. A cette époque, j’avais encore quelques mois pour être délivré des obligations militaires. Mon univers, c’était un bâtiment militaire, une caserne et disons la défense de l’État. J’avais été affecté au sein du matériel militaire du territoire. Je ne dépendais pas de cet homme, cette personne n’était pas dans ma hiérarchie. Il venait de m’inviter à me présenter devant des médecins. Quelques jours après, je fus appelé par l’Adjudant de ma compagnie. Les conditions de fonctionnement de cette caserne avaient déjà fait l’objet de critiques, notamment le gardien professionnel et civil que j’avais à plusieurs reprise entendue dire certaines constatations graves. J’avais considéré son expérience, et je ne pouvais remettre en cause son jugement. Par ailleurs, le Capitaine allait être muté, un Maréchal des logis chef devait le remplacer. Un général devait inspecter, contrôler. Ce dernier devait veiller au grain, et dieu sait s’il y avait du grain à moudre, entendez, rendre notre relation plutôt utile, plutôt profitable notamment de façon plus aisée et plus collective. J’avais acquis quelques connaissances en maniement d’armes, j’avais effectué plusieurs exercices militaires. Mon activité principale s’exerçait dans un bureau, c’était la comptabilité, le bureau d’approvisionnement, de rechange. Je travaillais la journée, toujours avec des civils oeuvrant pour l’armée. Mes taches essentielles furent d’abord de la mécanographie, de la comptabilité générale. Puis, je fus affecté directement au bureau de gestion, et enfin à la comptabilité analytique occupant le bureau d’un lieutenant-colonel.
Lorsque l’adjudant de la caserne me fis venir, j’ai aussitôt répondu à sa demande. Il me posa des questions bizarres. « Bonjour, on ne se présente pas » ? Je fis en sorte de me présenter comme je l’avais appris à l’instruction de la précédente caserne, (Je ne précisa pas à l’adjudant que j’avais eu une fracture de coude et donc plusieurs mois d’absence : Plâtre et rééducation) . – Nouvelle question : « Êtes vous sourd ». Puis aussitôt- « Est-ce que vous avez déjà eu des problèmes d’oreilles ». Je répondis qu’hormis une petite méningite, d’origine grippale, je ne souffrais pas de mes oreilles ?- Puis vint « Vous allez aller consulter, vous ne me saluez pas !! ». J’acquiesçais et lui fit très vite un salut-. Et, j’entendis « vous m’avez fait un salut américain, il faut ouvrir complètement la main !!.. Pour finir, il dit « vous prendrez l’ambulance Croix-Rouge demain matin !! et j’entendis à mon départ de son bureau : « Je ne vous oublierais pas dans mes prières !!
Je compris ensuite que j’allais à l’infirmerie de JOIGNY ? Proche de saint florentin, j’étais dans une caserne dépendant de l’institut géographique des armées.. Je resta dans l’Yonne deux jours avant d’être dirigé sur l’hôpital de DIJON, service psychiatrie. Depuis, l’interjection « les médecins vous demande », j’allais de surprises en surprises. ? Tout cela m’apparu irréfléchi, . Durant ma période active : Un instinct, une conduite militaire légère, des exercices, quelques détermination, OK, certes,, Mais pourquoi ce service fermée, pourquoi ces piqûres pour dormir.
Mes pensées n’avaient plus rien de commun, il y avait cette mise à part qu’on qualifia ensuite de période sanitaire puis de congés de convalescence. Ce que je vivais serait de la sinécure. Ma période militaire de la villégiature. Mais qu’avais-je de commun avec cet homme, civil qui avait déclaré « les médecins vous demande » et cet adjudant, qui s’était formé à la même idée, qui s’était empressé par son autorité à ce concept d’exclusion. Il y avait plus de Personnalité en uniforme, il y avait comme l’exclusion mentale, je fus mis en service ouvert sans doute pour voir du monde..
J’avais évidemment l’envie d’interpréter, J’avais à rester dans ce service quelques jours, en fait, j’avais téléphoné à mes parents, dès que je fus en service ouvert. En fait, j’avais quitté depuis une dizaine de jours mes parents toujours en vacances. Je venais de passer avec eux, ma période de congés qui avait duré vingt jours, notamment à GRANVILLE (BRETAGNE).Si j’avais présenté des troubles, ils s’en seraient aperçus. Je n’étais pas censé savoir, tout ce que je sais aujourd’hui, d’ailleurs, on pourrait bien me dire que ce qui a été décrit ensuite était sous secret médical.
Il n’y a pas eu d’échanges dans l’hôpital de Dijon, je veux parler du mode de confiance qui aurait pu s’installer entre l’équipe psychiatrique et moi-même. Tout était impersonnel, pas de dialogue.
Donc, piqué à vif de ces piqûres j’ai dormis pendant plusieurs jours. C’était la première fois qu’on me faisait dormir de cette façon,..
Or, ces substances médicamenteuses, se révélèrent comme ne devant pas s’arrêter, je me souviens qu’il y avait de l’ORAP et de l’ARTANE . J’ai tout de suite considéré que cela orienterait de façon définitive mes pensées. Ensuite le dévolu, grandit. De retour au foyer, mes parents habituellement confiant en moi, finirent par se poser des questions. Une inquiétude, que je ne partageais pas. L’autorité familiale, fut l’occasion de consulter un psychiatre civil. , C’est ce psychiatre qui a porté plainte en mon nom.
Cette plainte fut jugé dans le cadre restreint d’un tribunal des pensions militaires. Ce tribunal de compétence, ne m’octroya pas de pensions, comment aurait-il pu indemniser sur des taux faibles, des troubles dévoilés par l’armée, révélant des handicaps plutôt interprétatifs, basés sur un vocabulaire qu’on reconnaît au langage psychiatrique. Si restreint soit ce type de procédure, instruite au premier degré par le psychiatre civil que j’avais consulté, si faible ce que je pu apporter de nouveau à ce dossier, et si réelles furent les diverses plaidoiries à mon égard, je ne pu tirer mon épingle du jeu. Ce auquel s’était livrée l’Armée était abrupt, un droit octroyé par l’État, d’hospitaliser sans réelles preuves, sans mon consentement et finalement pas sans un discernement objectif. Ce droit me semble subjectif, j’ai entendu plusieurs avocats, en évoquer l’abus, citant un internement plus qu'exagéré, des propos fallacieux de ma hiérarchie militaire, et une outrance de la part de sous-officiers.. Pendant cinq mois, j’ai donc été contraint de dormir sous somnifères, d’abord par piqûre en service fermée puis très vite en service ouvert avec d’autres et enfin à l’hôpital de Clamart. Dans les attendus, on évoqua « un craquage », si craquage, il y avait eu, j’aurais été le premier à m’en rendre compte, on évoqua une pression d’un bataillon sur l’autre.. Par ailleurs, je disposE largement d’arguments pouvant montrer que mon état psychique jouissait de toutes ses latitudes. Il ne devait y avoir à mon sens, aucunes nécessités légitimes d’ordre médicamenteux. Du fait que les mesures prises à mon égard furent si contraignantes, mon cas devait être supposé urgent, on aurait pu penser qu’il était impérieux de me soigner, mais franchement, non, il n’y avait rien de présent pour l’avenir, rien de nécessiteux, on évoqua, un genre d’anxiété voire de perplexité qu’on préfère modifier immédiatement en y accordant une importance plus grande que le réel, pas plus dans le registre névrotique qu’on tenta d’évoquer ensuite, on ne trouva d’origine réelle.. Je ne m’étends pas sur l’instruction médicale qui accru mes difficultés à me faire valoir ensuite, certains parmi l’équipe médicale s’efforcèrent d’aligner plusieurs diagnostics psychiatriques sans aucunes transversalités et bon nombre de commentaires médicaux à titre documentaire finirent par m’octroyer un tout petit pourcentage d’invalidité. Rien ne s’est avéré renforcé. Il y a vis à vis de ces taux hyper évaluatifs, une sorte de mépris, d’inconscience à mon égard. C’est en ces termes, que l’État souhaita dire s’il pouvait y avoir aggravation. Un expert fut désigné pour dire oui ou non, il analysa ce genre d’épiphénomène, etc..parcoura ma vie pré-période.. Mon médecin traitant m’a adressé à un autre psychiatre pour plus de sûreté et au titre du parcours de soins coordonné, il y eut dès 1976 un protocole de soins ALD " qui fut élaboré par le médecin de la sécurité sociale, le médecin"traitant" et un psychiatre fonctionnant dans un centre médico-psychologique.. On me pria de toujours continuer les neuroleptiques Dans le cadre de la procédure, il y eut plusieurs personnalités psychiatriques qui était contre, mais ces personnes du monde médical n’avaient pas l’assentiment familial qui s’alarmait, en encore moins administratif et juridique. Il ne me restait donc pour me défendre face à l’État attaqué sur ses deniers que des avocats commis d’office
J’ai ensuite été suivi dans un établissement médical à temps partiel par un autre psychiatre qui changea le traitement, choisi un anti-psychotique plus facile à supporter mais qui avait plein d’effets secondaires : LE XYPREXA
Le psychiatre hospitalier est supposé élaborer éventuellement un programme de soins sans consentement en extra hospitalier, il faudrait savoir dans cette affaire, disons ce passif, qui est en mesure d’accepter, d’être en accord.
Qui est le psychiatre qui participe à la prise en charge de la personne, est-ce celui auquel la famille accrédite une valeur ?
Le praticien hospitalier salarié du public m’a suivit au moins 3 ans, voir plus, il n’a laisser qu’un dossier portant sur le dialogue de chaque consultation, tous les mois, puis il y a eu ceux qui lui ont succédé, jusqu’à qu’on ne sache plus de quoi il s’agit si ce n’est que je consulte tous les mois
Je ne me suis pas poser la question de savoir si je désirais poursuivre les soins avec « un » psychiatre libéral plus qu’un CMP, à y réfléchir, il suffirait de comparer la médecine et la psychiatrie de masse avec les psychiatres libéraux en cabinet privé, comprendre les prescriptions qui émanent d’un praticien exerçant en CMP et comprendre les prescriptions émanant d’un praticien exerçant à titre libéral.
Un dévolu est né qui n’a cessé de grandir autour de moi., J’étais incapable de me légitimer après un an et cinq mois de temps passé sous les drapeaux sans que rien ne filtre. L’attraction opérée autour de moi; par quelques personnes à suffit pour réaliser un abus d’internement. Une forme de séquestration. J’ai du m’inquiéter post-période car, il m’a été vivement indiqué qu’il était obligatoire de continuer à prendre des barbituriques. Je ne devais sous aucun prétexte, stopper mon traitement. Donc après mon temps d’armée, mes parents m’engagèrent vivement à consulter en psychiatrie. . Tout me semblait déformer dans ma tête. . Au départ de cette action sanitaire, j’ai déconsidéré les causes, je ne m’en occupais pas. Évidemment, je constatais que c’était un réel abus, j’avais eu conscience que mon séjour en service fermée n’avait pas de causes. Je ne pensais pas à en tirer des conséquences ni à les voir. J’ai donc rien revendiqué de ma part, ni critique, ni explications. Un psychiatre civil exerçant à titre libéral, initia une plainte qu’il déposa en mon nom devant la Cour des pensions. Ce fut comme ci, j’attaquais l’Armée, l’État. J’avais le sentiment personnel que je n’avais aucun handicap d’ordre psychique, que cette procédure ne pouvait répondre à un taux suffisant pour prétendre à une pension. Mais le Tribunal ne pouvait être qu’en rapport avec le Greffe des pensions militaire, avec cette tutelle qui était la seule à pouvoir statuer et don l’État a jugé, j’avais été hospitalisé durant mon service militaire, contre mon gré certes mais sous les drapeaux donc résolu à jouer le rôle d’un patient courageux. L’action sanitaire m’avait sans doute dompté un peu plus, en tout cas, je ne percevais pas ce qui durant son armée, avait incité un personnel soignant déclaré que je venais de faire « une bouffée délirante ». Pour le compte je m’enquis de savoir ce que c’était qu’une bouffé délirante. Et j’appris beaucoup plus tard plein de choses. J’appris que c’était une apparition brutale et momentanée d’épisodes délirants chez une personne auparavant sans problème. Que cette atteinte est nommée "bouffée" car elle dure en général quelques semaines, et reste inférieur à 6 mois. .
Moi, j’avais plutôt toujours eu le sentiment vraiment particulier d’une action sanitaire bizarre, issue d’une prévention étrange et pour tout dire extravagante.
J’appris que ce trouble n’était pas perçu par la personne, qui est convaincue de vivre réellement les éléments de son délire : aurais-je adhéré complètement aux idées qu’on peut avoir dans ce cas, sans recul ni critique.
L’idée de ne même pas percevoir ce qui vous serait arrivé me laissa pantois, perplexe.
J »appris que la bouffée délirante pouvait se manifester de plusieurs façons : hallucinations, altérations du jugement, sensations d’intuition soudaines et absolues, interprétations insensées d’évènements vécus...
Que ce délire pouvait avoir de très nombreux thèmes ! Parmi les plus fréquents, on pouvait citer : impressions de possession, de persécution, sensation de grandeur, de puissance, mégalomanie, thèmes érotiques ou mystiques
Ce n’est pas mon interprétation qui comptait mais bien quelques diagnostics et commentaires médicaux qui s’organisaient de main de maître par l’équipe psychiatrique. . J’ai par voie de conséquence, continuer à rechercher. J’appris les observations cliniques par cœur. Mais pendant cette période, il n’y avait pas d’instabilité de l’humeur de ma part. J’appris seul, cette fois, que les personnes atteintes passent alors d’une sensation de joie intense, euphorique, à des phases de profonde dépression en quelques instants.
Je me disais, que l’humeur provenait plutôt et en l’occurrence des quelques engagés qui avaient trouvé normal que je consulte en l’absence de ce qui s’est réglé ensuite sans eux, en l’occurrence cette direction vers un service psychiatrique des Armées
Pas plus, je ne ressentais de symptômes physiques, j’avais par ailleurs été exempté durant ma période active de sport, j’avais associé l’idée que j’avais quand même été contacté pour jouer au rugby, et qu’au sortir du stade à la caserne donc, un homme m’avait dit « Les médecins vous demandent » : L’absences des règles d’usage, s’y elles avaient été expliqué aurait pu permettre de comprendre, d’avoir une pièce écrite, de la présenter, de la faire valoir en appel de jugement. J’étais troublé. En matière d’alimentation, nous mangions tous ensemble, il y avait un stress alimentaire, des conduites soudaines suite à quelques querelles et incartades, nous mangions dans le bruit. Mais je n’avais jamais eu d’insomnies…
J’avais appris que les personnes atteintes, même si elles n’ont pas conscience du trouble, sont très angoissées par ce qui leur arrive, et cette angoisse peut également être vécue de façon délirante. Ceci peut conduire à des passages à l’ actes. Mais vraiment, je ne rentrais pas dans le thème « bouffée délirante », évidemment qu’à aucun moment, il m’aurait effleuré l’esprit de me suicide ou d’agresser quelqu’un.
La seule chose que je lis et qui fut noté au sortir de ce premier hôpital, c’était que tout avait disparu, et même régressé immédiatement En général, le délire disparaît complètement en quelques semaines voire quelques mois. Environ la moitié de ces bouffées délirantes ne se renouvelle pas. Je me dis que l’interne de l’armée ne prenait aucun risque en écrivant ces conclusions motivant la sortie.
.Si ces termes psychiatriques, ce vocabulaire était noté de façon méticuleuse et de précise, je souhaitais le comprendre, l’expliquer, voir ce qui en découlerait. Je m’aperçu notamment que ces termes désignaient des problèmes précis et occasionnellement grave, à tel point que je me rendis vite compte qu’ils étaient vis à vis de moi encore trop imprécis pour me correspondre. Il s’agissait, dès ma requête post-durée militaire engagée, comprendre la lassitude de l’État, je fus notamment débouté, mais je fis appel dans un cadre plutôt restreint. En fait, puisque je n’avais aucune maladie en rapport et plus encore, puisque plein de diagnostics furent déjà considérés non –imputable, je ne m’attendais à rien de plus. Plus encore, appel après appel, alors que l’abus d’internement et propos fallacieux de mon adjudant furent jugé excessif, on plaida finalement qu’il fallait être gentil avec moi. Je n’aurais fais que défendre mon pays. Ceci étant dit, l’État du nommé un expert qui me parla une demi-heure, explorant ma petite enfance, ma sexualité, essaya de répondre à sa mission juridique après ce dialogue. Une biographie fut notifiée à deux médecins, l’un chirurgien approuva, évoquant longuement dans ces attendus médicaux, l’évocation neurologique (c’était sa spécialité), un délire à bas bruit, au son grave de type subaigu qu’on trouve au cerveau. Ce délire provoqué par la relation à autrui. Puis s’appuyant sur ce qu’il nomma le délit relationnel, il fit foi de l’obligation de se défouler, d’évacuer son trop plein, évoqua le contenant et le contenu et finit finalement sa synthèse dans l’idée selon laquelle on ne peut pas défouler ce qui est mauvais en nous (contenu- sensitivité-) que ce contenu s’évacue mal, et qu’il faut s’emplir d’un contenu toujours meilleur, en évacuant son trop plein. Ce qui fut porté en appel auprès du Tribunal régional, ce fut relativement cela, que voulez-vous qu’une structure juridique puisse inscrire aux débats dits contradictoires, et bien rien, ensuite, je faillis aller devant le Conseil d’État mais je ne pu jouir d’information administrative en matière de procédure légale, et dans les limites réglementaires. En fait, le bâtonnier n’avait pas désigner un avocat commis d’office en temps utile, je lui avais pourtant écrit pour lui demander qui accepterait me représenter devant le Conseil d’État; Or, j’aurais du lui notifier, sans doute devant avoué, que je recherchais un avocat qui avait le droit de plaider au Conseil d’État, donc qui fut agréé, j’appris qu’ils n’étaient pas nombreux dans ce cas. S’il ne l’avait pas fais, il aurait pu demander l’autorisation d’un avocat commis d’office, afin de plaider au conseil d’État, de même, j’aurais pu trouver moi-même mon avocat, mais ces renseignements me sont parvenus trop tard. Je restais en appel, simplement pour des contours gracieux, des alentours contentieux. Plus rien pour casser cette procédure qui de toutes façons requérait un réel handicap, que je n’avais pas. J’ai vraiment envie de dire qu’il est anormal de se l’être vu imputé de cette nature, des faits troublants, un concept réglementaire qui lors de ma dernière procédure devant le juge se raisonnait à l’identique. A près de trente de la première démarche, on tournait en rond. Sans parler du rôle juridique actuel, j’étais maintenant convaincu, qu’à l’époque des faits en 1974, je tournerais en rond pour longtemps, Ni moi, ni l’armée ne pouvait m’octroyer une pension. A la dernière audience, je vis que le Juge, nota quelques-uns uns de mes propos, il avait indiqué que je n’étais ni en curatelle ni en tutelle. Je lui ais dis que j’avais été conscient du doute juridique, mais que je n’avais jamais été désireux d’obtenir une pension. Et tandis que ma dernière avocate renchérit en quelques minutes sur mes propos, elle indiqua sur un air farouche : « mon client à des troubles d’ordre psychiatrique car il a été frappé durant sa période active (j’avais pris un coup de ceinturon à la barbe de ma hiérarchie), elle tenta d’attirer l’attention du juge comme de la personne présente au titre de la législation, ainsi que d’un autre représentant l’administration « mon client a été cinglé d’un coup en traître, il a été fouetté, donc il a des troubles psychiatriques. ». Évidemment, l’administration n’a rien prévu en ce sens,..Rendu vous compte du concept guerrier vu sous cet angle. Un exemple : J’étais comme dans un commissariat, mais c’était la justice. Imaginez quelqu’un qui parce qu’il a pris un coup de pied, une gifle, ou même un jet de bombe lacrymogène, que vous voyez porté plainte. Vous constaterez que la Police se fera prier pour prendre sa déposition.. L’administration de nos deniers est entièrement dominée par autre chose que l’, autorité militaire, l’autorité médicale, etc., cela est valable et dument constaté pour elle comme pour l’État, La législation, c’est tant pour cent de pertes, elle prévoit X pertes par an, le dit service psychiatrique des armées peut quant à lui dire qu’il a agit en matière de prévention comme tous services de l’État, et vous aurez beau dire que vous avez une autre conception du service de défense de l’État, que vous souhaitez aucun abs de droit, que vous remplissez vos devoirs de réserve, ETC.., il y a aura toujours une autorité compétente pour vous dira que ce que vous avez exécuté est très faible, je pense qu’on est loin d’avoir recherché mes causes.
Parce qu’en matière « de bouffée délirante » cause exacte n’est pas connue. Et qu’il ne s’agissait pas d’une maladie. On indique que cette maladie touche plus volontiers des personnalités plutôt immatures.
On ne manqua pas de réveiller que j’avais « des éléments d’immaturité »
J’ai aussi cherché des éléments qui auraient pu déclencher un délire, ce sont en général des chocs émotionnels forts : un échec particulier,
Le traitement s’exécuta en urgence sans type d’atteinte très claire, à l’armée et au delà.,
Les médicaments employés furent des neuroleptique. Ils agissent sur le cerveau et aident à faire disparaître le délire. Le traitement est diminué progressivement à la fin des signes de la maladie, mais il n’y eu pas de maladie déclarée
On a beaucoup argumenté sur les afflictions dont on commente aisément le risque de dépression ou de problèmes névrotiques, de fragilité des Personnalités. On a tenté d’aborder le risque psychotique voire schizophrénique, on est aussi rentré dans le registre névrotique. Moi, j’ai vu des infirmités qui n’en étaient pas, j’ai constaté qu’on attendait de moi, que j’apporte quelque chose de nouveau, j’ai dit qu’on m’avais imputé un épisode psychotique aigu, qu’on la qualifier d’assez ancien, j’ai dis qu’on du passer à la moulinette mes relations parentales, qu’on a recréé une autre enfance en phase avec une théorie sur la relation parfaite. Par exemple, si ma mère était perçu comme envahissante et si mon père jouissait d’une autorité mal marquée comme on me l’a notifié par écrit, était-ce bien les raisons présente à ma requête, serait-ce pour cela qu’on doit absolument être hospitalisé, qu’on évoque une prévention contre les thèmes psychotiques. Serait-ce pour cela que de façon directe, on diagnostique de l’anxiété, de l’angoisse, de la perplexité, de l’émotion et de la fatigue. L’aptitude à finalement exercer une armée est-elle conditionné par un État qui fort de son ancienne circulaire « Fontanet » vous met en demeure de faire les trois jours, puis vous incorporez dans les dispositions médicales, et d’ordre moral de cette manière Une hygiène mentale et une psychologie peut ainsi relever des troubles du comportement, des difficultés à se concentrer, alors que chacun et chacune frange de notre population sait ce qu’est la vie de caserne, quand il ne s’agit pas de la vie durant l’armée, c’est toujours la vie en général.. Tout est classé de cette façon, dans l’horizon qu’on constate en vu des lois et des dispositions médicales. Il faudra se battre pour gagner, faute de pouvoir remettre en cause l’attitude des juges, des conditions dans lesquelles s’exerce ce pouvoir judiciaire, d’un État qui peut parler de demandes répétitives, d’ailleurs s’il n’est pas tenu d’y répondre, s’il désigne un expert, s’il philosophe sur « le délit de relation » et sur le défoulement, il ne réexamine jamais les situations au regard de nos droits à la validité, au vrai profil psychologique, le profil pratique et non théorique, il ne remet jamais en doute son arsenal médicamenteux et juridiques, ni l’artifice de ce qu’il nomme « psychose »- « influence »- personnalité sensible, pathologique ».
L’État a souhaité mettre en avant une autorité judiciaire comme s’il lui prenait de contrôler vote identité. Un délit disons de faciès, au hasard, il frappe fort
Voilà je crois qu’il est temps de dire les choses avant qu’il ne soit trop tard. A moins qu’il soit déjà trop tard… Dans ces billets disons évoquant la fiction ce que j’ai vécu par « l’idée du non-consentement » et les précédents je pense qu’on peut aussi attribuer à un certain fanatisme, par ces idées sur la prévention. Cette dernière a bon dos, elle ne révèle rien. L’idée d’être mis à part, reste pour moi en fait l’œuvre d’un concours de circonstances, et en tout cas de causes vraiment absentes. . Ces faits qui défendront d’abord la Personnalité avant de défendre le concept disons psychiatrique, cette sensibilité pour finalement sécuriser.Je suis d’accord, oui il est décidément plus difficile de détruire une croyance qu'un atome : la "maladie mentale" qui est bien une fiction nécessaire au rituel de soin, pas une réalité. Mais partout, la psychiatrie ; c’est la catégorisation des comportements en "maladies mentales". Sans compter sur ces causes fictions. l'absurdité et l’arbitraire., C’est donc aussi de la thérapie sous contrainte. Les "psy" n’e savent pas plus des ressorts du comportement humain que ne le savaient les médecins de Molière ! Plus encore, ils ne veulent pas de patients préoccupés. Ils ne veulent pas de patients intelligents. Drôle de société, un délit qui se doit d’être porté avec l’obligation de soin ambulatoire sans consentement, décidée parce qu’il s’agit d’un traitement qui ne peut s’interrompre de façon brutale. Avec l’idée éventuelle d’un problème de santé qui pourrait se déclarer ailleurs, en tous cas en tous lieux ou en tout moment, etc., et où la justice reste bien impuissante face à ce qui s’est créé.
Cela tend à devenir le signe d’une transgression tolérée et finalement « normale » propre à l’humain.. On parle aussi d’une gêne.
Mais aussi d’un trouble, d’une crise, d’une instabilité, d’un déséquilibre, d’une émotion, d’un dérangement, d’une déstabilisation
Salutations
MANDELKORN Marcel
Rédigé par : MANDELKORN | jeudi 25 août 2011 à 11:44