La rentrée est bien maussade et le temps n’y est pour rien. La crise, que le gouvernement nous annonçait résolue, a resurgi avec violence : ce ne sont plus les dettes des banques privées qui sont dans la tourmente, mais celles des Etats. La France n’est pas à l’abri des spéculations, car sa dette et ses déficits inquiètent. Il faut dire que N. Sarkozy aura réussi à faire exploser les comptes publics comme personne avant lui. A coups de niches fiscales, d’allègement de l’impôt sur la fortune et autres exonérations, la dette publique a atteint 1650 milliards d’euros en 2011 contre 902 milliards en 2002 et le déficit est passé de 49 milliards en 2002 à 149 milliards en 2010 ! La solution du gouvernement ? Mettre à contribution les Français dans leur vie quotidienne, en taxant sans cohérence sodas, épargne, hôtels et…mutuelles ! Avant de plaider pour une règle d’or constitutionnelle, la droite ferait mieux de se montrer vertueuse dans sa pratique ! N. Sarkozy, qui nous a menés au bord du gouffre, est mal placé pour administrer des leçons de vertu budgétaire.
Le tribut que paient les Français est élevé : chômage en hausse, précarité croissante des emplois, pouvoir d’achat en berne, comme l’ont cruellement éprouvé les familles en cette rentrée scolaire. Face à la crise, aucune solution de facilité n’est envisageable. Si l’on veut éviter le délitement de notre modèle social, la lutte contre les déficits s’impose, et des réorganisations profondes seront nécessaires, de notre système de santé notamment. La relance de la croissance est vitale, elle passe par des investissements accrus dans le système d’éducation et de formation, le développement des secteurs porteurs d’emplois comme ceux liés à l’environnement ou la santé. Là où le gouvernement choisit de multiplier les mesures sans cohérence pour mieux protéger ses clientèles, il faudrait un plan volontariste de relance ciblée. Là où N. Sarkozy choisit d’épargner les plus aisés, on attend une réforme de justice fiscale. Les solutions de facilité n’ont pas d’avenir : c’est la raison de mon soutien à François Hollande.
1974 : le dernier budget de la France en équilibre !!! depuis cette date 14 années de présidence socialiste n'ont rien changé nous descendons et la dette monte !!!
Rédigé par : Eilean | vendredi 16 sep 2011 à 10:19
droite ferait mieux de se montrer vertueuse dans sa pratique ! N. Sarkozy, qui nous a menés au bord du gouffre, est mal placé pour administrer des leçons de vertu budgétaire.
Rédigé par : superdry | dimanche 09 oct 2011 à 10:39