C’est ainsi que Dominique Strauss-Kahn, prenant la parole pour la première fois en France depuis son retour, a qualifié son comportement. Il a aussi parlé de légèreté et ainsi admis qu’il avait manqué, de son seul fait, le rendez-vous qui lui était fixé avec les Français. Ces mots ont été forts, ils correspondent à ce que beaucoup ont ressenti. Ils doivent clore les interrogations à n’en plus finir à son sujet : DSK s’est mis hors course, il va se reposer, voir ses proches, et n’interviendra pas dans la primaire.
Car c’est un homme qui a gâché son destin qui s’exprimait ce soir. C’est un homme qui a besoin de se reconstruire, cependant que la vie politique se poursuit. Les primaires sont engagées, la gauche doit gagner la présidentielle. C’est pourquoi j’ai refusé toutes les invitations des télévisions et radios à commenter l’intervention de DSK, car rien ne doit distraire les socialistes de leur chemin vers 2012. La vivacité de DSK, lorsqu’il a analysé la donne internationale et la crise, font mesurer l’utilité de sa parole. Nul doute qu’un jour elle portera. A ce stade cependant, les socialistes ont une responsabilité : faire gagner la gauche, remettre de la justice dans le pays, de l’ordre dans la République. Une page s’est tournée.
Je crois aussi que c'est une question de responsabilité de ne pas apporter plus de commentaires. La page de ce rendez-vous manqué doit se tourner au plus vite. La gauche ne doit pas perdre en 2012.
Rédigé par : Montaine Dessenne | dimanche 18 sep 2011 à 21:49
Bien exprimé. Je partage ton point de vue Marisol.
De la retenue et de la décence, c'est ce qui a manqué le plus dans cette triste affaire.
Rédigé par : Webmaster | dimanche 18 sep 2011 à 22:00
Je partage tout à fait cette analyse et ces conclusions. Nous avons tous ressenti cet immense gâchis pour la gauche, pour la France et pour DSK lui même, Il s'est exprimé, a reconnu sa faute et ne s'exprimera plus pendant les primaires. Il a également confirmé le pacte de Marrakech.
Il n'y a en effet pas d'autres commentaires à faire.
L'important est maintenant que la gauche se rassemble derrière le candidat qui sera désigné par les primaires et gagne en 2012. C'est indispensable pour tous ceux qui souffrent des inégalités, des injustices et des effets de la crise aggravés par la politique de l'actuelle présidence.
Rédigé par : Thierry Marchais | dimanche 18 sep 2011 à 22:11
J'ai trouvé son discourt extrêmement convenu. Il a joué un petit peu sur les sentiments, il n'a rien déclaré qui pourrait être utilisé contre lui mais il n'y avait pas de sincérité dans sa démarche.
Dommage, mais que peut-on attendre d'un type comme celui-ci ?
La page est tournée...
Rédigé par : SP | dimanche 18 sep 2011 à 23:18
Par ce discours, DSK a sacrifié au rite de la confession médiatique, les journalistes ayant, depuis quelques décennies, remplacé les prêtres qui disaient le bien et le mal dans les villages. C'était convenu et ceux qui en espéraient plus, se sont mentis à eux-même. DSK a dit ce qu'on attendait de lui et c'est bien ! Soutien de Hollande depuis mon engagement en politique (certes, récent : décembre 2009), je crois, hélas (et je dis bien "hélas"), que le retrait de DSK est ce qui va permettre à la Gauche de gagner en 2012. Car celui (ou celle) qui prétend vouloir présider au Destin des Français ne doit pas être seulement compétent, il (ou elle) doit aussi (et peut-être d'abord), être irréprochable ! Pour le reste, rappelons que c'est dans l'adversité que se forgent les Destins. Qui aurait parié, en juin 40,dans un colonel inconnu qui, depuis Londres, engageait le pays à continuer la lutte ? Les grands événements font les grands personnages ; pas l'inverse !
Rédigé par : Thierry Fusalba | lundi 19 sep 2011 à 17:12