Dans son rapport sur l’application des lois de financement de la sécurité sociale, le cour des comptes tire la sonnette d’alarme : jamais le déficit de la sécurité sociale n’a été aussi élevé qu’en 2010. 30 milliards d’euros de déficit des régimes de base et du fonds de solidarité vieillesse (FSV). L’accumulation porte la dette sociale à près de 136 milliards d’euros.
Dans le même temps, les remboursements de l’assurance maladie ont diminué (les mutuelles et les assurances complémentaires ont dû prendre le relais) et le reste à charge des patients a énormément augmenté. Les déserts médicaux se sont accrus et les dépassements d’honoraires ont explosé. Les choix du gouvernement auront été désastreux : désastreux pour les comptes sociaux, désastreux pour les Français qui voient les inégalités face à la santé s’accroître et ne comprennent plus rien au maquis tarifaire auquel ils sont confrontés. N. Sarkozy est bien mal placé pour donner des leçons de rigueur budgétaire aux socialistes ! Avec lui, inefficacité budgétaire rime avec inégalités renforcées.
Le rétablissement des comptes est une nécessité si l’on veut préserver la protection sociale française. Mais ce n’est pas en accroissant le reste à charge des Français que l’on y parviendra : il faut engager des réformes de structure.
Le Parti socialiste rappelle qu’il défend le renforcement de la prévention et la mise en place d’une politique de santé publique résolue ; la transformation des modes de rémunération des professionnels de santé, afin de développer leur rémunération forfaitaire ; la clarification des tarifs appliqués et la stricte limitation des dépassements d’honoraires, source d’inflation des dépenses ; la régulation de l’installation des professionnels sur le territoire qui ne doivent plus être concentrés dans les zones les plus denses sur le plan médical, ainsi que l’instauration de transferts de compétences .
Les socialistes ont par ailleurs de manière constante appelé à la remise à plat de la politique du médicament. Il est anormal que la consommation de médicaments soit en France plus élevée que dans les autres pays européens. Le projet de loi du gouvernement n’apporte aucune réponse sur ce plan. Il faudrait améliorer l’information des médecins prescripteurs, valoriser les prescriptions maîtrisées, renforcer les génériques, réviser la grille des remboursements. Mais rien de tout cela n’est au rendez-vous. Une fois de plus, le gouvernement choisit l’immobilisme au détriment des Français.
les primaires du parti socialiste et leur coût ...
prévisionnel entre 1 et 2 millions d'euros
nouvelle fourchette entre 3 et 3 500 000 euros
le définitif ???
Cet argent aurait été plus utile au resto du coeur, à la croix rouge ... pour venir en aide aux pauvres de notre pays.
Rédigé par : Eilean | vendredi 09 sep 2011 à 16:49
Votre retour au pouvoir devient urgent pour ETATISER la médecine, les entreprises, les banques, les traiders, les chomeurs, les pauvres, les riches, les mi-riches, les vélos, les trains, les vaches, les chevaux, les poules ... pauvre France !!!
Rédigé par : Eilean | samedi 10 sep 2011 à 09:45
Mme la députée,
il est clair que le programme socialiste est un remède au fléau du déficit de l'assurance-maladie et je serai à vos côtés pour le promouvoir auprès de nos concitoyennes et concitoyens.
Salutations dévouées.
André Guidi
Rédigé par : André Guidi | samedi 10 sep 2011 à 20:48
bonjour,
Le dernier rapport de la Cour sur la Sécurité Sociale montre bien l'enjeu majeur de ce pb en terme de solidarité nationale et d'accès remboursés aux parcours de soins. Il faut que le candidat ait un discours de rupture, crédible et fort sur ce sujet en renversant la tendance en cours de puis des années.
Vous savez que l'accès aux soins se détériore, que le Secteur 2 s'étend, que les Régions et pas seulement la Lorraine, voient fuir les médecins généralistes, que seulement 10% à peine des étudiants veulent s'installer en MG, que le système de financement des hpx (T2A) incite à l'activisme et est inflationniste, instaure la concurrence entre hpx publics, et prépare via la convergence des tarifs, la privatisation.
Il faut dire aux Français qu'aujourd'hui notre système est loin d'être le meilleur mais au 13e rang sur 19 pays comparables pour son rapport coût/efficacité.( http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/01/EE/41/document_actu_pro.phtml )
Il reste dans les hpx beaucoup d'agents attachés au service hospitalier public, qui attendent un signal fort de rupture avec la politique menée depuis 10 ans. La médecine générale de ville est en crise et beaucoup de jeunes sont prêts à une autre organisation moyennant une amélioration de leur confort d'exercice. Il faut pour cela annoncer les règles avant l'entrée en fac et modifier la stupidité du recrutement actuel.
Comme en économie où le programme parait sérieux et crédible, comme pour les investissements sur l’École et la Recherche, il faut aussi sur ce volet solidarité redonner confiance.
Rédigé par : orion | dimanche 11 sep 2011 à 11:43