Marisol Touraine a participé vendredi 09 novembre à la réunion publique organisée à Veigné par l'association des vingt communes d'Indre et Loire touchées par le tracé de la future ligne à grande vitesses Sud Europe Atlantique. Ce fut l'occasion pour les élus et les associations de défense de l'environnement d'exprimer leurs craintes sur le tracé retenu.
Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire le compte-rendu que consacre la Nouvelle République à cette soirée.
http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/index.php?dep=37&num=633444#
Le retour à la diligence serait-il pour demain ?
Chacun de nous est prêt à prendre le TGV, l'autoroute ... à la seule condition de ne pas subir les nuisances ! cela se comprends tout à fait et est le résultat du retard pris dans l'évolution des modes de transport et leurs infrastructures alors que la construction se développait a grande vitesse.
Rédigé par : Eilean | mardi 13 nov 2007 à 14:37
L'argument à ces limites... Lors de la mise en place du TGV Atlantique entre Paris et Bordeaux, une ligne avait déjà été crée... Ici c'est une nouvelle que l'on propose. A cela il faut ajouter l'A10 et demain l'A85. Ce n'est pas en soi la création de ces infrastructures qui est contestée, mais bien le fait qu'aucune mesures ne soient prévues pour protéger les riverains du bruit occasionnés par elles.
Rédigé par : Zebulon | mardi 13 nov 2007 à 14:55
Les élus socialistes s’apprêtent à adopter, en plein accord avec un président et un gouvernement qu’ils vilipendent, le traité modificatif dit “simplifié” se substituant au projet de constitution européenne rejeté par référendum.
Les blogs et sites de nos élus, qui s’étendent à l’envi sur maint sujet de moindre importance, sont des plus discrets sur celui-ci!
On en attendrait pourtant une autre pédagogie, et en particulier qu’ils nous disent:
1) Comment un simple citoyen peut se procurer ce texte,
2) En quoi ce traité est “simplifié”,
3) Quels sont les points importants qui ont été supprimés ou modifiés autrement que dans la forme,
4) Comment un élu peut accepter cet escamotage parlementaire qui annule un scrutin populaire.
Il y va de la crédibilité du PS et même plus largement du système parlementaire. Ne laissez pas à vos électeurs l’impression de se faire flouer par une complicité de fait entre PS et pouvoir sarkozien!
Cordialement
JPL
Rédigé par : Jean-Pierre Lafont | mardi 13 nov 2007 à 18:52
Le traité est disponible à cette adresse :
http://www.consilium.europa.eu/showPage.asp?id=1317&lang=fr&mode=g
Ce traité se veut simplifié dans la mesure ou il ne reprend que les dispositions institutionnelles contenues dans la première partie du "Traité établissant une Constitution pour l'Europe
Parmi les grandes lignes du futur traité simplifié on trouve :
Un nouveau système de vote
Le traité reprendra le système de vote à la double majorité (55 % des Etats-membres et 65 % de la population) introduit par la Constitution européenne pour l'adoption des textes au Conseil de l'UE. Ce système remplacera en 2014 le mécanisme complexe de pondération des voix en vigueur depuis le Traité de Nice du 26 février 2001.
Jusqu'au 31 mars 2017, un Etat-membre pourra invoquer le compromis de Ioannina. Ce compromis tire son nom d'une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères à Ioannina, en Grèce, en 1994. Il permet à un groupe d'Etats proches de la minorité de blocage, sans toutefois l'atteindre, de demander le réexamen d'une décision adoptée à la majorité qualifiée au Conseil.
Présidence du Conseil européen
Désignation d'un président du Conseil européen, qui présidera l'Union durant un mandat de deux ans et demi renouvelable une fois. Cette nouvelle institution mettra fin au système de présidence tournante tous les six mois. La fonction de président sera incompatible avec toute autre responsabilité nationale.
Extension du champ de la majorité qualifiée
La majorité qualifiée deviendra la règle pour 51 domaines supplémentaires, dont la coopération judiciaire et policière, l'éducation ou la politique économique. L'unanimité restera la règle pour la politique étrangère, la sécurité sociale, la fiscalité et la culture. La Grande-Bretagne a obtenu une dérogation sur la coopération judiciaire et policière.
Un haut-représentant pour la politique étrangère
Ce responsable remplira les fonctions exercées jusque-là par le Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et par le commissaire européen aux Relations extérieures. Cette dénomination a été préférée à celle de ministre des Affaires étrangères.
La charte des droits fondamentaux
Le traité confèrera une valeur juridiquement contraignante à la Charte des droits fondamentaux de l'UE, sauf au Royaume-Uni.
Parlement européen et Parlements nationaux
Extension de la procédure de codécision, qui donne un droit de veto au Parlement européen, à de nouveaux domaines comme la justice et les affaires intérieures. Ses pouvoirs seront également renforcés pour l'adoption du budget européen.
Les Parlements nationaux disposeront d'un mécanisme d'alerte précoce renforcé pour contester des projets de législation européenne. La Commission devra réexaminer tout projet contesté par un tiers des voix attribuées aux Parlements nationaux qui disposeront de 8 semaines (au lieu des 6 prévues par la Traité constitutionnel) pour pouvoir s'opposer à un projet de texte européen.
Une réduction du nombre de commissaires
Le nombre de commissaires sera réduit : en 2014, ils ne seront plus que 15 au lieu de 27 actuellement.
Clauses d'"opt-out"
Le futur traité maintient la possibilité pour les pays qui le souhaitent (le Royaume-Uni notamment) de ne pas participer à certaines politiques de l'Union comme la politique sociale ou la coopération judiciaire et policière.
le principal mérite de ce traité se limite donc donner un règlement intérieur à l’Europe qui permet de sortir de l’impasse avec notamment l’augmentation de votes à la majorité qualifiée. Au final, son adoption sera le moyen remettre en avant le débat sur les contenus de l’Union. »
Rédigé par : Johan | mercredi 14 nov 2007 à 10:06
Les 2 derniers commentaires sont intéressants mais n'ont rien à voir avec le sujet de départ : la LGV telle qu'on nous l'impose.
Même si le TGV peut paraître à priori (en France) un outil moderne et incontournable , il faudrait aussi ouvrir les yeux sur tous ses inconvénients majeurs :
- il s'accompagne de la destruction du réseau ferroviaire de proximité que par manque d'entretien et de moyens d'exploitation, on assèche et rend non rentable, seul compte la liaison à très grande vitesse des métropoles, le reste du territoire est voué à la bagnole, voire à la désertification.
- il a un coût énorme d'investissement et d'expoitation, la concession au privé ne privera pas les contribuables (50% de financement public) et usagers de payer toujours plus... pour le profit de grands groupes du BTP.
- Le gain de nuisances sur la pollution automobile ne doit pas occulter le fait que c'est un nouveau couloir de nuisances que l'on nous impose : bruit, coupure du territoire,dévalorisation du patrimoine sans vraies protections ni compensations.
Ce projet n'a jamais été l'occasion d'un débat public,la pseudo concertaion est biaisée depuis le départ.Le dossier mis à enquête publique n'est qu'une compilation des dossiers précédemment présentés, tous rédigés dans l'objectif de surestimer les bienfaits du TGV et de masquer ses nuisances, mais aussi de réduire l'investissement pour le profit du concessionnaire.
La seule intervention indépendante dans ce dossier d'étude est celle des cabinets d'étude d'impact écologique, domaine qui n'entraine pas par les compensations demandées un surcoût important mais aussi où RFF et SNCF ne possèdent aucune compétence et qui présente de gros risques d'obstacles règlementaires au projet au projet.
Quant à la prise en compte des nuisances acoustiques et celles liées aux vibrations, leur traitement est scandaleusement occulté.
De même quant à l'étude de solutions alternatives (ex TGV pendulaire sur ligne actuelle)elle est tout simplement inexistante.
Rédigé par : christian | mercredi 14 nov 2007 à 12:58