Parmi le lot des
nouvelles mesures annoncées par le Président de la République, une ne laisse
pas de surprendre : la suppression de la publicité sur les chaînes du
service public. Ne nous y trompons pas, il y a fort à parier qu’il s’agisse
ici, une nouvelle fois, d’une fausse bonne idée.
Quand Nicolas Sarkozy
annonce la fin des espaces publicitaires sur les chaînes du service public, on
doit s’interroger sur le coût d’une telle mesure. La publicité rapporte 900
millions d’euros par an au groupe France télévision pour financer ses
programmes ce qui équivaut à 40% de son budget annuel. Supprimer une telle
manne financière, est-ce une garantie pour sortir le service public de
l’audiovisuel des contingences de l’audimat et lui permettre de se concentrer
sur des programmes culturels ?
Là où cette mesure est
paradoxale, c’est qu’elle part du postulat que la conception d’un programme
culturel est moins coûteuse à produire qu’un programme « grand
public » et donc qu’il sera facile de se passer des recettes
publicitaires. Rien n’est moins sûr ! Si le Président entend recentrer
l’activité de ce service public sur des programmes culturels et si l’on veut
que ces derniers soient de qualité, cela aura forcément un coût et dans ce cas,
il faut trouver des ressources de remplacement pour France télévision. A cet argument l’Elysée a
évidemment une réponse : pour compenser cette perte il suffira de taxer
les bénéfices des chaînes concurrentes et pourquoi pas les fournisseurs d’accès
internet ou de téléphonie mobile. Imparable. Il suffisait d’y penser !
Sauf qu’il est peu probable que ces différents opérateurs ne reportent pas le
coût de cette nouvelle taxe sur l’abonnement de leurs usagers. Autrement dit,
il reviendra à l’internaute ou au propriétaire d’un téléphone portable de
combler, via son abonnement, le manque à gagner du service public de
l’audiovisuel du fait de la perte de ces ressources publicitaires… Fausse bonne
idée donc, puisqu’une foi passé l’effet d’annonce, la mise en œuvre concrète
s’avérera sans doute plus difficile que prévue…comme l’a montré la tentative
faite en ce sens par le gouvernement Jospin, qui a fini par renoncer.
Par ailleurs,
l’avantage indéniable de la proposition Sarkozy, c’est de reporter la publicité
sur les chaînes privées. Ce n’est pas un hasard si l’action de TF1 (du très
cher ami Bouygues) a augmenté de 10 % après l’annonce présidentielle !
Et puis, si la mesure
était si géniale, pourquoi au même moment, le gouvernement décide-t-il d’ouvrir
Radio France à la publicité des annonceurs privés ? Ce qui est bon pour
Bouygues, ne le serait donc pas pour la radio publique ? Bizarre,
bizarre….
Nicolas Sarkozy a réussi à semer le doute et la confusion : il n’y a aujourd’hui personne pour défendre cette proposition…sauf à TF1 !
Nicolas Sarkozy veut évaluer ses ministres… dommage qu’il ne se soit rien prévu pour lui-même… de là à dire qu’il faudrait zapper le Président de la République…
Rédigé par : Zebulon | jeudi 10 jan 2008 à 11:00
Programmes télé sur le service public :
samedi 5 janvier
France 2 : pièce de théatre de Palmade et Duthuron avec Line Renaud et Muriel Robin AUTEURS ET ACTEURS TROP CHER POUR LE BUDGET !
France 3 : football 32 ième de finale de la coupe DOIT-ON TOUJOURS FINANCER CE MILIEU DU FOOT ?
dimanche 6 janvier
France 2 : les tontons flingueurs de 1963 J'ESPERE QUE CE FILM FAIT PARTIE DE LA "FILMOTHEQUE" DE LA CHAINE
France 3 : The closer une série QUEL INTERET
Lundi 7 janvier
France 2 : FBI portés disparus autre série !!
France 3 : cigarette divertissement !!!
.......
Je vais arrêter là ma critique ! en premier lieu parce que je refuse de cautionner "ce machin" qui se nomme télévision privée ou public. En second lieu je suis contre la publicité sur les chaînes de télé, sur les écrans du cinéma, sur la presse, dans ma boite aux lettres pour différentes raisons et en premier le budget investit par les entreprises dans tous ces médias serait mieux dans la poche de l'ouvrier qui la paye lorsqu'il va faire ses courses alimentaires ou autre, cela ferait une économie importante d'énergie, en effet la fin des programmes ayant lieu vers minuit ou une heure et enfin cela éviterait "d'abrutir" les téléspectateurs.
Et cela lancerait les jeunes auteurs, acteurs et présentateurs bien moins gourmands en salaire que tous ces personnages qui se croient indéboulonnables et suffisamment "professionnels" pour exiger des salaires mirobolants
Aller courage à vous pour bien défendre l'intérêt des électeurs de la troisiéme circonscription.
Rédigé par : Eilean | jeudi 10 jan 2008 à 14:39