Les
élections municipales et cantonales doivent être l’occasion de lancer un
avertissement au Gouvernement et à Nicolas SARKOZY, et de mettre en œuvre des
politiques locales imaginatives et protectrices, qui favorisent l’initiative et
un développement économique durable, respectueux de l’environnement, des
politiques qui garantissent la solidarité et l’accès aux services publics. Je
me suis donc engagée aux côtés des candidats et des listes qui soutenaient
clairement ces orientations de gauche.
Des
candidats, des électeurs, m’ont interpellée pour connaître ma position dans le
cas où des hommes et des femmes de gauche figurent sur plusieurs listes, ou, à
l’inverse, si aucune tête de liste ne peut être identifiée à la gauche.
Quelques
remarques pour répondre.
D’abord,
les élections locales, comme toutes les élections, sont politiques. La
politique, c’est le choix des orientations publiques et même si l’on peut
dissocier les choix nationaux et locaux, il faut rappeler que certains des élus
municipaux deviendront des délégués communautaires et voteront pour les
sénatoriales. De manière tout à fat politique….
Dès
lors, lorsqu’aucune liste n’est conduite par une personnalité se revendiquant
de la gauche, je crois utile de se demander quelle sera celle qui saura le mieux
entendre les attentes de solidarité, de cohésion à la fois sociale et
environnementale, de dynamisme.
Ensuite,
je regrette que dans certaines communes un accord n’ait pu être trouvé entre
des personnalités attachées à des valeurs proches. Plusieurs communes voient
s’affronter plusieurs listes comprenant des hommes et des femmes de gauche,
parfois même appartenant au Parti socialiste. Il ne m’appartient pas de choisir
entre des personnalités qui se sentent proches de la gauche et, d’ailleurs,
m’ont toutes apporté leur soutien lors des élections cantonales et
législatives. Je souhaite qu’un débat large et ouvert permette à chaque
électeur de faire son choix.
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