Le premier tour des élections a traduit la déception des Français à l'égard de la présidence Sarkozy. Élu sur la promesses de réformes fortes en faveur de l'économie et des classes populaires et moyennes, il a multiplié les initiatives au point d'empêcher toute réforme en profondeur du pays, et outrageusement favorisé les catégories aisées. Les Tourangeaux, comme l'ensemble des Français, lui ont dit leur mécontentement.
Pour autant, ce coup de semonce ne constitue pas encore un vote sanction. Il nous appartient de transformer, dimanche prochain, cet avertissement en véritable rejet. Il est indéniable que la gauche progresse en voix et les élections cantonales sont celles qui expriment le mieux cette évolution du rapport de forces en faveur de la gauche. Les grandes villes – Paris, Lyon, Grenoble, Tours, Nantes...- enregistrent une dynamique forte pour la gauche. Dans les villes plus petites, le résultat est moins probant.
le Conseil général de l'Indre-et-Loire se retrouve en situation de basculer à gauche. Rien n'est joué : ceux qui prédisaient une victoire assurée se sont, comme toujours, trompés ! Les électeurs n'aiment pas que l'on décide à leur place ! A l'issue du 9 mars, les jeux ne sont faits ni dans un sens, ni dans un autre. Je veux pour ma part réaffirmer l'importance qu'il y aurait à ce que se mette en place au département une majorité de gauche, ouverte, dynamique, rassembleuse. Ce serait important pour la solidarité entre les générations, le soutient à l'emploi et à l'innovation. Ce serait aussi décisif pour une dynamique territoriale qui profite à tous, notamment aux zones rurales, trop souvent oubliées par les politiques actuelles.
Le PS se voit conforté nationalement dans son rôle de pivot de l'opposition, avec force mais sans triomphalisme. En Indre-et-Loire, l'opposition au Conseil général porte les espoirs d'un renouveau départemental. A nous de transformer le ressentiment qui s'est exprimé dimanche dernier contre le Gouvernement en adhésion à notre projet !
je suis quelque peu préoccupé par le fait que l'Etat ait transmis la gestion des taxes et impots aux collectivités locales... comptez vous amortir ce phénomène ? ou allons nous voir nos taxes et impots locaux augmenter?
merci d'avance
Rédigé par : impots-utiles.com | jeudi 13 mar 2008 à 18:01
Le PS principal parti de l'opposition doit se préocuper de la santé de nos concitoyens,qui comptent sur lui pour les défendre,pour les dépenses maladie. le problème majeur n’est pas le malade, mais le prescripteur. Trop souvent, les médecins se comportent en commerciaux, raison pour laquelle ils allongent inutilement les ordonnances pour brosser dans le sens du poil des consultants, notamment chez les personnes âgées, qui jugent la qualité des soins au nombre des remèdes.
Mais pas question pour les pouvoirs publics actuels de s’attaquer à la prescription, les lobbies veillent et ils sont très largement relayés à l’Assemblée, dans les rangs de l’UMP. Des contrôles plus sérieux de la prescription et des sanctions contre les médecins qui abusent de ces pratiques seraient pourtant largement suffisants pour supprimer la franchise médicale et améliorer les comptes de l’assurance maladie,et pas uniquement la chasse aux pauvres smicars qui trichent sur quelques arrêts de travail non justifiés,pour la santé, être de gauche ou de droite n'est vraiment pas de la même vitesse..Socialistes en avant ! aprés la sanction que la droite viens de recevoir
Rédigé par : jean claude Le cadre | mardi 18 mar 2008 à 12:16