Un an déjà que Nicolas Sarkozy est devenu Président de la République. Un an de désillusions pour ses électeurs, de tristes confirmations pour les autres. Pour moi, notamment.
Autant l’avouer, cependant : après la campagne spectaculaire qu’il avait menée, je m’attendais à autre chose, à plus et à mieux, de la part du Président. Je m’attendais à un présidentialisme professionnel, médiatique sans doute, mais efficace ; je redoutais des réformes injustes, mais si injustice il y a , des réformes, il n’y en a guère !
Oublié le Président du pouvoir d’achat qui déclarait pendant sa campagne : «Les salaires sont trop bas dans notre pays. Je demanderai aux entreprises de faire un effort sur les salaires, car l’État fait lui-même un effort sur les allègements de charges ». Résultat, « les caisses sont vides » et tout augmente ! L’inflation n’a jamais été aussi forte et le pouvoir d’achat aussi bas. Le constat est sans appel : 5 % de hausse des prix alimentaires sans compter l’augmentation du coût des carburants qui grève chaque jour un peu plus le budget des Français.
Oublié le Président des droits de l’Homme, de
celui qui ne voulait pas « être le
complice d’aucune dictature à travers le monde. ». De la Libye à la Chine
en passant par la Tunisie, la politique
étrangère de la France montre bien à quels compromis Nicolas Sarkozy est prêt
pour vendre quelques Airbus ou Rafales…On se demande à quoi sert Rama Yade,
sinon à parler de ce qu’elle pourrait faire pour les droits de l’homme sans
jamais oser le faire !
Oubliée enfin la défense des plus démunis. Ni
la réforme annoncée des allocations familiales, ni celle des franchises
médicales ne va dans ce sens. Qu’elles semblent loin les promesses de
campagne de celui qui déclarait dans son programme présidentiel : « J’aiderai les familles à chacune des
étapes de leur existence ! ».
Un anniversaire, ce doit être l’occasion de faire le bilan de l’année écoulée et de mesurer ses succès comme ses échecs. Nicolas Sarkozy a commis beaucoup d’erreurs et le résultat des dernières élections montre que les Français n’en sont plus dupes. Là est au fond l’essentiel. En un an, non seulement N. Sarkozy n’aura pas réussi à engager notre pays sur la voie des réformes nécessaires à la croissance et à la justice sociale, mais il aura fragilisé un peu plus notre démocratie. Après le traumatisme du 21 avril 2002, la France semblait désabusée. La campagne de 2007 et l’extraordinaire mobilisation électorale de la présidentielle ont montré l’attente politique et démocratique forte qui dominait. Nicolas Sarkozy a été largement élu, il disposait donc d’une forte majorité. Que demander de mieux ? Et c’est cet atout extraordinaire qu’il a gâché, lamentablement, à coups d’apparitions médiatiques déplacées et de choix scandaleux (le paquet fiscal, étrange entrée en matière d’un Gouvernement qui se voulait celui de ceux qui travaillent !).
Nicola Sarkozy a été élu sur une promesse de réformes et l’assurance du volontarisme politique. Un an après, la rupture avec la campagne est là. Pour le reste, le volontarisme s’est fait résignation et les réformes ne sont rien d’autre que des efforts réservés aux plus modestes !
L’annonce faite de ne pas changer de cap n’augure rien de bon pour l’année à venir…
Cliquer ici pour voir la vidéo du 1er speed meeting anti-Sarkozy
Quel traumatisme en 2002 ? la deuxième place de Le Pen ou la troisième de Jospin ?? lorsque l'on est premier ministre et que l'on gouverne la France de main de maître en faisant que de très bonnes réformes, lorsque le pouvoir d'achat est au zénith, que tout va bien ... être récompensé par une troisième place n'est-ce pas une marque de reconnaissance du très bon travail effectué !!!
Le "traumatisme" de 2002 est le non respect, de la démocratie, du vote des français dans un pays libre, il en est de même pour 2007 si la candidate du PS avait été à la hauteur elle aurait gagné mais voilà la "mousse" n'est pas amassée par la pierre qui roule, il faut plus que Pierre Berger et les costumes blanc de Chanel ou Dior.
Alors s'il vous plait laissez gouverner le Président de la République et son gouvernement, les réformes porterons leurs bienfaits dans les mois à venir et vous le savez bien ... et soyez une opposition un peu plus constructive et un peu moins je critique tout et même la montre du Président !!! regardez vous dans le miroir chaque matin gens de l'opposition et vous verrez que tout n'est pas blanc chez vous :
> le billet d'avion du 13 mars 2008 Le Bourget-Valence-Le bourget pour 11 800 euros
> le billet d'avion du 12 mars Paris-Luxembourg-Paris pour 8 500 euros
> la condamnation pour non paiement de son "personnel"
... vous voyez bien de qui il est question !!
Pour les leçon sur les droits de l'homme, où sont ses DEVOIRS ? La Chine parlons en, Madame Royal et sa BRAVITUDE sur la muraille de Chine a-t-elle parlé des droits de l'homme avec les dirigeants chinois ??? Monsieur Germain, maire de Tours, président de Tours plus, premier vice-président de la région centre vient d'effectuer pour la troisième fois des "mariages" de chinois dans la mairie de Tours, leur a-t-il glissé quelques mots sur le droit de vivre en liberté des Tibétains ? sur les droits de l'homme en Chine, sur les 480 exécutions en 2007 ...
Rien n'est plus désagréable que de découvrir en soit les défauts que nous reprochons à autrui (Hervé Bazin)
Rédigé par : Eilean | mercredi 07 mai 2008 à 11:24
A propos de notre "déclaration des droits de l'homme", être soi-même un exemple, justement de ce qui a été conçu ici, c'est ça qui fera du bon travail. Du boulot que la gauche a pris en main déjà, et qui n'est pas terminé.
je pense alors à ce qui s'aggrave et nous éloigne de l'accord avec cette déclaration :
Je pense :
aux sans-papiers (et embauchés!)
aux reconduites à la frontière et aux séparations de membres de mêmes familles
à l'état de nos prisons
à la "rétention de sûreté"
à l'accès aux soins
...
le gouvernement actuel vote des choses à dénoncer comme atteintes aux droits de l'homme et à la dignité. Notre opposition doit être de plus en plus forte et toujours expliquée. merci de ce travail.
Rédigé par : nicole | mercredi 07 mai 2008 à 11:49
Cher Eilean, que pensez vous du billet d'avion de C. Estrosi de 138 000 euros, alors qu'il était ministre de l'Outre-mer, tout ça au frais du contribuable bien sur...
Rédigé par : zebulon | vendredi 09 mai 2008 à 13:40
Mais cher ami Zébulon, comme tout le monde vous savez bien que les malfrats, truqueurs, etc sont des habitués des partis de droite alors que nous sommes habitués "au blanc comme neige" avec les politiques de gauche !!!
Rédigé par : Eilean | mercredi 14 mai 2008 à 09:08
Eilean, je n'ai jamais considéré que les partis de droite étaient plein de "malfrats". Seulement, comme vous d'ailleurs, je m'aime pas que l'argent du contribuable soit gaspillé. En l'espèce, je trouve juste un peu "gros" qu'un Gouvernement qui ne cesse de répéter que les caisses sont vides ait accepté de payer un tel montant pour un billet d'avion à un "sous"ministre ! D'autres financement certainement bien plus utiles aurait été possibles avec une telle somme.
Rédigé par : Zebulon | mercredi 14 mai 2008 à 09:50
Madame ROYAL est candidate au poste de premier secrétaire du PS, et à la présidence de la République. Ce serait cocasse que le PS lui donne la préférence, elle qui a été condamnée aux prudhommes et en appel ( donc sur le fond ) pour n'avoir pas respecter le droit du travail vis à vis de ses salariés, et d'avoir tout fait pour dissuader ses victimes de réclamer leur dû ! Le pourvoi en cassation n'étudiera que l'éventualité d'un vice de procédure, pas le fond. Les responsables du PS, à écouter leur silence - n'y trouvent rien à redire. Qu'en pensez-vous? Peut-on encore dire sérieusement que le PS et Madame ROYAL en particulier sont des exemples du respect de la morale en politique? Quelle bravitude !
Rédigé par : MOREL | samedi 17 mai 2008 à 18:15
Moi, je m’amuse des grosses ficelles des sarkozystes qui gouvernent le nez sur les sondages. Pour retrouver sa popularité perdue (surtout au sein de son électorat), la tactique est claire et éculée : créer du clivage avec la gauche. D’où cette rafale de sujets remis au goût du jour : service minimum à l’école, démantèlement des 35 heures, sanction des chômeurs, réforme du CNRS… Cela permet de ressouder son camp contre les socialistes /syndicats /fonctionnaires /déçus du candidat brillant,qui auraient le toupet de remettre en cause leur bien-fondé. Plus ça défile dans les rues, plus l’électorat de droite se solidarise du gouvernement. Et on ne parle plus du pouvoir d’achat.et du chômage. Si avec ça, Sarko ne remonte pas dans les sondages, c’est à désespérer Neuilly.
On pourrait faire un jeu. Quel est le prochain sujet qui sera sorti du placard pour reconquérir l’opinion ? Perso, je parie sur lois et les mineurs délinquants, les Français n’ont pas de mémoire c’est bien connu..la rupture, c’est la même soupe par les mêmes larrons..ce cher Eilean passe sont temps a assurer leur défense proactive ,que d'énergie gaspillée inutilement
Rédigé par : jeancloclo | mardi 20 mai 2008 à 16:06