Députée de la troisième circonscription de l'Indre-et-Loire. Vice-présidente du groupe socialiste. Présidente du Conseil général. Secrétaire nationale du Parti socialiste.
Marisol TOURAINE
participe ce soir à l'émission spéciale de « Ça
vous regarde » sur LCP, consacrée à la crise
financière, et plus particulièrement à ses
conséquences sur l'économie réelle.
Elle est invitée
avec Patrick OLLIER, député des Hauts-de-Seine,
président de la Commission des affaires économiques, de
l'environnement et du territoire ; Jean-François ROUBAUD,
président de la CGPME et Robert ROCHEFORT, directeur général
du CREDOC.
L'Humanité publie aujourd'hui une tribune de Marisol Touraine sur les réponses que doivent apporter les socialistes face à la crise financière internationale.
Cliquez ici pour lire la tribune "Conjuguer un réformisme assumé".
Ces dernières
semaines ont été chargées, entre préparation du congrès de Reims et
multiplication des textes sociaux à l’Assemblée nationale. Je n’ai donc pas
suffisamment pris le temps de m’adresser à vous. Je voulais le faire sur le
Parti socialiste ; la réalité de la crise m’amène à évoquer le plan du
Gouvernement pour garantir les prêts interbancaires et tenter d’enrayer la
crise financière.
Ce plan, en débat à
l’Assemblée cet après-midi, est connu : il s’agit pour l’Etat de garantir
que les banques pourront emprunter l’argent dont elles ont besoin, pour le
prêter ensuite aux particuliers aux entreprises. Le doute est désormais
tellement fort sur la capacité des banques à rembourser ce qu’elles empruntent,
qu’elles ne trouvent plus prêteur ! C’est donc une société de
refinancement qui empruntera les capitaux dont les banques ont besoin, avec la
garantie de l’Etat ; en contrepartie de ces liquidités, les banques
donneront à l’Etat des actifs. Cette société pourra intervenir dans la limite
de 320 milliards d’euros. Ce n’est pas de l’argent que l’Etat va sortir de son
chapeau, mais qu’il va devoir emprunter, se faisant ensuite rémunérer par les
banques.
Par ailleurs, l’Etat
pourra venir en aide aux banques en difficultés, dans une limite de 40
milliards. Cette somme, elle, sortira du budget de l’Etat, au fur et à mesure
des besoins. La dette publique va à coup sûr augmenter, ce ui va limiter nos
marges de manoeuvre. Mais dans l’urgence, des mesures fortes et concertées en
Europe s’imposaient. Ce plan a été inspiré par le Premier ministre anglais,
Gordon Brown, et mis en œuvre dans chaque pays européen, selon des modalités à
peu près semblable (100 milliards en Espagne, 480 milliards en Allemagne, 636
milliards au Royaume Uni). Le succès personnel de N. Sarkozy est donc très
limité en la matière : sa tentative de G4, la semaine dernière, a échoué.
Le groupe socialiste
a décidé de s’abstenir sur ce projet, pour la bonne raison qu’il ne dit rien
des exigences à porter envers ceux qui sont responsables de la débâcle
financière (les dirigeants des banques, les traders et tous les adeptes du
capitalisme financier), et qu’il est muet sur les conséquences économiques de
cette situation. Un vote favorable ne m’aurait pas dérangée : il faut
remettre de l’ordre dans la planète finance pour pouvoir enrayer la
contamination de la crise à l’économie réelle. Mais c’est bien ce risque là qui
doit d’abord nous inquiéter.
Notre économie,
fragilisée par la politique de N. Sarkozy, s’enfonce à son tour dans la crise.
La récession est là, le chômage repart, la consommation stagne, la confiance a
cédé le pas à l’inquiétude. Tout cela ne vient pas de la crise financière, mais
d’une politique économique contre-productive menée depuis 20 mois. La crise
financière accélère le processus de dégradation.
Il me semble que
l’exigence de la gauche doit se porter de ce côté : l’Etat, qui a volé au
secours des banques – pour garantir les prêts, sans lesquels il n’y a plus
d’économie viable – doit engager une politique sociale volontariste et revoir
sa feuille de route économique. Il n’est pas sérieux de répondre au
ralentissement de la demande par l’annonce que le travail du dimanche sera
facilité ! Les salaires sont trop bas pour permettre la
consommation ; les entreprises, surtout les PME, ne peuvent pas investir.
Ce sont les deux volets d’une politique de relance : soutenir la
consommation, aider les entreprises qui investissent en baissant leurs impôts
tout en augmentant ceux des entreprises qui privilégient la rente. C’est sur ce
terrain économique et social que les réponses du Gouvernement sont attendues.
Dans l’urgence.
Trois articles consacrés aux activités de Marisol Touraine sont à lire aujourd'hui dans la Nouvelle République.
Cliquez ici pour lire l'article consacré à l'insertion et à la formation professionnelle pour les jeunes défavorisés.
Cliquez ici pour lire les articles consacrés à l'inauguration de la station d'épuration de Saché et à l'inauguration du salon des Collectionneurs de Monts.
Cliquez ici pour voir les photos de l'inauguration à Saché et ici pour voir les photos de l'inauguration à Monts.
Marisol Touraine est de nouveau intervenue, mardi 7 octobre, au nom
du groupe socialiste, lors de la poursuite de l'examen du projet de loi
portant généralisation du revenu de solidarité active et réforme des
politiques d'insertion, notamment sur la question de son financement.
Cliquez ici pour lire l'intégralité de ses interventions.
Cliquez ici pour lire l'intégralité des débats.
Vous pouvez consulter ici l'article que La Renaissance Lochoise consacre à la réunion publique de
compte-rendu de mandat qu'a organisé Marisol Touraine à Ligueil, le
30 septembre dernier.
Alors candidat à
l'élection présidentielle, Nicolas SARKOZY éprouvait
un engouement qui semble étrange aujourd'hui, à
entendre ses déclarations contre le capitalisme financier,
pour le crédit hypothécaire, autrement dit les
subprimes !
Ci-dessous les
propositions de Nicolas SARKOZY issues de l'abécédaire
de ses propositions sur le site de l'UMP.
Crédit
hypothécaire
Les ménages
français sont aujourd’hui les moins endettés
d'Europe. Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment,
c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir, qui doute de
ses atouts, qui a peur du lendemain. C'est pour cette raison que je
souhaite développer le crédit hypothécaire pour
les ménages et que l'Étal intervienne pour garantir
l'accès au crédit des personnes malades.
Je
propose que ceux qui ont des rémunérations modestes
puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.
Il faut réformer
le crédit hypothécaire. Si le recours à
l’hypothèque était plus facile, les banques se
focaliseraient moins sur la capacité personnelle de
remboursement de l’emprunteur et plus sur la valeur du bien
hypothéqué. Ceci profiterait alors directement à
tous ceux dont les revenus fluctuent, comme les intérimaires
et de nombreux indépendants.
Marisol Touraine est de nouveau intervenue, lundi 6 octobre, au nom du groupe socialiste, lors de la poursuite de l'examen du projet de loi portant généralisation du revenu de solidarité active et réforme des politiques d'insertion.
Cliquez ici pour lire l'intégralité de ses interventions.
Marisol Touraine a cosigné avec Christian Paul, Président de la mission d’information sur l’offre de soins sur l’ensemble du territoire, et Marie-Odile Bouillé, une contribution sur l'offre de soins.
Cliquez ici pour lire l'intégralité de la contribution.
Marisol Touraine a donné jeudi 2 octobre un entretien à TV Tours
concernant la réforme des collectivités territoriales qui pourrait toucher le Département.
Marisol
TOURAINE est de nouveau intervenue, mardi 30 septembre, au nom du groupe socialiste lors de la reprise de l'examen du projet de loi portant
généralisation du revenu de solidarité active et
réforme des politiques d'insertion.
Cliquez ici pour lire son intervention sur l'article 9 du projet.
Vous pouvez consulter ici l'article que La Nouvelle République consacre à la visite que Marisol Touraine a effectuée au territoire de vie sociale lochois.
Vous pouvez consulter ici l'article consacré à l'inauguration du nouvel atelier de fumage de saumon de Descartes.
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