Marisol Touraine a participé, samedi 21 mars, à l'inauguration de la rue des A.F.N. à Orbigny.
Marisol Touraine a participé, samedi 21 mars, à l'inauguration de la rue des A.F.N. à Orbigny.
Marisol Touraine était, mercredi 25 mars, l'invitée de "Ça vous regarde" sur LCP.
Le 23 février dernier, le ministre de
l'agriculture, Michel BARNIER, a annoncé les mesures de mise en oeuvre de la
réforme issue du bilan de santé de la PAC. De très nombreux agriculteurs ont
exprimé leurs inquiétudes à la députée face à ce nouveau dispositif de
répartition des aides.
Après avoir consulté l'ensemble des organisations professionnelles de l'Indre-et-Loire et pris connaissances des données relatives à notre département, Marisol TOURAINE est convaincue que, si certains des objectifs de la réforme peuvent être partagés, par exemple la volonté de rééquilibrer les aides en faveur de l’élevage ovin et caprin, de l’agriculture biologique et des zones fragiles, son application en l'état aurait des conséquences catastrophiques pour le revenu de beaucoup d'agriculteurs de notre département, comme de tous ceux situés en zone intermédiaire. Cela est inacceptable.
En effet, dans le cadre de cette réforme, le ministre a décidé de prélever l’ensemble des « primes cultures » perçues par les exploitants et d’en transférer les 14/25ème (600 millions d’€) au profit de l’herbe. L'utilisation du solde de 11/25ème n'est pas encore décidée. Ce nouveau dispositif pénalise les exploitations dont le rendement est inférieur à la moyenne nationale, ce qui est le cas dans les zones dites pour cette raison intermédiaires.
Marisol TOURAINE demande, pour éviter la diminution des revenus des agriculteurs de ces zones comme l’Indre-et-Loire, que le Gouvernement s’engage à moduler les mécanismes de redistribution de ces 11/25ème afin de rétablir l’équité entre les différents types d'exploitations et entre les territoires.
Cliquez ici pour lire la lettre au ministre de l'agriculture.
Les dernières semaines ont été très chargées, dominées par la discussion de la loi sur l'hôpital et la santé (loi dite HPST). J'ai veillé à vous tenir informés de mon activité, mais j'avais un peu abandonné mon clavier. Il fallait bien une journée de mobilisation et de manifestations pour que je reprenne la plume électronique ! Je le fais avec plaisir, car je ne dirai jamais assez que ce blog me sert aussi à mettre mes idées au clair, à maintenir le contact avec vous.
La loi HPST, d'abord. Son examen s'est achevé par son vote solennel, hier, dans une relative indifférence. Je le regrette et m'en inquiète. Avec l'emploi et l'éducation, la santé est sans doute l'un des sujets de préoccupation majeurs des Français, trop souvent traité de manière technocratique. Depuis des années, on ne parle que du déficit de la sécurité sociale – et il faut évidemment en parler, ce n'est pas une petite affaire- ; mais la politique de santé ne peut se réduire à une question comptable ! Or, au lieu d'une grande loi garantissant l'égalité d'accès aux soins, Roselyne Bachelot s'est contentée du service minimum, muselant l'hôpital public et n'apportant aucune réponse de fond au défi urgent des déserts médicaux. Je n'y reviens pas, ce blog est plein des débats de l'Assemblée. Un point cependant : que penser d'un Gouvernement qui, à plus de 4heures du matin, le dernier jour de séance, fait voter par les quelques députés présents l'annulation d'amendements adoptés à l'initiative de la gauche, quelques semaines auparavant ? Pas beaucoup de bien, franchement. La gêne était palpable à droite aussi, dont certains élus se sont finalement abstenus.
Le mouvement social, ensuite. Les manifestations ont été nombreuses, partout en France. Retenue à Paris, j'ai défilé dans la capitale, et non à Tours. On me dit que la foule y était sans doute plus nombreuse que le 29 janvier dernier. La colère est palpable, l'inquiétude aussi. Le Gouvernement ricane, et nous oppose « l'exception française » : pourquoi manifester face à une crise mondiale, alors que les autres Européens, soumis à un aussi rude régime, ne le font pas ? L'argument est habile, il n'est pas recevable. D'abord, parce que rien n'oblige à l'uniformité sociale. Il y a des cultures politiques et sociales, et personne ne songe à uniformiser nos systèmes éducatifs, de sécurité sociale ou nos régimes constitutionnels ! La culture de la protestation est forte en France, où elle s'est développée avec et face à un régime politique dominé par l'Etat, qui laissait peu de place à la société civile. Dans les pays où la culture de la négociation sociale est forte, les manifestations sont moins nombreuses. Mais avant de lâcher la proie pour l'ombre, encore faudrait-il que le MEDEF aussi prenne exemple sur les patronats des autres pays, et n'oppose pas systématiquement une fin de non recevoir aux revendications syndicales. Les traiter de démagogiques n'est assurément pas, de la part de Laurence Parisot, un signe d'intelligence sociale !
Ensuite, la France a un modèle très particulier, qui accorde une place importante au service public. C'est ce système qui est mis à mal par la mondialisation économique, alors même que la crise en démontre les vertus. Les Français ont donc raison de se mobiliser pour le sauvegarder, ce qui ne signifie pas qu'il ne doive pas évoluer. Mais, on le sait bien, pour le Gouvernement la réforme du service public signifie souvent sa suppression. La force du mouvement actuel tient à ce que les salariés du privé aussi apportent leur soutien à un modèle de société qui reconnaît une place importante au service public.
Enfin, je ne vois pas au nom de quoi il faudrait accepter sans broncher les comportements indécents de certaines entreprises. La révolte a du bon !
Ce qui m'amène au chiffre du jour : grâce au bouclier fiscal, en 2008, 834 contribuables, dont le patrimoine est supérieur à 115,5 Millions d'euros, ont reçu un chèque du fisc d'une valeur moyenne de 368 000 €. Pas mal, non ? Tout simplement scandaleux.
Un dernier mot sur le retour de la sécurité dans le discours gouvernemental. Le réflexe de N. Sarkozy a quelque chose de pavlovien. Sa politique est un échec absolu, les statistiques le montrent. Au-lieu d'en changer, il profite de chaque nouvel incident grave pour donner un tour de vis répressif supplémentaire à sa politique. J'aurai l'occasion d'y revenir. Mais je voudrais dénoncer l'instrumentalisation qui est faite de ces événements : est-ce un hasard si le Président de la République a annoncé des mesures pour lutter contre les violences commises en bande hier, soit la veille de manifestations importantes ? Je ne le crois pas. Face à la crise économique et sociale, pour masquer l'échec de sa politique et l'absence de réponse aux inquiétudes des salariés, N. Sarkozy va jouer à nouveau des peurs face à l'insécurité. première des libertés, la sécurité des Français mérite mieux que cela ! car, en attendant, les habitants des quartiers sensibles, eux, ne voient aucune amélioration à leur tranquillité quotidienne.
Nicolas SARKOZY a annoncé hier, lors d'un déplacement à Gagny (Seine-Saint-Denis), des mesures destinées à lutter contre les violences commises en bande ou à l'intérieur des établissements scolaires.
Le Parti socialiste exprime son étonnement devant le moment choisi par le Président de la République et regrette l'instrumentalisation encore une fois faite des problèmes de sécurité dans notre pays. A l'évidence, N. Sarkozy se saisit des violences urbaines qui ne cessent d'augmenter pour tenter de faire diversion, au moment d'un mouvement social considérable. Cette attitude est choquante car elle ne présage en rien d'une réponse adaptée à l'insécurité qui existe dans certains quartiers et jusques dans les établissements scolaires, et qui se développe depuis le déclenchement de la crise.
De fait, fidèle à sa méthode, N. Sarkozy se contente d'annoncer le durcissement de l'arsenal répressif : or c'est cette même politique, mise en place depuis 2002, qui a échoué. Preuve en est la multiplication des actes d'une violence inouïe observée ces derniers temps : forces de l'ordre agressées, commissariat criblé de balles, recours aux armes à feu...Qu'est-ce que cela sinon le signe de l'échec sur toute la ligne de la politique de N. Sarkozy ?
le Parti socialiste réaffirme sa condamnation ferme de tous les actes de violence, commis notamment dans certains quartiers et dont les premières victimes sont leurs habitants. L'annonce du déploiement d'unités territoriales laisse perplexe, au vu des résultats obtenus par celles déjà déployées, sans moyens. Le Parti socialiste appelle au rétablissement d'une police de proximité, dotée de moyens stables et conséquents permettant à ces unités d'être présentes au sein même des quartiers sensibles et d'y nouer des liens de confiance avec la population.
Le Parti socialiste condamne également la spirale répressive engagée qui doit conduire à la création d'un nouveau chef d'incrimination pénale punissant de 3 ans d'emprisonnement l'appartenance « en connaissance de cause » à une bande. Au-delà du caractère flou des termes employés, qui en rendra l'application problématique, cette démarche exclusivement répressive ne paraît pas susceptible d'enrayer un phénomène fortement enraciné dans certains quartiers.
Seule une politique globale de sécurité, alliant répression et prévention dans les quartiers, prenant en compte les situations économiques et sociales dégradées qui y existent, associant l'ensemble des acteurs locaux, politiques et associatifs, pourra donner des résultats. N. Sarkozy prend la responsabilité d'accroître le risque de ghettoïsation de certains quartiers.
Marisol TOURAINE
Secrétaire nationale du Parti socialiste à la sécurité
Communiqué de Marisol TOURAINE, Secrétaire
nationale à la sécurité et Marianne LOUIS, Secrétaire nationale à la politique
de la ville
De violents affrontements ont opposé, ce week-end encore, les forces de Police à des jeunes, aux Mureaux. Des jets de projectiles et des tirs ont fait 10 blessés parmi les policiers. Le Parti socialiste condamne fermement ces actes qui viennent conforter la spirale de la ghettoïsation et de la violence pour des milliers de femmes et d’hommes.
Cet épisode, qui s’inscrit dans une série hélas quasi hebdomadaire, d’actions et de réactions violentes, parfois même avec des armes à feu, qui montre que les tensions sont très vives dans certains quartiers et connaissent une réelle accélération depuis l’entrée en crise.
Le Parti socialiste fait part de sa profonde inquiétude face aux risques d’embrasements préoccupant dans un contexte d’aggravation de la crise sociale, d’abord pour les plus précaires, de lenteurs, voir de reculs, dans la mise en œuvre des programmes de rénovation urbaine et de mise en péril du tissu associatif , qui favorise pourtant dans les quartiers le lien social, l’accès aux droits, l’accompagnement social au logement, l’accès à l’emploi, et à la formation, le soutien scolaire…
Plus qu’une politique de la ville, gravement mise à mal par la droite et ses dissensions internes, le Parti socialiste appelle à une vraie «politique de solidarité urbaine et humaine» construite dans le temps avec les collectivités locales par un «pacte de solidarité urbaine» comprenant des objectifs chiffrés, des mesures de péréquation financière et par une confiance retrouvée et une ambition partagée avec le tissu associatif qui intervient au cœur des quartiers.
Depuis sept ans, la droite s’avère incapable de proposer et de mettre en œuvre une réelle politique de sécurité et de tranquillité efficace pour tous les citoyens. Après avoir fait de la suppression de la police de proximité un fait de gloire en tant que ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy laisse Michèle Alliot-Marie re-développer des unités territoriales de quartier, sans leur donner de moyens.
Le Parti socialiste regrette également, l’instrumentalisation permanente des questions de sécurité, alors même que nos forces de sécurité ont besoin d’être confortées et soutenues durablement dans leurs missions d’observation, de prévention et d’intervention.
L’efficacité de la lutte contre l’insécurité appelle une démarche globale et une continuité d’action fondée sur la précocité de la prévention et sur une sanction mesurée, appliquée rapidement et accompagnée.
Seul le rapprochement au quotidien des forces de
police et la population permettra d’apporter des solutions durables. Cela passe
par la mise en place d’effectifs importants et stables à l’intérieur même des
ensembles urbains, dont les habitants sont les premières victimes des incidents
violents qui s’y déroulent.
Marisol Touraine était à Chambray-lès-Tours, vendredi 13 mars, pour l'inauguration de la maison du tourisme vert et samedi 14 mars, pour les 1ères journée multimédia et informatique.
Cliquez ici pour lire le compte-rendu de l'inauguration paru dans la Nouvelle République de ce jour et ici pour lire l'article relatif aux journées multimédias.
Marisol Touraine, au nom du groupe socialiste, radical et citoyen, est intervenue mercredi 18 mars pour expliquer le vote contre le projet de loi "Hôpital, patients, santé et territoire".
Marisol TOURAINE, au nom du groupe socialiste de l’Assemblée nationale, participera à la Commission sur la politique de la jeunesse réunie par Martin Hirsch.
Avec une soixante de membres, dont des représentants de tous les syndicats salariés et étudiants, des chambres consulaires, des collectivités locales et des associations, mais aussi de parlementaires et d’experts, cette commission participera à la rédaction d’un Livre vert de propositions sur l’emploi, l’orientation, la santé, le logement et la citoyenneté.
Marisol TOURAINE entend participer pleinement et agir au sein de cette commission pour que les propositions soient à la hauteur des enjeux, notamment au niveau des moyens financiers qui seront alloués pour lutter contre le malaise qui touche la jeunesse et ne se contentent pas de quelques mesures sans portée réelle.
Cliquez ici pour lire la composition de la commission.
A la suite de l'annonce des statistiques de la délinquance pour l'année 2008, Marisol Touraine, secrétaire nationale du Parti socialiste à la sécurité, a publié dans La Revue Socialiste un article sur les "défis et enjeux d'une politique de sécurité".
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