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Marisol Touraine a participé, samedi 20 décembre, à l'inauguration du stade multisports et de la rénovation des jeux pour le jeunesse à Esvres-sur-Indre.
Marisol Touraine a participé, vendredi 19 décembre, à l'inauguration du centre de balnéothérapie de Loches.
Le projet d'A10 bis refait surface ! Dans le cadre de l'élaboration prochaine du schéma national des infrastructures et des transports le Préfet de l'Indre-et-Loire a engagé une démarche de consultation des élus concernés. Lors d'une première réunion organisée à la préfecture de Tours au mois de septembre dernier, les services de l'Etat ont fait un état des lieux de ce dossier et présenté plusieurs hypothèses de tracé.
Le projet un temps imaginé d'un doublement de l'A 10 sur une grande partie de son tracé est aujourd'hui fortement remis en cause par la loi sur le Grenelle de l'environnement. En revanche, le contournement de l'agglomération tourangelle demeure un objectif à traiter, compte tenu de l'engorgement de l'autoroute dans la traversée de l'agglomération et des nuisances que cela provoque pour les communes concernées, par exemple Saint-Pierre des Corps.
Mais si le principe d'un contournement autoroutier de l'agglomération peut être acté, un projet de réalisation d'autoroute entièrement neuve ne rentrerait pas dans les critères de la loi Grenelle. Il est donc impératif de réfléchir à un contournement visant à améliorer les déplacements tous modes confondus dans l'agglomération et à diminuer les nuisances pour les riverains de l'A10 actuelle.
Trois hypothèses de tracé ont été proposées par les services de l'Etat :
* Un tracé de 35 km entre l'A10 et l'A85, loin
de l'agglomération, à la limite est du département, qui ne permettrait pas la
requalification de l'A10 dans la traversée de Tours (c'est à dire son
déclassement en voie urbaine).
* Un tracé intermédiaire entre Montlouis et
Amboise de 20 km entre l'A10 et l'A85 qui pose également le problème de la
requalification de l'A10.
* Un tracé très proche de l'agglomération avec seulement 15 km entre l'A10 et l'A85, dans le prolongement du boulevard périphérique. Cette configuration permet la requalification de l'A10 mais pose le problème du mélange des flux de circulation.
A la suite de cette réunion, le Préfet a souhaité recueillir la position des élus concernés sur ce projet.
Cliquez ici pour lire la lettre que Marisol
TOURAINE a adressée au Préfet pour lui faire part de son avis.
Marisol TOURAINE participera ce soir à 19h30 à l'émission le "Pile et Face" sur La Chaîne Parlementaire. Elle débattra avec Benoist Apparu, député UMP.
L'émission sera rediffusée ce jeudi soir à minuit, vendredi 19 décembre à 13h15 et samedi 20 décembre à 10h00.
Cliquez ici pour revoir l'émission.
Marisol Touraine a participé, samedi 13 décembre, à la Sainte-Barbe du Val de l'Indre organisée à Sorigny et à l'inauguration du marché de noël de Chambray-lès-Tours.
Marisol Touraine a participé, jeudi 11 décembre, à une réunion à la mairie de Cormery sur le problème de la traversée des poids-lourds dans la commune.
Cliquez ici pour lire l'article que La Nouvelle République consacre à cette réunion.
La presse s’en est
largement fait l’écho :
un téléfilm a été tourné sur la promotion Voltaire de l’ENA, qui compte
plusieurs membres devenus des acteurs politiques de premier plan : Renaud
Donnedieu de Vabres, Michel Sapin, Dominique de Villepin , François Hollande
et, bien sûr, Ségolène Royal ! Bientôt diffusé, ce film a donné l’idée aux
animateurs du ciné club de l’Institut d’Etudes de Politiques de Paris, de le
projeter en avant-première et d’organiser un débat sur l’ENA avec…des énarques
ayant réussi dans différents domaines !
Tout était prêt et la
séance devait avoir lieu mercredi prochain. Mais voilà que l’un des étudiants reçoit, de bon matin,
un coup de téléphone furieux de l’ENA, dont le directeur s’offusquait qu’un tel
débat ait lieu sans lui d’abord, et que le film soit projeté à Sciences Po. (il
n’est soit dit en passant pas très étonnant que Sciences Po s’amuse de ce genre
de téléfilm, puisque l’IEP reste la principale voie de passage vers l’ENA).
Coup de fil étonnant mais le suivant l’est davantage encore : le cabinet
du ministre de la fonction publique en personne qui intimait l’ordre de ne pas
projeter le film.
Les étudiants ont
repoussé la séance,
mais avouent leur incompréhension face à un tel déploiement de force politique.
Tout ça pour eux ? L’explication ne va pas de soi. A moins qu’il ne
s’agisse d’une bonne manière faite au Président de la République, qui
apprécierait peu ce téléfilm à la gloire de ses opposants, de droite comme de
gauche !
Drôle
d’époque, vraiment…
J’ai cosigné, avec 122 députés de gauche, une tribune dans Libération « Yes week-end ! » pour réaffirmer notre opposition au projet du Gouvernement de libéraliser le travail dominical, projet contesté à l’intérieur même de la majorité. De nombreuses raisons m’amènent à refuser ce projet.
Des raisons économiques. Une telle mesure serait en effet contre-productive économiquement. Ce serait une grave erreur de penser que c’est le temps qui manque aux Français pour remplir leurs caddies. Ce n'est pas en faisant travailler les salariés le dimanche que l'on relance l'économie : ce qui sera acheté ce jour là ne le sera pas en semaine. Cette mesure, qui n’apporte aucune réponse pour relancer la consommation, ne peut qu’aboutir à fragiliser les petits commerces de proximité au profit des grandes surfaces.
Des raisons sociétales. Ce projet repose sur une profonde injustice sociale. Alors que les inégalités et les écarts de revenus progressent comme jamais dans notre pays, la droite entend consacrer de nouvelles inégalité entre ceux qui auront le loisir de profiter de leur temps libre et leurs enfants, et ceux qui n’auront d’autre choix, pour nourrir ces enfants, que de renoncer à passer du temps avec eux. Une fois de plus, ce sont les salariés précaires et à temps partiel et en particulier les femmes, qui devront sacrifier un peu plus de leur liberté au nom du volontariat.
Il est nécessaire de refuser cette approche "marchandisée" de la société, dans laquelle la consommation règne en maître. Nous avons besoin, collectivement, d'un jour consacré à autre chose que le travail ou la consommation, qui permette à chacun, selon ses valeurs propres, de mettre en oeuvre ses projets.
Le Gouvernement pour le moment
recule, mais Nicolas Sarkozy, lors de sa rencontre mardi 9 décembre avec
les députés UMP, a réaffirmé l’importance qu’il accordait à cette "liberté". Il
convient donc de rester vigilant.
Cliquez ici pour lire la tribune parue dans Libération.
Cliquez ici pour lire la liste des signataires.
Samedi dernier, le Conseil national du Parti socialiste a mis un terme définitif à son Congrès, en procédant au vote des instances de la direction et à l'adoption d'un texte d'orientation politique. Le climat n'était pas serein, et c'est regrettable. Il n'est pas utile, me semble-t-il, de chercher à savoir qui porte la responsabilité de l'absence des amis de Ségolène ROYAL des instances dirigeantes, les uns reprochant à Martine AUBRY de n'avoir fait aucune proposition sérieuse ce que celle-ci conteste. Le PS a désormais une première secrétaire et, comme je l'ai déjà dit, son échec serait celui de tout notre parti. Personne, me semble-t-il, n'a intérêt à la poursuite des affrontements.
L'instance politique de décision, le Bureau national, est composé de 54 membres représentant de manière strictement proportionnelle les motions présentées au Congrès. Toutes les sensibilités politiques y sont donc présentes. J'y siégerai au titre de la motion A. J'y avais siégé entre 1997 et 2005 déjà, et je suis heureuse, je l'avoue, de m'y retrouver pour participer aux débats politiques qui servent à définir l'orientation des socialistes sur les grands sujets.
Ensuite, la première secrétaire, Martine AUBRY, a composé son équipe de direction au quotidien, en fonction des accords politiques qui ont été établis. La lecture de certaines réactions, dans la presse locale, m'amène à préciser certains points. Comme vous le savez, la motion A, menée par Bertrand Delanoë, était composée de trois tendances : B. Delanoë et ses proches bien entendu, mais aussi F. Hollande et ses amis et, enfin, les strauss-kahniens qui se sont regroupés autour de Pierre Moscovici., comme moi-même. Devant l'échec de toutes les tentatives pour trouver un accord de synthèse à Reims, la motion A a décidé de ne pas appeler collectivement au soutien d'une candidate au poste de Premier secrétaire mais de laisser à chacun le soin de se déterminer : B. Delanoë a choisi de soutenir Martine Aubry ; comme Pierre Moscovici, je n'ai moi-même donné aucune consigne de vote. L'élection de Martine Aubry nous a amenés à définir une ligne de "loyauté et liberté", loyauté à la première secrétaire, car, encore une fois, son échec serait celui de tous les socialistes ; liberté, car dans une direction large, allant de Benoît Hamon à Harlem désir, nous n'entendons pas renoncer à notre engament pour un réformisme de gauche, radical et assumé.
Le choix de loyauté, la volonté que la direction réussisse, supposaient que Besoin de gauche, le mouvement qui rassemble les strauss-kahniens réunis autour de Pierre Moscovici, participe à l'équipe de direction de Martine Aubry. Ne pas le faire aurait signifié l'affichage d'une défiance qui n'est pas la nôtre à l'égard de Martine Aubry. Pierre Moscovici ne siégera pas au secrétariat national, je le ferai, non par volonté de me « placer » à tout prix – j'ai déjà été secrétaire nationale, de 1997 à 2005, et je sais l'exigence de travail que cela représente, la frustration aussi que cela peut parfois impliquer – j'y siégerai parce qu'avec mes amis, nous ne sommes pas dans une quelconque opposition à Martine Aubry, et que nous tenons à le traduire en actes.
Certains camarades tourangeaux s'étonnent que la motion A ait, dans ces conditions, soutenu les royalistes et Jean-Patrick Gille en Indre-et-Loire. Je m'étonne de leur étonnement et leur conseille de s'assurer que dans toutes les fédérations, les directions fédérales soient le décalque de ce qui se passe nationalement. Évidemment non ! On peut le regretter : mais c'est un fait, les alliances locales se font aussi en fonction de considérations locales !
En tout cas, je souhaite que l'apaisement revienne et que nous puissions collectivement travailler à rebâtir la voie de l'alternance. Ce sera long, difficile, beaucoup parient sur notre échec. Je ne serai pas de ceux là !
Marisol Touraine participera mardi 9 décembre à 16 h 00 à l'émission "La séance continue", sur La Chaîne Parlementaire.
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