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Marisol TOURAINE était hier l'invitée de Bruno DUVIC, pour le journal de18h00 d'INTERSOIR. Elle est revenue à cette occasion sur la question des retraites.
Cliquez ici pour réécouter l'émission.Marisol Touraine a présenté, jeudi 21 janvier, ses voeux pour 2010, à la salle Roger Avenet de Truyes.
Cliquez ici pour lire l'article paru dans La Nouvelle République.
Dimanche
après-midi d’hiver, que je n’aime décidément pas. Du travail à terminer
m’empêche de combler mon retard cinématographique, qui s’accumule. Les films
attractifs ne manquent pas, en ce moment : j’ai beaucoup d’envies et peu
de temps. Bizarrement, j’arrive plus facilement à aller au théâtre ou à
l’opéra : obligée de réserver à l’avance, j’essaie autant que faire se
peut de tenir ces rendez-vous pour moi nécessaires. Les spectacles ne m’offrent
pas tant du divertissement ou de l’évasion, même si cela fait du bien ;
ils me proposent une autre manière de voir le monde, de regarder la vie, les
gens.
Parmi
les préoccupations à l’ordre du jour en 2010 : le verrouillage de la
justice et, sans doute, des médias. Le mandat du président de France 2 vient à
expiration cet été ; il appartient désormais au président de la République
de nommer son successeur. Face aux sondages en berne, à l’échec de sa politique
et la défiance des Français, N. Sarkozy pourrait être tenté de « faire un
coup », en nommant une personnalité people qui lui garantisse en même
temps une reprise en mains de l’audiovisuel public. Un Frédéric Mitterrand pour
le petit écran, en somme.
Le
mois de janvier voit défiler les cérémonies de vœux, autant de rituels qui
permettent de se retrouver, d’échanger autour d’une galette que personne n’ose
plus appeler des rois (pourquoi ?) et d’un verre de pétillant. Les
élus font le point sur les projets réalisés et ceux à venir, leurs administrés
font connaître leurs attentes. Mais les vœux, c’est tout autre chose que ces
informations partagées. Car chaque commune, chaque cérémonie a son style, ses
arrière-pensées, ses objectifs inavoués.
Au
cours des dernières semaines, j’ai participé à une quinzaine de cérémonies,
toujours avec plaisir. J’ai pu remettre des médailles à des élus ou des
citoyens pleinement engagés dans la vie associative ; découvrir les palmarès des maisons les mieux
fleuries de la commune ; admirer
des spectacles de danse, des projections de photos.
Et
puis j’ai aussi entendu les inquiétudes, très largement partagées, par-delà les
ancrages politiques, face aux réformes annoncées des collectivités territoriales
qui font peser une grande incertitude sur les ressources des communes et les
compétences futures des conseils généraux et des régions. Partout, cela a été
dit, simplement, avec préoccupation toujours, avec énergie parfois. Quelques
exceptions à la règle cependant, rares mais frappantes : ici, la lecture
d’une note directement arrivée de l’UMP, pour défendre les réformes. Le sourire
du maire rendait l’exercice rafraîchissant. Là, sans originalité il est vrai
puisque l’exercice se reproduit chaque année , une charge sans nuance ni
finesse contre le Conseil général, si virulente qu’elle en devenait vaine. Si
outrancière qu’elle en faisait naître les soupçons : mais que cherchait-il
donc, ce maire, à multiplier les faux-procès et accumuler les faux-semblants ?
La prochaine cérémonie de vœux apportera peut-être la réponse.
Tant
de haine, en tout cas, m’a réjouie. Les vœux ? Que du plaisir, je vous
dis….
Cliquez ici pour lire les articles parus sur ce sujet dans l'édition du 21 janvier 2010.
Marisol Touraine a participé, samedi 16 janvier, à la fête des travailleurs de Civray-sur-Esves.
Cliquez ici pour lire l'article paru à ce sujet dans La Renaissance Lochoise.
Marisol Touraine sera interviewée sur le sujet des retraites, mercredi 20 janvier, dans le journal de 18 h 00 de Beur FM.
Cliquez ici pour voir le site de la radio et écouter le journal en ligne.
Cliquez ici pour lire le compte rendu intégral de l'audition.
Hier soir, les députés ont
auditionné R. Bachelot sur la politique suivie face à la grippe A. Audition de
21 heures à minuit, au même moment que les vœux du président de l’Assemblée
nationale : ce n’était pas la foule des grands jours, certes, mais il y avait suffisamment de députés aguerris
pour titiller la ministre. J’en étais.
Je n’attendais pas grand chose, la déception n’est donc pas au
rendez-vous. Mais l’exercice, convenu en diable, n’a apporté aucun nouvel éclairage sur la manière dont a été
gérée cette crise.
Cet océan de paroles
convenues est regrettable : pourquoi ne pas dire, simplement, qu’une telle
crise appelle des tâtonnements, reconnaître des erreurs, proposer d’en tirer
des leçons pour l’avenir ? A cultiver l’opacité, le gouvernement autorise
toutes les suspicions, notamment sur ses liens avec l’industrie pharmaceutique.
A refuser de s’expliquer, les pouvoirs publics minent la confiance à l’évidence
fragile des Français dans les préconisations de santé publique qu’ils leur
adressent. Drapée dans sa dignité de
ministre bafouée, R. Bachelot a perdu une occasion de donner du souffle à son
action.
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