Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle sont très importants, au-delà de la seule qualification des deux « finalistes ». C’est d’abord un magnifique élan démocratique qui s’est manifesté le 22 avril 2007, effaçant le souvenir sinistre du 21 avril 2002 et témoignant d’un intérêt fort des Français pour la politique. Les électeurs ont voté en masse parce qu’ils ont eu conscience que notre pays était confronté à des choix décisifs et que le temps du renouveau politique et démocratique était nécessaire. Socialiste, je me réjouis évidemment de ce que la gauche rassemblée puisse, le 6 mai prochain, exprimer ses choix dans les urnes en votant pour Ségolène ROYAL. Je veux aussi souligner le beau score que celle-ci a réalisé dès le premier tour.
Car, à écouter certains commentaires, les jeux seraient faits et la candidate socialiste ne pourrait gagner. Je ne le crois pas car c’est oublier que les votes ne se résument pas à des calculs arithmétiques. Le rôle décisif des électeurs de François BAYROU n’a échappé à personne.
Il me semble que les électeurs dimanche dernier ont dit trois choses : d’abord, ils veulent le renouveau démocratique, c’est-à-dire qu’ils attendent de nouvelles pratiques politiques, plus respectueuses de ce qu’ils sont et de ce qu’ils pensent, plus interactives. Ensuite, ils aspirent à une société apaisée, qui se projette dans l’avenir au lieu de regarder son passé ; enfin, ils veulent que l’efficacité économique et la solidarité sociale se conjuguent au lieu de s’opposer. Sur ces trois terrains, Ségolène ROYAL a fait des propositions fortes. Elle incarne une gauche rénovée, en mouvement, qui se projette dans le siècle au lieu de ressasser les leçons de ses origines. Sa conviction profonde : la France doit engager des mutations importantes, mais ces mutations ne seront possibles que si elles sont négociées, discutées, partagées par les Français. La clé réside bien dans la conception de la démocratie et du pouvoir. Face à l’arrogance de N. SARKOZY, qui voit le pouvoir comme la raison d’être de son existence au point de vouloir réduire le rôle du Premier ministre à celui d’un chef de cabinet, Ségolène ROYAL propose une démocratie moderne, active. Alors que le candidat UMP doit répondre des échecs des gouvernements en place depuis 2002, seule Ségolène ROYAL porte la perspective d’un renouveau économique, social et démocratique profond.
Les électeurs de F. BAYROU auront à choisir entre deux candidats qui n’étaient pas initialement les leurs. Certains le feront avec conviction, d’autres avec hésitation. A ces derniers, il faut rappeler que si le premier tour permet de choisir, le deuxième doit servir à éliminer le candidat dont on ne veut pas. Qu’y a-t-il de commun entre l’appel à la rénovation politique lancé par F. BAYROU et l’autoritarisme du chef de l’UMP ? Comment concilier l’ouverture démocratique attendue par le président de l’UDF et le verrouillage partisan de l’UMP ? Peut-on imaginer que le libéralisme absolu du candidat UMP réponde aux attentes d’une démocratie juste et sociale prônée par les centristes ?
Ces élections marqueront un tournant : celui de la recomposition du champ politique français. Nouveaux défis, nouveaux enjeux, nouvelles personnalités, aussi, et cela compte. La France bouge, vibre, les Français se passionnent pour cette échéance : la mobilisation doit se poursuivre, et elle doit permettre la victoire de Ségolène !
Marisol Touraine sera présente à Ligueil, le Jeudi 03 Mai à 20h30, salle polyvalente pour défendre le pacte présidentiel de Ségolène Royal.
Le ministre des transports, D.Perben, a approuvé l'avant projet de la section Tours - Angoulème de la Ligne Grande Vitesse (LGV) Sud-Europe-Atlantique.
Cette approbation est préoccupante. Si le gouvernement se réjouit qu’une phase de consultation des collectivités ait eu lieu, il ne semble pour autant n’en avoir tenu aucun compte pour ce qui est de l’Indre-et-Loire. En effet, en dehors de la situation particulière de Maillé, qui ne donne lieu néanmoins à aucune proposition précise, le ministère n’a pas pris en considération les préoccupations exprimées par les collectivités et les associations, que ce soit par exemple dans la vallée de l’Indre ou dans les coteaux de Draché. Je m ‘étonne qu’il soit nécessaire de rappeler que les normes phoniques en vigueur devront être respectées : comment imaginer le contraire ? En revanche, les revendications concrètes et précises de couverture des tranchées passant en zone urbanisée dans le Val de l’Indre n’ont pas été retenues ; pas plus que celles d’une déviation pour respecter l’environnement troglodytique spécifique des coteaux de Draché. Quant aux compensations demandées en termes de développement local, elles n’ont été ni retenues ni même entendues.
J’exprime ma préoccupation au regard de la méthode adoptée et de l’avant-projet retenu. La démarche gouvernementale montre le peu de cas fait de notre département dans ce projet. Il démontre la nécessite d’une attitude plus démocratique et plus respe ctueuse des demandes et des attentes des habitants. Les consultations de principe ne sont d’aucune utilité ; seule compte la prise en considération effective des préoccupations exprimées par les collectivités et les associations.
Crédit image : www2.equipement.gouv.fr
Afin de fêter cet événement, j'ai le plaisir de vous inviter au verre de l'amitié, le Mercredi 11 avril à partir de 18 heures, 5 rue Quintefol à Loches.
A près de trois semaines du premier tour des présidentielles, Ségolène
ROYAL est venue à Tours. Ce fut un moment chaleureux, où nous avons pu
l’écouter présenter son Pacte présidentiel, apprécier sa détermination et la
force de ses convictions.
Une campagne est aussi faite de moments d’exception, et les meetings des candidats font, pour les socialistes, partie des rituels. Moments de rassemblement, de plaisir partagé, mais aussi de débats. La rencontre de mercredi n’a pas manqué à cette tradition, même si Ségolène renouvelle complètement les canons de l’exercice, préférant converser avec le public plutôt que de haranguer les foules. Son talent est celui-là : s’adresser à chacun, simplement, pour le convaincre après l’avoir écouté. Les débats participatifs avaient illustré la volonté de concevoir une démocratie moderne ; ses meetings affirment une personnalité singulière. Avec précision et conviction, elle a réaffirmé les fondements de sa campagne : l’ordre et la justice doivent être conciliés et non opposés, la reconnaissance du rôle des entreprises s’accompagne de l’affirmation de leurs responsabilités, la sécurité durable est une exigence qui passe par le respect intransigeant des règles de droit mais aussi par le respect de chaque citoyen et l’exemplarité des puissants,… Chacun est reparti avec le sentiment d’avoir participé à une rencontre rare, la besace pleine d’arguments et de propositions pour convaincre.
Car à trois semaines des élections, les jeux sont loin d’être faits. L’indécision domine, même si la candidature de F. Bayrou apparaît bien pour ce qu’elle est : une illusion d’optique, et Le Pen reste en embuscade. Sondages après sondages, qui constituent la drogue des campagnes électorales modernes, on assiste aux soubresauts de l’opinion, qui manifeste son intérêt pour telle proposition, son désarroi face à telle autre. L’une des grandes nouveautés de cette campagne tient à deux choses : d’abord, les candidats, même s’ils occupent le devant de la scène politique depuis plusieurs années, restent mal connus, ce qui alimente les spéculations ; ensuite, le débat ne s’est encore cristallisé sur aucun sujet, ce qui amène à une confrontation générale des projets qui peut parfois sembler manquer de précision et encourage les dérapages comme l’exploitation éhontée par la droite de la violence qui s’est déroulée à la gare du Nord.
Dans ce contexte, les atouts de S. Royal sont grands. Elle n’a pas varié,
elle a maintenu le cap de ses engagements et de ses convictions, alors que
Sarkozy est adepte du grand écart, citant un jour les héros de la gauche
moderne pour se vautrer le lendemain dans un nationalisme de la pire espèce. En
butte à des interrogations « machistes » sur sa capacité de gouverner, elle a
fait la preuve de sa ténacité et de son autorité. Sur le plan des idées, elle
porte à la fois les grandes valeurs de la gauche : justice sociale,
émancipation individuelle, rôle de la culture et de l’éducation, et en
renouvelle la portée en faisant preuve d’un réalisme économique bienvenu et
d’une attention aiguë aux questions de sécurité et de société.
Rien n’est joué, c’est la seule chose que disent aujourd’hui les sondages et les enquêtes d’opinion. La France a besoin d’un grand changement social, elle aspire au renouvellement démocratique, elle espère une voix forte pour lui rendre confiance en elle-même et en son avenir. Cette voix, aujourd’hui, est celle de Ségolène ROYAL et d’elle seule.
Venez nombreux rencontrer Ségolène Royal le Mercredi 28 mars à 19h au Palais des Sports (Salle Grenon) à Tours.
Téléchargement du_programme_presidentiel.pdf
Téléchargement du_pacte_presidentiel.pdf
La semaine dernière a été inaugurée la maison de l’emploi à Montbazon. Sont ainsi regroupés en un même lieu l’ensemble des partenaires sociaux œuvrant pour l’insertion professionnelle des demandeurs d’emploi de la vallée de l’Indre. Nul ne saurait contester la nécessité de telles structures, pour autant il ne faut pas penser que la création de tels espaces serait la seule solution pour sortir du chômage. Seule une politique responsable peut y parvenir. Quand pendant cinq ans la droite n’a cessé de casser le droit du travail en proposant des contrats de plus en plus précaires ; aujourd’hui le CNE, demain le contrat unique proposé par un candidat de la rupture qui, pour le coup, s’inscrit dans une étrange continuité… Quand la baisse des chiffres du chômage est due en grande partie par des radiations massives et opportunes des listes de l’ANPE, on ne peut que considérer que les choses prennent une tournure assez préoccupante. N. Sarkozy estime que chacun doit pouvoir travailler plus, encore faut-il que chacun ait un travail ! Dans le même temps, j’assistai à l’inauguration des nouveaux locaux de l’épicerie sociale à Saint Pierre des Corps où certaines familles n’ont pas les moyens de se procurer les produits de première nécessité. Cette association et ses quinze bénévoles accomplissent un travail difficile et remarquable, mais si on ne veut pas se contenter de cette politique d’assistanat, il faudra donner à chacun les moyens d’être autonome et ce n’est certainement pas une droite de plus en plus libérale qui pourra y parvenir.
Lors de ma venue à Charnizay, j’ai rencontré, des agriculteurs travaillant dans différentes filières. De la discussion que nous avons eue, je retiens que seule une politique responsable, soucieuse de l’environnement, du consommateur mais aussi des conditions de travail des producteurs est en mesure de répondre aux inquiétudes que connaît aujourd’hui le monde agricole. Il me semble nécessaire en particulier d’encourager le développement d’une agriculture de qualité au lieu de subventionner les plus gros agriculteurs: il n’est pas normal que, dans le cadre de la PAC 80 % des subventions aillent à 20% des paysans. Mais la logique du système est implacable : plus on s’agrandit, plus on reçoit d’aides, alors qu’il faudrait au contraire fixer un plafond, puisque ces
aides ne sont plus aujourd’hui la contrepartie d’une production mais constituent une aide aux revenus. Les effets pervers sont terribles : difficultés pour les jeunes de s’installer (que ne facilitent pas les conditions actuelles de transmission des exploitations), diminution du nombre d’exploitations et de paysans. Cela ne favorise pas une agriculture soucieuse des conséquences sur l’environnement de l’utilisation de certains pesticides et par l’utilisation d’OGM : je prends nettement position pour un moratoire sur l’utilisation d’OGM dans les cultures de plein champ.
A l’occasion de cette journée, je vous invite à échanger autour de la question de la place des Femmes en politique : salle du château à Truyes à 20 heures, en présence de Martine Chaigneau, Maire de Souvigné, Conseillère Générale, et de Jean Claude Landré, Maire de Truyes, Conseiller Général.
Des forums du changement sont d’ores et déjà prévus dans la troisième circonscription, je vous propose de vous y retrouver pour poursuivre le travail commencé lors des débats participatifs.
Mercredi 14 Mars - 20h30
au Moulin de Veigné.
Forum du changement
Vendredi 16 mars - 20h30
au centre social, à Ligueil.
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