Les élections des 9 et 16 mars
prochains constituent la première occasion de donner un avertissement clair au
Gouvernement pour la politique qu’il mène depuis 8 mois. Il faut refuser le
fatalisme. Il est faux de croire qu’un vote massif pour les candidats de gauche
ne serait pas de nature à faire évoluer l’action du Gouvernement.
Cela serait faux pour deux
raisons.
La première est que le Président
de la République devra tenir compte du fort mouvement de mécontentement qui se
sera exprimé. En 2004, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, avait
déclaré à la suite de la défaite de son
camp aux élections régionales et cantonales, que le Président Chirac aurait du tirer
toutes les conclusions qui s’imposaient. Ce scrutin local avait néanmoins, selon
lui, des répercussions nationales. Il serait donc logique que si les Français
votent à gauche Nicolas Sarkozy s’applique à lui-même cette maxime.
La seconde est que si le résultat
des élections locales ne suffit pas pour définir ce que doit être la politique
du Gouvernement, elle doit être l’occasion d’installer des contre-pouvoirs
locaux plus solides et plus forts. Il nous appartient de donner à l’échelon
local les moyens de résister à la politique de l’État, notamment en matière de
désengagement des services publics.
Pour l’Indre-et-Loire, il faut
engager une politique résolue et nouvelle qui se fixe comme priorité la
solidarité entre tous les territoires de notre département. C’est un constat
amer que de dire aujourd’hui que le Conseil général d’Indre-et-Loire ne pèse
pas sur les grands dossiers qui préoccupent les Tourangeaux. L’actuelle
majorité départementale a réduit le Conseil général au « simple » rôle
d’un distributeur de subventions, aucun
projet, aucune politique d’ampleur n’ont
jamais été conduits.
Pour ces élections, le projet des
socialistes est clair.
Nous devons mettre en place une
réelle politique de solidarité entre les territoires et les personnes :
- Solidarité entre les territoires : le développement économique ne pourra
se faire que si les subventions accordées aux entreprises ne le sont qu’à la
condition de créer des emplois bien rémunérés et durables.
- Solidarité
entre les personnes en difficultés : par un meilleur accompagnement des
personnes vers l’emploi, par à un accès facilité au logement ou au transport.
- Solidarité
avec les familles : par la construction de nouveaux établissements
d’accueils pour les personnes âgées dépendantes.
Il sera de notre responsabilité
de contribuer à l’épanouissement de chacun dans sa vie quotidienne. Cela ne
pourra se faire qu’avec la participation de tous. C’est à cette seule condition
qu’un réel changement pourra se faire dans notre département.
Cette politique, nous devrons la
mettre en œuvre selon une méthode nouvelle : celle d’une démocratie
partagée, vivante, qui associe chacun aux décisions.
Télécharger le projet cantonal.
Plus d'informations : www.nouveausouffletouraine2008.fr
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