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François Hollande le 12 mars à Tours !

   François Hollande, Premier secrétaire du Parti Socialiste tiendra un meeting régional le 12 mars 2007 à 20h30, à la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville de Tours.

   Ce sera l’occasion pour le responsable socialiste de défendre le Pacte présidentiel proposé par Ségolène Royal sur la base des contributions déposées par les citoyens et des milliers de débats participatifs qui ont eu lieu à travers toute la France.

  Ce Pacte présidentiel constitue une centaine de propositions structurées en 9 grandes orientations :
- La confiance retrouvée ;
- Le pouvoir d’achat garanti ;
- Le travail pour tous ;
- La réussite éducative et culturelle ;
- La sécurité sociale ;
- La lutte contre toutes les formes de violence ;
- L’excellence environnementale ;
- Une République nouvelle ;
- Une France forte en Europe.

  Ces propositions sont le socle nécessaires pour relever le défi du changement.

   Des forums du changement sont prévus dans tous les cantons d’Indre-et-Loire. Retrouvez les dates en cliquant sur l’adresse suivante : http://www.parti-socialiste37.fr/article.php3 ?id_article=161.

Emplois-jeunes : ça marchait bien !

A l’occasion de ma visite à la Celle-Saint-Avant, j’ai rencontré une ancienne aide-éducatrice (emploi jeune) du Louroux. J’avais fait sa connaissance il y a quelques années lors de la présentation des projets pédagogiques de cette école. Aujourd’hui, elle est professeure des écoles, affectée à quelques kilomètres de chez elle. Elle m’a appris que les deux autres emplois jeunes de l’école du Louroux avaient suivi un chemin semblable : l’une est également devenue institutrice, l’autre est éducatrice. Dans la discussion, cette jeune femme m’a dit : « ça a bien marché, ce système (d’aide-éducateur) ; ça nous a mis le pied à l’étrier ».

  La droite a cassé les emplois jeunes, qui n’étaient pas, disait-elle, de vrais emplois. Ce jour là, dans la Touraine du Sud, j’ai eu la preuve concrète, vivante, que ça marchait. Et que ça marchait bien.

Territoires ruraux : ça bouge !!!

J’ai assisté le 9 février à l’inauguration de la bibliothèque, de l’école (refaite) et de logements à la Celle-Saint-Avant. Belles réalisations pour une commune rurale qui veut offrir à ses habitants des services attractifs. Cela m’a rappelé que, il y a quelques années à peine, lorsque je rencontrais les élus ruraux pour évoquer avec eux les attentes des familles, à l’égard de leurs enfants notamment, ils manifestaient un certain scepticisme : des garderies péri-scolaires, pour quoi faire ? Un accueil pendant les vacances ? Inutile. Aujourd’hui, ce temps est révolu, et c’est tant mieux. De nouvelles familles se sont installées à la campagne ; mais les parents travaillent rarement sur place, ils vont souvent jusqu’à Tours pour leur emploi. Alors, ils veulent que leurs enfants soient accueillis dans de bonnes conditions, avant et après la classe, pendant les vacances. Ils veulent que leurs enfants trouvent sur place des activités sportives et culturelles.

Les choses ont évolué, dans le bon sens. Et pourtant, dans les débats auxquels j’ai participé dans la Touraine du Sud, au cours des dernières semaines, ressort le sentiment d’un abandon. Les campagnes se sentent oubliées, alors même que leur population depuis quelques années augmente à nouveau. On parles des difficultés des quartiers urbains, sans voir que, bien souvent, les zones rurales sont confrontées, elles aussi, à la pauvreté, au manque de perspective pour les jeunes, à l’angoisse du lendemain. Bien sûr, la vie y est moins violente, les conditions d’habitat moins dégradées. Mais prenons garde à ne pas abandonner les territoires ruraux. Leur avenir n’est pas dans le retour au passé (la droite aime bien les images d’Epinal d’une France rurale paisible et solidaire…qui fait l’impasse sur la dureté de la vie d’alors) mais dans la promotion d’une véritable modernité rurale. Et, comme toujours, cela passe par la création d’emplois sur place…. 

L'État Sarkozy...

      Décidément, on ne change pas facilement les (mauvaises) habitudes du ministre de l'intérieur. La semaine dernière, on apprenait que les RG (renseignements généraux), qui théoriquement ne doivent plus s'occuper de politique, avaient fait une fiche sur un des conseillers de Ségolène Royal. Normal, nous dit le ministère de l'intérieur, puisque Bruno Rebelle -c'est son nom – a pris des positions en pointe dans le débat public. Sans doute est-ce la raison qui a poussé les RG à enquêter sur lui juste au moment où il annonçait son soutien à la candidate socialiste... Hasard encore si ces mêmes RG, - qui décidément ne s'occupent plus du tout de politique ! - ont décidé d'enquêter sur le frère de Ségolène....pile au moment où celle-ci annonçait son entrée en campagne ! Et c'est encore une coïncidence si, comme nous l'apprend la presse cette semaine, les RG avaient enquêté sur le patrimoine de Ségolène Royal et François Hollande au moment précis où des rumeurs se répandaient sur ce sujet par le biais d'internet !

      Tout cela est la marque de pratiques d'un autre temps. Les Français disent qu'ils veulent une campagne d'idées, de fond, et le ministre de l'intérieur ressuscite la police politique de la grande époque ! Nous avons connu l'État RPR, on nous a fait goûter aux charmes de l'État UMP, maintenant c'est l'État Sarkozy qui s'impose, insidieusement. Le candidat fait protéger son QG de campagne, qui se disait pourtant accueillant au public, par des escouades de policiers aux ordres... du ministre de l'intérieur ! La confusion est à son comble, la suspicion est érigée en vertu et la rumeur remplace l'information. Belle campagne, en vérité ! Mais qui illustre bien le complexe sécuritaire du candidat UMP.

Médecin de campagne….

      Inauguration, hier à Tournon-Saint-Pierre, du cabinet médical. Bonne nouvelle, puisque cela faisait des années qu’il n’y avait plus de médecin dans la commune.     Bonne nouvelle pour le sud du département, confronté à la disparition de ses médecins. Bonne nouvelle pour les médecins en activité, qui croulent sous le travail. Mais une fois passée la satisfaction des inaugurations, il est utile de se demander ce que l’on peut faire pour garantir l’accès aux soins partout en Indre-et-Loire (et en France !). Et il faut aussi parler des pharmacies de garde, peu nombreuses : cela oblige à de longs trajets pour aller chercher les médicaments. Sans compter que le médecin de garde et la pharmacie ne se trouvent pas toujours au même endroit.

      La médecine de proximité est une nécessité, qu’il s’agisse des médecins, des professions para-médicales ou… de l’hôpital. Lorsque je me suis battue, il y a quelques années, pour garantir le maintien de l’hôpital de Loches, c’est bien avec l’idée qu’il n’y a pas d’avenir pour une région si ses habitants ne peuvent pas se soigner sur place. Le contrat qui a été signé entre l’hôpital de Loches et le CHU de Tours est une garantie. Reste la question difficile de l’installation de nouveaux médecins. Il faut sans doute inciter les jeunes à s’installer à la campagne : beaucoup de communes proposent d’ailleurs des cabinets ou des logements à des prix attractifs. Mais cela ne suffit pas. Il faut réfléchir à de nouvelles solutions. Peut-on aller jusqu’à imposer un passage de quelques années en zone rurale ? Je m’interroge… En tout cas, je suis certaine que l’avenir de la santé de proximité sera l’un des enjeux des prochaines années.

La priorité ? L’emploi, toujours l’emploi…

      Loin du tam-tam médiatique qui se plaît à comptabiliser les soi-disant bourdes de Ségolène Royal, les Français sont préoccupés de leur avenir. Sur les marchés, dans les débats participatifs auxquels j’assiste, je suis frappée par la volonté de débattre et de proposer qui anime les gens : on parle, on échange des idées, des propositions, on s’écoute… Exercice démocratique nouveau, qui enthousiasme et prouve à beaucoup de citoyens qui ont le sentiment de ne pas être entendus que leur parole est pour la candidate socialiste importante.

      Ce qui me frappe, aussi, c’est la préoccupation omniprésente du chômage et de l’avenir des jeunes. Le gouvernement veut faire croire que le succès est au rendez-vous de sa politique, mais on sait bien, sur le terrain, que ce n’est pas vrai. Et une association, non partisane, vient de montrer que jamais les radiations de chômeurs n’ont été aussi nombreuses, jamais on a autant découragé les chômeurs à rester sur les listes de l’ANPE. Mais trouver un emploi n’est pas tout : encore faut-il que ce soit stable, et correctement payé. Or, en en est loin : travail le dimanche, CDD, précarité, voilà le lot commun qui nous est proposé. Et ce n’est pas N. Sarkozy qui va arranger la situation, lui qui propose de laisser les employeurs libres de fixer la durée du travail et de généraliser le CNE (contrat précaire par excellence !).

      Je suis certaine que la prochaine élection se jouera sur cette question clé : l’emploi, la qualité des contrats, la croissance.

Pour une campagne participative.

Cette année sera importante pour les engagements politiques que nous partageons et les valeurs que nous portons. Les élections, d’abord présidentielles, ensuite législatives, seront l’occasion de confronter deux visions de l’avenir de la France et de convaincre les Français des changements nécessaires pour que notre pays renoue avec l’optimisme, la confiance en l’avenir et l’idéal républicain de justice et de solidarité.

A l’aube de cette année électorale, je suis confiante dans la capacité des socialistes rassemblés d’accompagner Ségolène ROYAL jusqu’à la victoire, et à lui donner la majorité parlementaire nécessaire. Cependant rien n’est jamais acquis, et les campagnes passées nous montrent l’importance du travail politique à accomplir. Comment, ne pas percevoir la force de l’envie de changement qui souffle dans notre pays ? Comment ne pas entendre l’inquiétude grandissante des Français face au projet de rupture de N. Sarkozy ? Comment ne pas voir qu’ils ne demandent qu’à être convaincus de la possibilité d’une politique plus efficace économiquement, plus juste socialement, qui réaffirme le socle des valeurs républicaines et préserve l’environnement que nous transmettrons à nos enfants ?

Un comité de campagne s’est mis en place au niveau de la 3^ème circonscription, qui réunit très régulièrement les secrétaires de toutes les sections ou leurs représentants. Ensemble, nous sommes convenus d’ouvrir au mois de mars deux permanences de campagne, dans le Val de l’Indre et à Loches, en plus de celle dont nous disposons à Saint-Pierre-des-Corps. Toutes les suggestions sont les bienvenues, tant pour l’organisation des deux campagnes à venir que sur le plan des idées et propositions à y défendre.

Les débats participatifs organisés dans chaque canton seront une première occasion d’entendre nos concitoyens puis de les convaincre de nos propositions. La perspective de l’élection législative permet davantage encore de nous appuyer sur les réalités locales pour élaborer le projet présidentiel et ensuite le présenter. C’est pourquoi je vous propose de nous y rencontrer pour y échanger, débattre, construire afin que chacun prenne toute sa place dans la campagne.

Quelques dates déjà à retenir:

Le vendredi 26 janvier, à 20h30, au centre Maurice Aquillon de Loches, sur le thème de l'insécurité et des violences.

Le mardi, 30 janvier 2007, à 20h30 dans les locaux de la Maison Communale des Jeunes de Preuilly sur Claise (Route du Grand Pressigny), en association avec la section d'Yzeures sur le thème de la vie chère.

Le mardi 30 janvier, à 20h30, au rez de chaussée de la salle des fêtes à Saint-Avertin sur le thème de la vie chère.

Le jeudi 1 février, à 20h30, Espace Cocteau, à Monts sur le thème de l'éducation.

Le lundi 5 février 2007, à 19h, passage Chabrier à Saint Pierre des Corps sur le thème: de l'éducation de nos enfants.

Le mardi 6 février, à 20h30, au rez-de-chaussée de la salle des fêtes de Saint-Avertin sur le  thème "comment lutter contre les formes de violences et d'insécurité".

Le jeudi 8 févier, à 20h30, salle Godefroy à Chambray sur le thème de l'éducation.

Le jeudi 8 février, à 20h30, centre Maurice Aquillon de Loches, sur le thème de la vie chère.

Le jeudi 8 février, à 20h30, à la salle du conseil, à veigné, sur le thème de la vie chère.

Le mardi 20 février, à 20h30, au rez de chaussé de la salle dez fêtes à Saint-Avertin, sur le thème du développement durable et du co-développement.

Le jeudi 22 février, à 19h, passage Chabrier à Saint Pierre des Corps sur le thème de  la vie chère.

MARPA : financement à revoir

De nombreuses personnes âgées dépendantes m’ont interpellée : elles s’étonnent de ne pouvoir être aidées autant qu’elles le souhaiteraient, lorsqu’elles vivent dans une MARPA. Ce sont de petites structures, non médicalisées, chaleureuses. Il y en a une à Artannes, dans mon canton. C’est vrai que la gauche a voté une loi sur l’allocation personnalisée à l’autonomie (APA), qui permet de prendre en charge les gens selon leurs besoins. Alors j’avoue que je ne comprenais pas bien pourquoi ce n’était pas le cas.

La réalité est assez étonnante. Quatre ans après le vote de la loi, notre département n’a toujours pas changé son mode de calcul de  l’APA : résultat, les personnes âgées dans les MARPA ne peuvent en bénéficier complètement.

Certaines MARPA commencent à s’agiter, et je les comprends. D’abord parce que ce sont les plus fragiles qui sont pénalisées. Ce n’est pas acceptable. Ensuite, parce qu’au moment où on nous parle en permanence de respect de la loi, c’est assez étonnant d’apprendre qu’une collectivité locale reste en-dehors des clous.

J’ai saisi le service compétent du Conseil général, qui s’est engagé à étudier la situation. Affaire à suivre….

Sarkozy et les juges : attention, populisme !

N. SARKOZY a une méthode imparable : la meilleure défense étant l’attaque, il tape. Fort. Interrogé sur l’échec de sa politique de sécurité, notamment en Seine Saint-Denis, il  met en cause les juges, qui auraient «démissionné» face à la délinquance. Dans la note du préfet, qui s’est retrouvée dans la presse, était surtout mis en évidence le manque de moyens de la police dans ce département. Cela confirme le constat des élus : démantèlement de la police de proximité, diminution des effectifs dans les zones sensibles…Les propos du ministre sont choquants, d’autant plus qu’ils ne sont pas les premiers. Le ministre de l’intérieur avait déjà menacé les magistrats en disant que «les juges devaient payer» en cas de récidive. Leur faute ? Appliquer la loi, votée par les députés ! De façon répétée, SARKOZY, qui se croit aussi garde des Sceaux (il faut dire que le ministre de la justice est bien silencieux) porte atteinte à l’indépendance de la justice. Sa critique ne se borne pas, en effet, à s’interroger sur le fonctionnement de ce service public. Elle revient à affirmer que la justice n’est respectable que si elle s’aligne sur les positions de la police. Si la répression à tout va était la solution, dans les banlieues ou ailleurs, cela se saurait !

Tout cela est très inquiétant. L’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs sont au cœur de la démocratie. C’est le Président de la République qui en est le garant. Qu’en serait-il demain, si Sarkozy accédait à la magistrature suprême ?

En attendant, il tape. Fort. Et il fait beaucoup de dégâts….