La lettre de juillet-août est parue. En
page départementale, un article est consacré à la mise en place par le Conseil
général d’un plan d’aide exceptionnelle aux agriculteurs de notre Département.
Cliquez ici pour lire cette lettre.
La lettre de juillet-août est parue. En
page départementale, un article est consacré à la mise en place par le Conseil
général d’un plan d’aide exceptionnelle aux agriculteurs de notre Département.
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La commission des affaires sociales a commencé l'examen de la loi sur les retraites. En plein été. En pleines vacances. À huis clos, surtout. Alors que le gouvernement annonce lui-même que ce texte est l'un des plus importants du quinquennat, l'UMP a refusé l'ouverture à la presse de nos débats. Elle a refusé de la même manière une simple retransmission télévisée : la chaîne parlementaire était disposée à le faire. Résultat : des entrées et des sorties incessantes des parlementaires qui vont parler aux journalistes, massés derrière la porte de la commission ; qui twittent ou vont sur facebook. Ce débat valait mieux. Vous le comprenez, l'ambiance est électrique, la tension est extrême.
D'autant plus que Jean-François COPÉ a déclaré sur France Inter que l'étape de la commission ne servait qu'à prendre la température et que les choses sérieuses se passaient à la rentrée. Incroyable mépris de la majorité pour le Parlement ! Irresponsable de la part d'un chantre de l'hyperparlement, qui avoue benoîtement que seule l'hypermajorité l'intéresse. La vérité est dite : l'opposition est méprisée, le travail du Parlement n'a en rien été revalorisé par ce gouvernement. Cela explique que celui-ci ait dépensé des millions pour réaliser une campagne de communication éhontée (éhontée parce que fausse !) sur une loi qui n'est même pas votée. Comment mieux dire qu'à défaut d'être une promenade de santé, l'étape parlementaire n'est, pour la droite, qu'une formalité.
Violences. À Grenoble et à Saint Aignan, des scènes de violence inouïes se sont déroulées. Elles font suite à de nombreuses agressions dont les forces de l'ordre ont été les victimes. Nicolas SARKOZY prétendait garantir la sécurité à chacun. On voit ce qu'il en est aujourd’hui. La vérité est que la politique de Nicolas SARKOZY, d'abord ministre de l'Intérieur puis Président de la République a déclaré : les violences physiques ont explosé, des territoires entiers sont laissés aux délinquants. Mais comment s'en étonner alors que le nombre de policiers et de gendarmes diminue : 4 000 en moins en 2009, 11 000 en moins d'ici 2011. Ce sont, comme toujours, les quartiers populaires, les populations les plus exposées qui trinquent. Décidément, l'échec de Nicolas SARKZOY se décline sur tous les fronts.
Éric WOERTH. Le parquet a demandé à l'entendre, le Conseil des ministres va l'autoriser. Je n'attends rien de cette audition mais ce n'est pas sur l'affaire elle-même que je veux m'exprimer ici. Eric Woerth siège en commission, a-t-il l'esprit libre pour porter la réforme des retraites ? Je ne le crois pas. Il a l'air tendu, est agressif. Un ministre affaibli, dans un gouvernement affaibli, pour une réforme majeure, ce n'est pas sain.
Alors que l’examen
du projet de loi portant réforme des retraites commence aujourd’hui à la
commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale,
Elle a interpellé M. Eric Woerth, ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique, au sujet des retraites.
Cliquez ici pour lire son intervention et la réponse du ministre.
Vidéo de l'intervention ci-dessous (à partir de 40 ' 38).
Marisol Touraine a été interviewée par Jean-Jacques Bourdin sur RMC, mardi 13 juillet à 7h15, au sujet des retraites à la suite de l'entretien télévisé de N. Sarkozy.
Cliquez ici pour écouter l'interview.
Comme elle s'y était engagée au cours de la campagne des élections législatives de juin 2007, Marisol Touraine tient à rendre compte de son activité parlementaire.
Un compte-rendu de mandat vient d'être édité, dans lequel vous pouvez retrouver ses positions sur les dossiers d'actualité (économie, retraites, sécurité...), l'action qu'elle mène en circonscription et les dossiers qu'elle défend (agriculture, LGV, accès aux soins...).
Vous pouvez consulter le document en cliquant ici.
Il y a
eu 2 millions de personnes dans les rues de France, 12000 à Tours, au
moins (cliquez ici pour voir les photos de la manifestation). Les Français ont largement et fortement dit leur refus de la réforme des
retraites proposée par le gouvernement. Pas le refus de toute réforme, contrairement
à ce que tente de faire croire le gouvernement, mais le refus de la sienne.
Parce qu’elle est injuste, parce qu’elle ne règle rien dans la durée. Parce que
les salariés sont les seuls à porter le poids de l’effort demandé : 93% à
leur charge contre 7% de l’effort seulement qui reposerait sur les hauts
revenus, les revenus du capital, les entreprises. Le déséquilibre est indécent.
Maintenant,
le gouvernement doit entendre le message des Français, et réfléchir à une autre
réforme.
On voit bien qu’il parie sur l’été pour faire passer son projet ; on
entend qu’il espère que la trêve estivale coupera l’herbe sous le pied de la
mobilisation. On peut s’attendre à quelques concessions, annoncées maintenant
et finalisées à la rentrée.
Mais
c’est tout l’équilibre de la réforme qui doit être revu. Si la mobilisation
a été forte, c’est évidemment parce qu’elle est injuste. Mais c’est aussi parce
que les Français savent qu’elle ne règle rien, qu’avant 2018 il faudra tout
recommencer. Il est indécent de demander de tels efforts aux salariés pour ne
rien régler dans la durée. Alors que s’annoncent de nouvelles mesures de
rigueur, il n’est pas acceptable que ce soit toujours les mêmes qui les
subissent. Il n’est pas responsable de sacrifier les salariés sur l’autel des
marchés. Il n’est pas efficace de ne pas mettre à contribution les revenus du
capital.
Ce qui
m’a frappé, dans le cortège tourangeau, c’est la diversité des manifestants. Il y avait des
salariés du privé, des fonctionnaires, de jeunes actifs et des retraités, des
familles, des cadres et des employés. Cette diversité en elle-même est un
message. La balle est dans le camp du gouvernement.
Marisol Touraine a cosigné une tribune sur les retraites dans Le Monde, daté du 24 juin 2010. Avec Jérôme Cahuzac, député PS du Lot-et-Garonne et Pierre-Alain Muet, député PS du Rhône, elle dénonce une réforme sans courage, dont l'effort va toucher de plein fouet les salariés.
Cliquez ici pour lire cette tribune.
Marisol Touraine était l'invitée de l'émission "En toute franchise" sur France Culture, mercredi 23 juin à 7h15.
Elle a été interviewée par Hubert Huertas au sujet des retraites.
Cliquez ici pour écouter l'émission.
Quelques jours après que le gouvernement ait fait connaître sa réforme des retraites, Marisol Touraine, Secrétaire nationale du Parti socialiste en charge du dossier des retraites, en décrypte le contenu.
Marchés. Le mot revient en boucle, dans la
bouche de nos dirigeants. Les décisions, désormais, ne se prennent plus dans
l’intérêt des Français ou de la France, mais dans celui des marchés !
Ainsi, mercredi dernier, quelques minutes après avoir présenté à la presse sa
réforme des retraites, E. Woerth s’est-il adressé en petit comité aux
spécialistes économiques. Son message ? Rassurer les marchés, les
convaincre que la rigueur était au rendez-vous. On comprend donc que ce qui est
bon pour les marchés doit être dur pour les Français. Ce raisonnement, ressassé
jusqu’à plus soif par nos ministres, finit par être insupportable, comme s’il
ne pouvait y avoir place pour des politiques socialement justes et
économiquement responsables.
Sapeur Camember. Je ne sais pas ce que diront les
marchés de la réforme des retraites du gouvernement. Injuste, elle l’est
assurément, je l’ai largement développé sur ce blog. Mais elle est aussi
irresponsable. Irresponsable parce que le financement de nos retraites n’est pas
assuré : à l’horizon choisi – 2018, autrement dit, demain ! – succède
un trou noir ; d’ici là, le gouvernement prend la responsabilité de
saborder les réserves accumulées (dans le fonds de réserve des retraites) pour
faire face au choc démographique des années 2020 et au-delà : à cette
date, à suivre le plan proposé, nous serons privés de toute marge de
manœuvre ; et en attendant, rien n’est assuré puisqu’il manque 15
milliards pour boucler le financement du projet gouvernemental : 15 milliards
qui seront puisés dans les caisses de l’Etat, déficitaires ! Un déficit
comblé par un déficit, il fallait oser y penser, c’est digne du Sapeur
Camember qui faisait un trou dans sa chaussure par temps de pluie pour
permettre à l’eau d’en sortir !
La lettre du mois de juin est parue. Numéro spécial consacré à la réforme des retraites avec notamment un rappel sur les données chiffrées relatives aux retraites et une explication de texte sur les propositions socialistes, pour une réforme juste, équitable et durable.
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