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Carnet de campagne

Promesses non tenues….
Le gouvernement a une drôle d’allure : au-delà de l’ouverture, c’est un peu le retour des dinosaures, Juppé en tête ! Limitée, comme rupture …Mais, surtout, que penser de ces reniements si rapides : la réduction d’impôts en cas d’achat d’un logement ? On verra plus tard les limites de la mesure ; mais déjà, on sait que seuls les futurs propriétaires seront concernés. Et dans quelle proportion ? Mystère : il y aura sans doute beaucoup de déçus à l’arrivée. Pour la carte scolaire : c’est la même chose. Il fallait la supprimer, il ne s’agit plus que de l’aménager, et encore, pas complètement ! N. Sarkozy candidat disait : « je ne vous mentirai pas » ; N. Sarkozy président a déjà oublié ce qu’il promettait….

Un projet de gauche face à une politique de droite. Il ne suffit pas de s’opposer, encore faut-il proposer. Oui, la gauche est prête à assumer ses responsabilités. Non, son programme ne se limite pas à la critique. Des exemples ? En voici, parmi bien d’autres : - pour créer des emplois, il faut investir massivement dans l’innovation et la recherche : la valeur ajoutée de la France réside dans sa qualification, la force de ses services publics, recherchés par les investisseurs étrangers, la qualité de sa formation. - Pour favoriser l’accès de tous à la santé, les franchises de remboursement ne sont pas une solution : au contraire, il faut développer la prévention, lutter contre les dépassements d’honoraires et les refus de soins de certains médecins ou dentistes (envers les titulaires de la CMU notamment), implanter des « maisons de santé » dans les zones rurales et périurbaines sous-médicalisées. Cela implique de ne pas laisser faire la seule logique de « marché » et d’aider concrètement les professionnels qui s’installent dans les zones aujourd’hui désertées. - Pour éviter les ghettos scolaires, la suppression de la carte scolaire n’est pas la solution, puisque cela aboutirait à la fuite des bons élèves de certains quartiers. Au contraire, il faut que l’école dispose de moyens adaptés à son public, qu’un effort particulier soit fait en ZEP. Ce sont des propositions parmi d’autres, mais qui répondent aux préoccupations que j’entends le plus souvent exprimées. Le PS ne se contente pas de s’opposer, il propose une politique résolument tournée vers la justice sociale et la reconnaissance de tous.

Critiques à la gauche du PS
Des amis me disent que des critiques sont émises à l’encontre du Parti socialiste, et de moi-même, dans le département, par certains membres notamment du Parti communiste. Ils me pressent de répondre. Je n’entends pas céder à cette pression : mon seul adversaire, c’est le candidat de la droite.

Hommage à Ghislain Maurice Le maire de Neuilly-le-Brignon vient de mourir, emporté en quelques mois par un cancer foudroyant. A tout juste 50 ans. Le sort est cruel. Sa femme, ses enfants, sa famille rassemblés sont écrasés par ce choc. Je leur redis ma peine, ma sympathie, mon soutien. Ghislain était toujours souriant, comme si la vie ne pouvait réserver que de belles aventures. Il en avait à vivre, car ses idées étaient fortes et nettes. Il se préparait pour les élections cantonales du canton de Descartes, prêt à relever le défi pour la gauche. Ce destin inachevé est une perte. Politique. Amicale. C’est un homme de conviction et de fidélités que nous pleurons.

Lundi de solidarité….pour qui ?

Le lundi de Pentecôte n’est plus férié….mais les deux tiers des Français ne travaillent pas ! C’est une journée de solidarité pour les personnes âgées : bel objectif ! Mais de quelle solidarité parle-t-on ? Travailler une journée sans être payé, cela s’appelle un impôt. Pourquoi la droite, qui trouve que c’est un gros mot, ne le dit-elle pas ? Parce qu’un impôt n’est juste que s’il est payé par tous : or là, le paradoxe, c’est que seuls les salariés sont concernés. La droite parle de journée travaillée, mais à l’hôpital, c’est RTT obligatoire…et congé payé pour les médecins qui, eux, n’ont pas de RTT ! A l’école, il n’y a pas classe, mais les enseignants sont convoqués. Les employeurs, les professions libérales ne sont pas concernés par cet impôt masqué : pourquoi la solidarité s’arrête-t-elle aux portes des plus aisés ?

Vous avez dit solidarité ? Et si on parlait un peu sérieusement des personnes âgées….

Réponse sur l’A 10 bis

      Beaucoup de réactions sur l’A10 bis (sur laquelle Ségolène ROYAL ne s’est pas prononcée). Peut-être aurais-je dû ne pas lui donner de nom, puisque pour le moment rien n’est prévu ! Pour moi, l’enjeu c’est le désenclavement du sud. On ne peut parler de développement économique pour tous et faire en sorte que, concrètement, toutes les activités soient concentrées sur l’agglomération. Je suis fortement impliquée en ce qui concerne le tracé imposé pour la LGV et ce n’est pas moi qui dirai qu’il faut multiplier les infrastructures dans l’agglomération : au contraire ! Et le passage de l’autoroute dans la ville est quand même une aberration….alors que le périph est toujours au point mort ! Je crois qu’une voie partant de l’A10 permettant le désenclavement du sud du Loir et Cher et du Lochois est envisageable. Pour ma part, je suis toute disposée à évoquer d’autres perspectives : mais on ne peut faire l’impasse sur le développement d’une partie du département.

Réponse aux corpopétrussiennes sur la venue de Fadela AMARA

En réponse à  Kahina, Myriam, Malika, Dehya, Sophie, Mounira, Fadila, Aminata.

Bonjour à vous toutes,

      A mon tour de vous répondre. J’ai souhaité la venue de Fadela AMARA parce que son mouvement me semble porter avec force le nécessaire engagement contre toutes les discriminations, en particulier celles faites aux femmes. Et pas seulement dans les quartiers. D’autres mouvements, d’autres associations le font, par exemple SOS Racisme ou, plus spécifique à notre département, Diversité 37 . Sans parler des associations de quartier. Ce n’est pas parce que j’invite F. Amara que je méconnais le travail accompli par d’autres.

      Alors, pourquoi elle ? Parce que je suis sensible à son discours sur les femmes et sur la nécessaire mixité. Les violences subies par les femmes, les discriminations accrues dont elles sont l’objet, les inégalités dont elles sont victimes – dans leur vie professionnelle notamment – doivent être dénoncées. Les femmes des quartiers sont concernées, mais pas seulement elles. Et c’est cela qui m’intéresse : femme, je veux aussi parler des questions de la discrimination à partir de la situation faite aux femmes.

      La gauche a été trop frileuse dans la reconnaissance des minorités visibles. C’est un fait. Mais elle a, mieux et plus que la droite, porté le combat contre les discriminations en général, et pour les femmes. Ce combat contre les discriminations doit maintenant être pleinement assumé.

      Vous êtes des (jeunes ?) femmes de gauche, sans doute plus proches d’autres partis que du PS. Mais vous avez visiblement envie de faire bouger les choses, dans notre société. Alors je vous invite au débat, vous pourrez exprimer vos positions. Pour ma part, je ne veux pas d’une vison misérabiliste des quartiers ou des femmes : au contraire ! Je crois que les femmes, dans les quartiers comme ailleurs, sont porteuses de projets, d’une vision de la société, des rapports entre les groupes, entres les sexes, qui est positive. Je récuse justement tous les discours qui réduisent les femmes à des « victimes ». Alors venez débattre, parlons-en, et parlons nous !

Marisol TOURAINE

Fadela Amara à Saint Pierre des Corps.

Marisol Touraine vous invite à une rencontre-débat autour de Fadela Amara, présidente de « Ni Putes Ni Soumises », le Mardi 29 Mai à19h00 au Centre Culturel de Saint Pierre des Corps.

Téléchargement de l'invitation.pdf

Questions à Marisol Touraine.

Marisol Touraine, on connaît votre engagement politique mais on ne vous connaît pas forcément. D’où venez-vous, quel a été votre parcours ?

Marisol Touraine : Après mes études à l’Ecole Normale Supérieure et à Sciences Po, j’ai passé une agrégation de sciences économiques et sociales. Vous voyez que mon intérêt pour les questions sociales est ancien et j’ai toujours pensé que l’économie ne pouvait faire abstraction du contexte social, ou plutôt que l’objectif de l’économie c’est quand même d’améliorer les conditions de vie de tout un pays. J’aurais pu devenir professeur, je suis devenue juge au Conseil d’Etat. J’ai toujours été passionnée par la politique, mais je ne conçois pas de n’avoir pas un métier par ailleurs. C’est le juge de l’indépendance ! Dans ma pratique de juge, je vois bien que la loi qui doit rassurer et protéger, apparaît parfois bien compliquée ! On vote trop de lois en France qui en fait ne sont pas appliquées ensuite. La droite ces dernières années a été championne toute catégorie dans cette supercherie : ses élus dénoncent la réglementation trop tatillonne, et jamais on aura autant voté de lois qu’au cours de ces cinq dernières années.

Mais vous avez aussi travaillé sur les questions internationales ?

M.T : Oui, et c’est même comme ça que je suis « entrée » en politique. A la fin des années 80, au moment où j’ai commencé ma vie professionnelle, on était en pleine guerre froide. Il me semblait que l’une des grandes questions était de savoir comment éviter les guerres. Cela reste vrai d’ailleurs. Michel Rocard m’a proposé de travailler avec lui sur ces problèmes, j’ai accepté.

D’où vous est venue cette passion pour la politique internationale ?

M.T : Si je suis rationnelle, je vous dirais que l’on ne peut pas comprendre ni agir dans notre pays sans s’intéresser à ce qui se passe ailleurs. Plus précisément, je crois que cette volonté de comprendre les autres me vient de ma mère chilienne. Je suis très attachée, évidement, à l’Amérique Latine. Mon premier choc politique, j’étais enfant, a été le coup d’Etat de Pinochet en 1973. Il m’en est resté l’envie de comprendre ce qui se passe ailleurs et l’idée qu’on ne doit pas rester inerte face aux crises du monde.

Etre une femme en politique, qu’est-ce que cela  représente ? Et comment conciliez- vous votre engagement au PS, votre vie professionnelle et votre vie familiale?

M.T :   Je crois qu’il y a autant de manières pour une femme d’être engagée en politique qu’il y en a pour les hommes. Margaret Thatcher et Ségolène Royal, ce n’est pas le même style, indépendamment des idées ! Marie-George Buffet et Michèle Alliot-Marie non plus ! Mais toutes les femmes, en politique, ont dû affronter le scepticisme au mieux, le machisme bien souvent. On ne pardonne pas à une femme d’avoir les yeux tirés au bout d’une nuit de négociation ou d’être mal coiffée alors que personne ne fera ce reproche à un homme. Quand on ne nie pas à une femme le droit de s’engager, c’est pour mieux demander : mais est-elle une bonne mère ? J’ai souffert de tout cela, comme d’autres. Comme beaucoup j’ai appris à ne plus m’en préoccuper. Mais pourquoi faut-il toujours se justifier quand les hommes, eux, se sentent « naturellement » investis ? La bataille de l’égalité entre les hommes et les femmes n’est pas encore gagnée, pas plus en politique qu’ailleurs. C’est ce combat là qu’il faut mener et pour moi, les femmes en politique doivent aussi symboliser la victoire sur les discriminations. Et le meilleur signe d’égalité, c’est de nous laisser, nous les femmes, choisir nos terrains d’engagement.Mais c’est vrai, le principal obstacle reste celui de la conciliation entre vie politique et vie familiale. J’ai été élue députée alors que mes enfants avaient entre 4 et 7 ans. Cela a supposé beaucoup d’organisation. Mais je n’ai jamais culpabilisé de mon engagement, car je pense que mes enfants étaient (et sont) heureux d’avoir une mère qui est une femme de conviction ; cela n’empêche pas quelques regrets, qui tiennent au sentiment de ne pas avoir assez profité de leurs moments d’enfants ! A chacun son truc et moi je m’étais fixé une règle, que j’ai réussi assez largement à respecter : le dimanche était consacré à ma famille. Lorsque j’ai été battue, aux élections de 2002, j’ai repris mon activité professionnelle, au Conseil d’Etat. D’une certaine manière, c’est cela le plus compliqué : lorsqu’il faut, en plus de l’engagement politique et de la vie familiale, travailler. Trois vies en une, cela commence à faire beaucoup ! C’est le lot de la plupart des femmes en politique, et c’est pour cela qu’elles attendent que leurs enfants grandissent pour se lancer. Les hommes, eux, se posent rarement la question. Il n’y a pas de remède miracle : et je crois au fond que c’est une bonne chose pour les électeurs que leurs élus soient confrontés aux mêmes problèmes qu’eux. Etre une femme en politique, c’est comme pour toutes les femmes se demander chaque jour comment on va réussir à tout faire !

Propos recueillis par Sonia Henriques

Mobilisons les volontés !

Vous avez été très nombreux à voter lors de l’élection présidentielle pour manifester un réel désir de changement et la volonté de garantir notre modèle social. Cette force doit s’exprimer, massivement, lors des prochaines élections législatives.

Votre message dans la campagne a été entendu. Vous voulez des élus qui apportent des solutions précises à vos réoccupations et renouvellent leurs pratiques. Alors que la droite dispose de tous les pouvoirs politiques nationaux, domine les leviers économiques et médiatiques, il est décisif que l’équilibre démocratique, indispensable à la cohésion de notre pays, permette la représentation la plus forte possible de la gauche à l’Assemblée nationale.

Des réformes sont nécessaires, des réponses concrètes attendues. La priorité est de mobiliser les volontés pour une croissance soutenue, respectueuse de l’environnement, qui permette d’augmenter le pouvoir d’achat et de mieux répartir les richesses. Il nous faut miser sur l’éducation, l’innovation, la formation et la protection des salariés. Pour être acceptées, ces réformes devront être débattues et ouvrir à chacun la perspective de vivre mieux.

Dans cette circonscription, des changements aussi sont nécessaires : sur les grands projets (LGV), le débat public n’a été suivi d’aucun effet ; depuis cinq ans, les services publics de proximité ont diminué, l’accès à la santé se fait plus difficile dans les cantons ruraux ; les projets de développement favorables à l’environnement ont été limités.

Je crois, par mes convictions, mon dynamisme et mon engagement de terrain, être la mieux à même de porter à l’Assemblée nationale les projets dont la France a besoin pour être plus forte et plus juste ; je crois, par ma volonté de dialogue et mon attachement à une démocratie vivante, être la plus capable de vous soutenir, de relayer vos ambitions et vos attentes.

Des contre-pouvoirs pour une France juste.

Notre démocratie a besoin d’être renouvelée : nous devons éviter la concentration de tous les pouvoirs dans les mains de la droite, pour concilier progrès économique et avancées sociales, croissance et sécurité, création de richesses et réduction des inégalités, production et écologie.

 Travailler tous, relever le pouvoir d’achat.

Pour créer les conditions d’une croissance soutenue, nous voulons:

• augmenter massivement le budget de la recherche et soutenir les PME.

• négocier la revalorisation des salaires et des petites retraites.

• simplifier la fiscalité au bénéfice du travail, contre la hausse de la TVA.

 Moderniser la démocratie.

Pour une démocratie mieux équilibrée, plus moderne, plus transparente, nous voulons :

• renforcer les pouvoirs du Parlement et instaurer le mandat unique des parlementaires.

• garantir aux collectivités locales les moyens financiers de leurs missions.

• rénover le système judiciaire, en garantissant son indépendance et la responsabilité des magistrats.

 Protéger face aux risques

Pour favoriser la cohésion de notre société, nous voulons :

• garantir l’accès de tous au logement, avec un service public de la caution, la construction de 120 000 logements sociaux.

• assurer la sécurité publique par le retour de la police de proximité, supprimée par la droite.

• rétablir l’égalité devant la santé, en refusant les déremboursements et les franchises.

• assurer à chacun une retraite décente et sûre par une réforme qui prenne en compte la pénibilité du travail accompli.

Préparer l’avenir.

Pour une France tournée avec confiance vers l’avenir, nous voulons :

• renouer avec une politique éducative ambitieuse, avec des études encadrées pour tous, moins d’élèves dans les classes de ZEP, la revalorisation du métier d’enseignant.

• faire le choix de l’excellence écologique en diversifiant nos ressources énergétiques.

• agir pour une Europe politique, qui soutienne le dynamisme des projets français dans la mondialisation.

Des changements concrets pour l’Indre-et-Loire.

Depuis 5 ans, les services publics de proximité (classes, bureaux de poste…) de notre circonscription ont diminué ; les inégalités entre territoires ont augmenté ; le débat public est inexistant.

 Mieux aménager les transports.

Pour faciliter la mobilité et valoriser les atouts du sud rural, je veux :

• accélérer la réalisation du tramway (Tours-Nord /Joué, Saint-Pierre des Corps / Trousseau), qui favorise le transport « propre » dans l’agglomération.

• améliorer immédiatement l’accès par voie réservée aux cliniques et à l’hôpital, à Chambray.

• désenclaver le sud par la construction de l’A10 bis, dans la concertation et le respect de l’environnement.

Garantir le service public de la santé.

Pour lutter contre le manque de médecins en zone rurale et mieux prendre en charge le vieillissement de la population, je veux :

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• renforcer les missions de proximité de l’hôpital de Loches.

• organiser des maisons médicales, avec des médecins mais aussi des infirmiers, des kinés… en liaison avec les pharmacies pour les gardes.

• aider l’installation des médecins dans les cantons ruraux.

• multiplier les logements adaptés aux personnes âgées pour faciliter leur maintien à domicile.

 Favoriser le développement économique.

Contre les inégalités accrues au sein de nos territoires, pour la création de nouveaux emplois, je veux :

• soutenir les partenariats de recherche entre les entreprises et l’université de Tours.

• favoriser les pépinières de PME dans les secteurs frappés par les fermetures d’entreprises (Descartes).

• faciliter les emplois de service aux personnes.

• valoriser les filières de production agricole respectueuses du consommateur et de l’environnement.

Protéger l’environnement.

Pour l’excellence écologique, je veux :

• exiger des protections phoniques et le passage en tranchée couverte pour la ligne LGV, dans les secteurs urbanisés (Chambray, Val de l’Indre), garantir le respect du patrimoine naturel (coteaux de Draché) et historique.

• refuser le tout incinérateur ou l’enfouissement systématique pour gérer les déchets : miser sur le compostage et la transformation des déchets en combustible.

 

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Réunions publiques

Mardi 15 Mai à  20h30 :  à la salle des fêtes de Saint-Avertin.

Mardi 29 Mai à19h00 :  au Centre Culturel de Saint Pierre des Corps.

Mercredi 30 Mai à 20h30 : à la Ferme Marsin de Chambray-lès-Tours.

Jeudi 31 Mai 19h00 : à la Mairie annexe de Descartes.

Mardi 05 Juin 19h00 : à la salle polyvalente de Ligueil.

Mercredi 06 Juin à 19h00 : à la maison communale des jeunes de Preuilly-sur-Claise.

Jeudi 07 à Juin 19h00 : à  la salle Maurice Aquillon de Loches.

Vendredi 08 à Juin 19h00 :  à l'espace Cocteau de Monts.

Pour une gauche ouverte, moderne et fidèle à ses valeurs.

L’élection présidentielle a montré le désir de changement et de renouvellement politique. Nous devons relancer notre économie pour permettre un progrès social mieux réparti, nous devons garantir le respect de notre environnement, réhabiliter le rôle de l’éducation et assurer la modernisation de nos pratiques démocratiques. Cela implique des contre-pouvoirs vigilants et responsables, gages de la rénovation démocratique et de l’Etat impartial. Cela passe par des députés attentifs à ce que les transformations se fassent par le dialogue et dans le respect des convictions de chacun, c’est pourquoi je souhaite que la mobilisation citoyenne de toutes les générations reste éclatante et permette la forte représentation à l’Assemblée nationale d’une gauche ouverte, moderne, fidèle à ses valeurs.

Femme d’action et de conviction, je crois à la nécessité d’une pratique politique plus dynamique, ouverte et respectueuse du débat. Élue de terrain, je suis attachée à la mobilisation des énergies et des projets. Je veux faire entendre votre voix dans la diversité de vos territoires, de vos engagements, de vos attentes.

J’irai à votre rencontre, dans chacune de nos communes, pour écouter, débattre, proposer.

Ensemble, nous pouvons agir pour la justice sociale et une démocratie équilibrée.

Premières réunion Publiques :

Mardi 15 Mai à 20h30

Salle des Fêtes de Saint Avertin

Mardi 22 Mai à 19h00

                          Salle des Fêtes de Genillé

Jeudi 24 Mai à 19h00

Salle des Associations

au Grand-Pressigny

Téléchargement de_la_declaration_de_candidature.pdf

Lancement de la campagne pour les élections législatives.

    Afin de préparer la campagne à venir, je vous propose de nous retrouver autour du verre de l'amitié, le Vendredi 11 Mai à partir de 19 heures, au château de Bel-Air à Truyes.

Le choc de la défaite.

Disons-le d’emblée : le choc de la défaite est rude, et la tristesse est là. Mais au-delà de l’émotion et de la déception, il faut entendre le message des Français qui n’ont pas voté pour la gauche, alors que leur intérêt les y portait. Le Parti socialiste et la gauche sont confrontés à une exigence de refondation.

La victoire oblige N. Sarkozy, et il nous faudra être vigilants vis-à-vis de sa politique, après le temps des promesses. Il faut reconnaître au futur Président de la République d’avoir su rendre crédible son discours sur le changement, alors qu’il est au gouvernement, et à des postes clés, depuis cinq ans ! Mais ce changement, les Français le veulent aussi dans la manière de faire de la politique, de s’adresser à eux, de les écouter. En votant massivement, ils ont montré que l’on avait enterré un peu vite leur sens civique ; en se mobilisant tout au long de ces mois de campagne, ils ont clamé que l’on ne pouvait plus faire sans eux.

Car cette élection est aussi une demande de renouvellement. La démocratie française change, et nous voulons plus de débat, plus de dialogue, plus de modernité dans la vie publique. Cela passe par la mise en place de contre pouvoirs : la droite détiendra l’Elysée et le Sénat , contrôle les institutions comme le CSA, maîtrise de nombreux réseaux de presse ; il est indispensable que la gauche soit fortement représentée à l’Assemblée nationale (et, si possible, majoritaire !) pour faire entendre la contradiction, faire respecter les ouvriers, les salariés, les employés, pour défendre les services publics et le progrès social.

Il n’y a pas de grande démocratie sans contre pouvoirs forts : c’est tout l’enjeu des prochaines élections législatives.

Allez-vous vraiment faire ça ?

Alors, vous allez vraiment faire ça ? Vous les plus purs que d’autres, les plus intelligents que d’autres, vous les plus subtils, vous les cohérents, vous les fins stratèges, vous allez faire ça ? Vous, les à qui on ne la fait plus, les durs du cuir, vous allez vraiment, en ne votant pas pour elle, voter pour lui? Vous allez vraiment faire ça ? Vous allez le faire ? Vous, les vrais de vrais de la gauche vraie, vous allez faire ça ? Pour cinq ans ! Pour cinq ans, peut-être dix, vous allez faire ça ? Vous, les toujours déçus de tout, vous les amers, les indécis décidés, les laves plus blancs que blanc vous allez faire ça ? Mais pourquoi ? Parce que quoi ? Parce que jupe ? Parce que talons hauts? Parce que voix ? Parce que sourire, cheveux, boucles d’oreilles? Parce que vraie ? Il n’y a rien qui vous aille dans son programme à elle, rien ? Pas cinquante propositions sur les cents ? Pas vingt ? Pas dix ? Pas une ? Vraiment, rien du tout ? Trop de quoi ? Pas assez de quoi? Pas assez à gauche ? On voudrait, quitte à tout perdre, une campagne à gauche toute ? Mais même l’extrême gauche, cette fois-ci, au deuxième tour ne joue plus à ce jeu-là. Peu importe, vous, vous allez y jouer ? Le résultat du 21 avril 2002 ne suffit pas ? Non. On le refait en 2007, mais en mieux. Pas au premier tour, non, carrément au deuxième. C’est plus chic. Que ceux qui ressemblent à Nicolas Sarkozy, ou qui croient qu’il leur ressemble, que ceux-là votent pour lui, quoi de plus normal. Que ceux qui lui font sincèrement confiance pour améliorer leurs dures vies, que ceux-là l’acclament et votent pour lui, quoi de plus normal. C’est même estimable. Que les grands patrons votent Nicolas Sarkozy, pas tous d’ailleurs, loin s’en faut, non, mais par exemple les grands patrons de presse, qu’on a vu se si nombreux, si heureux, à Bercy avant hier, qu’ils votent pour leur copain, qui va vraiment améliorer leurs belles vies, c’est moins estimable, mais quoi de plus normal ? Mais vous, une respiration possible, un air nouveau, un espace de travail politique, une chance espiègle, ça ne vous dit rien ? Vraiment rien? Mais qu’est-ce qui vous fait si peur ? Les Italiens ont enfin chassé Berlusconi, les Espagnols, après une grande douleur révélatrice, se sont débarrassés d’Aznar, et voilà que nous, à quelques milliers de voix près, nous allons repasser le plat de la droite dure ? Il y a un pari à prendre contre une certitude sombre, et vous ne pariez pas ? Quels désirs obscurs allez-vous satisfaire ? De qui donc, de quoi êtes-vous secrètement solidaires. Ce ne peut-être du bien de ceux qui ont besoin, vitalement, de mieux être. Vitalement. Maintenant. Supporterez-vous dimanche soir d’apprendre qu’il a manqué une voix ? Une seule. La votre.

Ariane Mnouchkine

«N’est-ce pas, Patrick Poivre d’Arvor… »

Le débat attendu n’aura pas manqué ses promesses : dialogue de bonne tenue, confrontation des projets, mise en évidence de conceptions différentes de la société et de l’action publique. Ainsi aura-t-il été étrange d’entendre le candidat de l’UMP – avocat, il est vrai, de profession – garantir aux mères de famille qui resteraient sans solution de garde pour leurs enfants pendant 5 ans (!) qu’elles pourraient faire valoir leurs droits devant un tribunal ! Etrange conception de la société, en vérité, que de s’en remettre aux juges pour régler les obligations qui relèvent des élus ! Drôle de conception, inspirée directement de la judiciarisation de la société en cours outre-Atlantique ! Mais, surtout, étrange manière de ne pas répondre aux besoins des familles, des mères – mais aussi des pères ! - : quel intérêt à passer devant un tribunal quand l’enjeu, c’est de faire garder son enfant, là, maintenant, tout de suite ?

Ségolène ROYAL aura prouvé avec force qu’elle avait l’éclat, l’autorité, le charisme nécessaires pour présider la France, défendre ses intérêts sur la scène internationale, répondre aux attentes de nos concitoyens. Face à cette magistrale démonstration de calme, de sérénité, et d’autorité mélangés, son interlocuteur ne cessait de fuir son regard, et, par la même occasion, celui des spectateurs, quêtant l’approbation des journalistes. Des journalistes ? Enfin, de PPDA. Pas une seule fois, N. SARKOZY n’aura daigné s’adresser à A. CHABOT, alors qu’il a interpellé à de multiples reprises le journaliste vedette de TF1. Que faut-il en déduire ? Que le candidat de l’UMP est un intime de cette grande chaîne de TV ? Ou qu’il oublie de s’adresser aux femmes, quand il n’y est pas obligé ? Chronique d’un machisme inconscient mais ordinaire, en sorte….