La 9ème foire au safran s'est tenue samedi dernier à Preuilly-sur-Claise en présence de Marisol Touraine.
Cliquer ici pour lire le compte rendu que consacre la Nouvelle République à cette manifestation.
La 9ème foire au safran s'est tenue samedi dernier à Preuilly-sur-Claise en présence de Marisol Touraine.
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Mercredi 20 février à 20h30 à la salle Marcadet de Chambray-lès-Tours.
Cliquez sur le nom de la salle pour en afficher le plan d'accès.
Les
élections municipales et cantonales doivent être l’occasion de lancer un
avertissement au Gouvernement et à Nicolas SARKOZY, et de mettre en œuvre des
politiques locales imaginatives et protectrices, qui favorisent l’initiative et
un développement économique durable, respectueux de l’environnement, des
politiques qui garantissent la solidarité et l’accès aux services publics. Je
me suis donc engagée aux côtés des candidats et des listes qui soutenaient
clairement ces orientations de gauche.
Des
candidats, des électeurs, m’ont interpellée pour connaître ma position dans le
cas où des hommes et des femmes de gauche figurent sur plusieurs listes, ou, à
l’inverse, si aucune tête de liste ne peut être identifiée à la gauche.
Quelques
remarques pour répondre.
D’abord,
les élections locales, comme toutes les élections, sont politiques. La
politique, c’est le choix des orientations publiques et même si l’on peut
dissocier les choix nationaux et locaux, il faut rappeler que certains des élus
municipaux deviendront des délégués communautaires et voteront pour les
sénatoriales. De manière tout à fat politique….
Dès
lors, lorsqu’aucune liste n’est conduite par une personnalité se revendiquant
de la gauche, je crois utile de se demander quelle sera celle qui saura le mieux
entendre les attentes de solidarité, de cohésion à la fois sociale et
environnementale, de dynamisme.
Ensuite,
je regrette que dans certaines communes un accord n’ait pu être trouvé entre
des personnalités attachées à des valeurs proches. Plusieurs communes voient
s’affronter plusieurs listes comprenant des hommes et des femmes de gauche,
parfois même appartenant au Parti socialiste. Il ne m’appartient pas de choisir
entre des personnalités qui se sentent proches de la gauche et, d’ailleurs,
m’ont toutes apporté leur soutien lors des élections cantonales et
législatives. Je souhaite qu’un débat large et ouvert permette à chaque
électeur de faire son choix.
Marisol Touraine a attiré l'attention de Madame la ministre de la santé, de
la jeunesse et des
sports
sur les inquiétudes exprimées par l’Association de défense de polyhandicapés (Adepo)
au sujet du Plan Maladies Rares. Ce plan, présenté par le Gouvernement en
novembre 2004 et mis en place pour la période 2005/2008, correspond à
l'une des grandes priorités de santé publique. Celui-ci a constitué, tant pour
les malades que pour leurs proches, une avancée importante en permettant à des
millions de personnes de sortir de l’invisibilité et d’avancer sur le chemin
d’une vie moins marquée par la douleur.
La fin programmée du Plan Maladie Rare au 31 décembre 2008 fait craindre à nombre de malades et à leurs familles un retour à l’isolement si le désengagement de l’État devait être confirmé. Madame Marisol Touraine demande quelles mesures le Gouvernement compte prendre afin d’assurer les malades souffrant de l’une des 8000 maladies orphelines d’être accompagnés par les pouvoirs publics dans leurs combats contre la maladie.
Mardi dernier, j’ai profité de
ma venue à Loches pour y rencontrer
quelques uns des bénévoles des « restos du cœur » parmi la
cinquantaine qui y accomplit un travail remarquable et difficile auprès des 400
bénéficiaires dont ils ont à connaître.
Remarquable, parce qu’être
bénévole aux « restos » cela ne se limite pas à distribuer des colis
alimentaires, c’est un véritable engagement désintéressé auprès de personnes en difficulté, c’est
donner de son temps pour aider
et accompagner les personnes accueillies afin de donner à tous les moyens de subsistance nécessaire.
Difficile, parce que loin des
idées reçues qui peuvent parfois leur être associés, « les restos »
apportent leur aide le plus souvent à des femmes isolées avec enfants ou des
personnes âgées dont les ressources ne leur permettent pas de vivre décemment.
C’est une autre réalité du Lochois qui se vit ici. Une réalité loin des clichés
d’une population sans problèmes que certains se complaisent à rependre en ces
temps de campagnes… .
En compagnie de François Bonneau, Président de la région Centre, et de Jean-Marie Beffara, Conseiller régional, j’ai participé à l’inauguration de l’espace « libres savoirs » de Loches. Je salue ici le travail de la région Centre qui a su développer, sur l’ensemble du territoire, un service « public » de formation de proximité afin de permettre aux habitants qui le souhaitent d’avoir accès aux savoirs de base. Les espaces « libres savoirs » répondent à cette ambition en formant gratuitement (c’est la Région qui prend en charge) ceux qui le souhaitent : réapprendre le calcul, maîtriser les outils informatiques, apprendre ou consolider son anglais…. Les hommes et les femmes qui s’engagent le font avec une forte motivation, pour progresser dans leur travail, ou tout simplement être plus à l’aise dans la vie quotidienne. Le savoir, la formation, ce sont les clés du développement économique. Alors, le savoir à la portée de tous, une idée à généraliser, incontestablement !
Cliquer ici pour lire le compte rendu que consacre la Nouvelle République à cette inauguration, et ici pour celui qu'y consacre La Renaissance Lochoise.
Les semaines se suivent, et la confiance des Français en leur Président ne cesse de s’amenuiser. Le champion des sondages, pour s’être cru un magicien de la politique, se fracasse durement contre le mur des réalités. Pouvoir d’achat en berne mais augmentation du salaire présidentiel, caisses de l’Etat vides mais annonces désordonnées d’interventions publiques (en faveur de certaines entreprises e difficulté, par exemple), plan Marshall pour les banlieues ramené à l’énumération sans souffle de mesures d’un classicisme achevé (certaines bonnes, d’ailleurs) et non financées, cela donnait le tournis ! Là-dessus est venue se greffer la ridicule affaire Martinon, à Neuilly : à la fois pathétique et inquiétante au regard de la conception de la politique dont elle témoigne ! Ainsi, le Président fait et défait les carrières électorales ! Ainsi, il désigne ses dauphins avant de les faire poignarder en plein jour par son propre fils ! Tout ça pour quoi ? Pour rien.
A dire vrai, les petites affaires de Neuilly n’ont en elles-mêmes aucun intérêt. Elles montrent seulement que ce qui passait pour peu comme du génie stratégique apparaît pour ce que c’est : le caprice du Prince, qui varie avec l’humeur de celui-ci ! Prince qui, en quelques mois, a cru que décomplexer la fonction présidentielle signifiait la rabaisser. Je l’ai déjà dit : son goût du clinquant, l’étalage de sa bonne fortune amoureuse et sa totale absence de retenue face à l’argent m’ont choquée. Son mépris des convenances et sa désinvolture face aux chefs d’Etat étrangers m’ont heurtée.
Tout cela est médiocre. Comme est médiocre la manière dont le Président tente de reprendre la main : son intervention inopinée sur l’Europe, décalée, est apparue comme un leurre en pleine « affaire Martinon » ; son voyage éclair à Gandranges, en Lorraine, aura été que de la poudre aux yeux, puisque sitôt parti il s’est fait rappeler à l’ordre par sa ministre de l’économie, attentive à ce que l’Etat ne se substitue pas à l’entreprise. L’un avait annoncé une aide, l’autre a dit que cette aide était impensable….
Les élections se profilent, et même si les Français se disent prêts à voter en fonction de seules considérations locales, le climat est lourd : les collectivités locales ont donc la responsabilité de développer au plus près du terrain des politiques économiques, sociales, culturelles, qui protègent et soutiennent les initiatives. Face au désordre national, elles ont la responsabilité d’en atténuer les effets locaux et de favoriser les initiatives qui structurent les territoires. C’est d’ailleurs ce que font avec succès les élus de gauche, dans leurs mairies, dans les départements et les régions. C’est ce que demain ils doivent amplifier.
Revalorisation des retraites, hausse des prix et du coût du logement… Le pouvoir d’achat reste au cœur des préoccupations des Français. Et force est de constater que dans ce domaine, le gouvernement, après avoir ignoré le problème, ne sort pas de l’effet d’annonce.
Après des semaines de tergiversations, qui ont provoqué l’effondrement de la cote de popularité du Président et l’annonce de défaites possibles de l’UMP aux prochaines municipales, le Gouvernement vient d’annoncer une revalorisation de 5 % du minimum vieillesse et l’augmentation de 0,5 % du salaire des fonctionnaires. Faut-il y voir un début de retour à la raison ?
Malheureusement non ! Comment ne pas se réjouir de ce que, enfin, les 600 000 retraités au minimum vieillesse bénéficient d’un coup de pouce : une avance de 200 € tout de suite, très vite, pour faire passer, peut-être, la potion amère des franchises médicales et des cadeaux fiscaux aux plus fortunés ! Mais cette avance ne représente que la moitié de l’augmentation annuelle de 5 % promise : quand sera-t-elle versée, comment ? Mystère ! En tout cas, le minimum vieillesse devrait passer de 638 à 659 € par mois. C’est bien. C’est peu.
Et dans le même temps, rien ne bouge pour les adultes handicapés, le minimum contributif reste inchangé, les salaires continuent de stagner alors que les prix sont à la hausse : 1, 8 en 2007, au moins autant en 2008. Alors, la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires de 0, 5 % apparaît à bien des égards une inutile provocation !
Non, vraiment le compte n’y est pas ! Le gouvernement, sur le pouvoir d’achat n’agit que lorsqu’il y est contraint, et ne propose aux plus modestes qu’une série de mesures éparses, destinées à calmer une opinion de plus en plus désenchantée. Opinion qui, on le mesure chaque jour dans les cafés, sur les marchés, , semble bien décidée à ne plus se laisser duper…
Mardi 5 février, Marisol Touraine était l'invitée de
l'émission "La séance continue" sur La Chaine Parlementaire. Ce fut l’occasion
de débattre avec Maxime Gremetz (Député PC de la Somme), Laurent Hénard (Député
UMP de Meurthe-et-Moselle) et Francis Vercamer (Député NC du Nord), sur la situation au Tchad, sur les retraites et le pouvoir
d’achat, sur le cas Arcelor-Mittal et le site de Gandranges.
Vous pouvez retrouver le débat en
vidéo sur le site de l’émission : [ici]
A l'issue de la réunion de constitution du bureau du groupe d'études, Marisol TOURAINE en a été élue vice-présidente.
Ce sera l'occasion de mener, tout au long de la législature, une réflexion de fond sur ces enjeux fondamentaux.
Vendredi dernier Marisol Touraine est allée à la rencontre de la classe de CM2 de l'école Guillaume-Louis, laquelle a été désignée par les instance pour représenter la troisième circonscription de l'Indre-et-Loire au parlement des enfants. Cliquez ici pour lire le compte rendu que consacre la Nouvelle République à cette matinée.
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