Marisol Touraine a participé, samedi 22 novembre, à la Sainte-Barbe de Montrésor et au Banquet des travailleurs de Charnizay. Cliquez ici pour lire les articles que La Renaissance Lochoise consacre à ces manifestations.
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Depuis quelques jours, le spectacle qu'offre le Parti socialiste est regrettable. Vous êtes nombreux à le souligner sur ce blog, et je mesure la déception profonde des hommes et des femmes de gauche face à la violence affichée par les partisans des deux candidates. Sans parler des adhérents du PS qui ne se retrouvent pas dans ce déballage médiatique.
Menaces de poursuites judiciaires, débats incendiaires sur les plateaux télévisés, intransigeance, violence verbale... Il faut que cela cesse ! Les semaines à venir sont chargées : travail dominical, télévision publique, Internet... Le groupe socialiste à l'Assemblée sera mobilisé, mais comment être crédible dans le contexte qui est le nôtre ?
Je l'ai déjà dit, il n'y a ni vraie gagnante ni vraie perdante dans ce scrutin. Il faut maintenant que les esprits s'apaisent, aller vers une direction partagée pour permettre les conditions du rassemblement, faire en sorte que le Parti sorte de ces conflits stériles, se remette au travail et soit une force d'opposition constructive. Je ne suis malheureusement pas certaine que le conseil national apporte cet apaisement. Mais réfléchissons un instant : la mise en place d'une direction autour de l'une ou de l'autre débouchera inévitablement sur une crise, au plus tard à l'occasion des élections européennes. Pouvons-nous nous le permettre ?
Ma réponse est simple : Non. Alors, trouvons ensemble les voies d'un rassemblement.
Marisol Touraine a participé, samedi 22 novembre, à la Sainte-Barbe de Montrésor et au Banquet des travailleurs de Charnizay.
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La tension est encore montée d’un cran après le 2ème tour de l’élection du Premier secrétaire du Parti socialiste. Franchement, nous n’avions pas besoin de cela : une élection tellement serrée qu’elle est contestée, et contestable ; des fraudes dénoncées, évidemment condamnables, et condamnées. Le PS va-t-il si bien qu’il pouvait s’offrir le « luxe » d’une nouvelle crise, avec ses cris, ses scènes, ses haines offertes à l’œil de chacun ? Evidemment non !
Nous arrivons au bout de la décomposition du vieux parti. On peut gloser à l’infini sur le spectacle donné par les socialistes. On peut y voir le point d’orgue de toutes les querelles qui nous ont affaiblis depuis des années, la mise en scène des haines qui opposent les dirigeants entre eux. C’est vrai. Et pourtant, cela ne suffit pas à comprendre ce qui se passe.
En vérité, deux conceptions de la gauche, de l’action politique, du parti socialiste s’affrontent. Le Congrès de Reims n’aura pas permis de mettre en évidence que le combat que se livrent Martine Aubry et Ségolène Royal, s’il doit beaucoup à la détestation qu’elles ont l’une pour l’autre, renvoie à un clivage de fond. Nous en étions si peu convaincus que les débats sur les contributions puis sur les motions n’aura pas permis de le montrer. Il aura fallu l’échec de Reims et la campagne pour le Premier secrétariat pour que se donnent à voir deux conceptions radicalement différentes du travail et de la refondation qui s’imposent aux socialistes. Martine Aubry entend redonner de la noblesse et du contenu au parti socialiste traditionnel : c’est rassurant, solide, rationnel mais flirte avec une nostalgie passéiste. Ségolène Royal de son côté veut secouer le PS d’hier pour l’ouvrir sur la société et en faire un parti de masse au risque d’emprunter un discours baroque parfois déroutant. Lorsque les militants aubrystes disent que c’est la conception du Parti qui est en jeu, c’est bien cette inquiétude qu’ils pointent : mais les Français attendent-ils de nous que nous défendions « une certaine conception du Parti » ou que nous leur proposions un projet plus en phase avec la réalité sociale du XXIème siècle ?
Et maintenant, que faire ? Une chose est certaine, la tension est maximale. Il ne faut pas attendre de miracle du recompte des votes. Martine Aubry ne veut évidemment pas renoncer à une victoire, si contestable fût-elle ; Ségolène Royal refuse de reconnaître sa défaite, qui n’est pas certaine. Dans tous les cas, ni l’une ni l’autre n’a la légitimité pour imposer son choix. Le conseil national de mardi, plutôt que de rechercher la victoire de l’une ou de l’autre, doit permettre un compromis, à travers une direction rassemblée. En aura-il la capacité, et la volonté ?
L’aigreur gagne les militants. Il est temps, évidemment de tourner la page. Le pouvons-nous ? Je n’en suis plus certaine, et peut-être allons-nous vivre des mois de soubresauts et de convulsions. Je note avec inquiétude que la violence et l’agressivité gagnent les militants. Pour preuve, le caractère inadmissible de certains messages que j’ai reçus, sur ce blog – de plus en plus fréquenté, et je vous en remercie – ou sur ma messagerie électronique. Non, entre socialistes, tout n’est pas possible ! Je le dis calmement mais fermement. On ne peut attendre des dirigeants qu’ils donnent l’exemple et se complaire soi-même dans l’agressivité et la caricature. Soyons donc un peu responsables.
L'échec du Congrès de Reims est affligeant. Aucune synthèse n'a été possible, ce qui signifie, concrètement, qu'aucun accord majoritaire ne s'est dégagé sur une ligne politique et une conception partagée du Parti. La commission des résolutions, à laquelle je participais, s'est révélée incapable de faire émerger des convergences, que ce soit autour du texte de Ségolène Royal ou de ceux de Bertrand Delanoë, Martine Aubry ou Benoît Hamon.
Je voudrais, avant d'en venir aux choix qu'il nous reste à faire, m'arrêter encore une fois sur les enseignements du vote du 6 novembre et des débats à Reims. Oui, il s'est exprimé une demande de renouvellement, des responsables et des pratiques. Ce renouvellement est indispensable si l'on veut donner aux Français une preuve que les socialistes ne constituent pas un monde à part mais sont en phase avec la société. Oui, les militants ont demandé au Parti socialiste d'exprimer une vision politique et sociale cohérente, radicalement différente de celle de N. Sarkozy. Sur ce plan, d'ailleurs, tous les discours se sont retrouvés au diapason, à Reims. Mais je n'ai pas compris qu'il y avait une majorité se revendiquant d'une autre démarche que celle d'un réformisme assumé, européen et volontariste.
Un conflit de légitimités. La difficulté dans laquelle nous nous trouvons vient de ce que le vote du 6 novembre a permis de désigner la composition du conseil national, le Parlement du P.S. Mais que le premier secrétaire sera désigné au suffrage direct des militants, jeudi ou vendredi. D'un côté une représentation à la proportionnelle, comme sous la IVème république, de l'autre la présidentialisation de la direction comme sous la Vème : les deux logiques, chacune fondée, entrent ici en conflit pour la première fois. La future Première secrétaire n'aura pas de majorité acquise au conseil national.
Que faire ? Il nous faut voter, jeudi, à la fois pour désigner la majorité départementale et la direction nationale. Dans la mesure où aucun accord ne s'est dégagé sur une ligne politique à Reims, je ne vois pas comment je peux formaliser un appel à voter pour l'une des deux candidates en position de l'emporter. B. Delanoë, avec hauteur, a préféré ne pas se maintenir dans la course et ajouter ainsi la fragmentation à la confusion. Il est suffisamment rare de faire passer l'intérêt général du parti avant des ambitions personnelles pour le souligner. Mais cela rend la position de la motion A difficile, à ce stade. Nous n'avons pas trouvé d'accord à Reims sur une ligne politique. Choisir publiquement aujourd'hui entre les deux candidates ne peut donc se faire sur la base d'une ligne politique identifiée. Il appartient à chacune et chacun de déterminer, au regard des attentes pour notre parti en termes de renouvellement des personnes et des pratiques, d'affirmation politique, de capacité à mettre les socialistes en mouvement en résonance avec la société, qui est le mieux à même de réussir ce défi compliqué.
Au niveau fédéral, la donne est différente. Elle ne s'est pas modifiée depuis le congrès de Notre Dame d'Oé. La motion E est arrivée dans le département en tête avec une forte avance, qui lui donnait la légitimité pour proposer un rassemblement. Nous avons eu des discussions avec Jean-Patrick GILLE, qui a entendu notamment notre demande d'une animation fédérale plus en phase avec les différents territoires. Je l'ai déjà dit, les autres motions n'ont pas cherché à engager un débat politique avec nous, même si des contacts informels ont pu avoir lieu...après que je me suis étonnée, sur ce blog, de la constitution d'un axe entre les motions C et D qui excluait, par principe, la motion A ! Je voterai donc pour Jean-Patrick GILLE et je vous invite à faire de même. Parce qu'il me semblerait préoccupant que la motion ayant recueilli 40 % des suffrages militants ne soit pas à la direction fédérale ; parce que les motions C et D avaient d'emblée écarté toute alliance avec la motion A. Je suis cohérente : comment voter pour le candidat d'une motion qui a d'emblée écarté le principe d'une discussion politique avec ce que je représente politiquement ?
Et puis, un mot sur le candidat des motions C et D, Stéphane Corbin. Sa personne n'est pas en cause, il est sympathique, agréable et habile politiquement. Mais est-il sérieux que la fédération puisse être dirigée par un responsable des services du Conseil général ? Je ne le crois pas, et je le lui ai dit. Pas plus que par celui d'une grande ville, par exemple. Deux raisons pour cela s'imposent à moi. D'abord, le socialisme municipal est ce qui a fait sombrer la SFIO du temps de Guy Mollet. Le Parti socialiste, aujourd'hui, est tenté par ce repli sur les territoires : les victoires locales sont satisfaisantes alors que les victoires nationales font défaut. Il nous faut éviter toute confusion entre l'action politique et la gestion administrative des collectivités locales. Je ne suis pas certaine qu'il appartienne à une présidente de conseil général de prendre position, depuis son bureau, pour un candidat au premier secrétariat de la fédération. Par ailleurs, comment accepter que le responsable des services, supposé appliquer les décisions politiques des élus, puisse les critiquer comme premier secrétaire fédéral...ou ne pas les critiquer (dans nos débats internes, évidemment) si elles le méritent ? La situation, on le voit, n'est pas tenable, sans rien dire de la manière dont serait mené le travail de désignation de nos candidats, par exemple aux futures élections cantonales !
Il faut que cette page se referme. Quelle que soit notre Première secrétaire, vendredi ou samedi prochain, le temps de l'introspection doit s'achever et celui du travail et de du rassemblement s'ouvrir.
Marisol TOURAINE
Post Scriptum : Personne n'a souligné le fait que, demain, une femme dirigerait le PS. En soi, c'est très positif, puisque cela signifie que cela va de soi. Mais à l'UMP, ils n'en sont pas là ! Aucune femme ne préside une commission à l'Assemblée, par exemple. L'une d'entre elles prétend à la présidence de la future commission des affaires culturelles, et fait l'objet de beaucoup de pressions....Le P.S. n'a quand même pas tout faux !
Marisol Touraine a participé mardi 11 novembre aux cérémonies commémorant le 90ème anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918, à Montbazon et Chambray-lès-Tours.
Cliquez ici pour voir les photos de la cérémonie de Montbazon.
Cliquez ici pour voir les photos de la cérémonie de Chambray-lès-Tours.
Un vote net. Un vote net. Il y a quelques jours, les militants socialistes ont placé la motion de Ségolène Royal en tête, nettement en Indre-et-Loire, un peu moins au niveau national. Vous le savez, je n’ai pas soutenu ce texte d’orientation. Il n’empêche, les résultats sont là : Ségolène Royal est celle qui doit prendre la responsabilité d’organiser le rassemblement du Parti socialiste dans la perspective du congrès de Reims. Il lui revient de faire des propositions, d’apporter des clarifications : avec 29 % des suffrages militants, elle est assurément devant, même si elle a perdu beaucoup du soutien conquis pour la présidentielle ; mais elle n’est pas en mesure de constituer une majorité à elle seule. C’est pour cela qu’il lui faut préciser sa position sur le mode de fonctionnement du Parti, sur le renouvellement de ses orientations et de sa direction, sur les alliances ainsi que sur le fond. Ainsi, S. Royal a déclaré que la social-démocratie était dépassée : à rénover, sans doute, dépassée, je ne le crois pas. Elle doit préciser sa pensée sur ce point notamment.
Une interprétation délicate. Le vote du 6 novembre est d’ailleurs d’interprétation plus délicate que ne le croient certains. J.L. Mélenchon l’a bien rappelé : certes, la motion la plus à gauche, portée par B. Hamon, a fait un bon score (19 %), mais il y a trois ans plusieurs motions s’affirmaient sur ce créneau, et elles avaient recueilli près de 40 % des suffrages. Il est donc hasardeux de prétendre que le P.S. a connu une poussée de fièvre à gauche, à cause de la crise. La régulation, d’ailleurs, est loin d’être un thème anticapitaliste, c’est l’arme par excellence de la social-démocratie face à la puissance des marchés. Un point, en revanche, ne fait aucun doute : l’aspiration au renouvellement est forte, renouvellement des personnes bien sûr ; mais aussi renouvellement des pratiques.
De piètres manœuvres. Malgré la fragilité de l’avance de Ségolène Royal, le rassemblement des vaincus, pour être arithmétiquement majoritaire, n’a aucune légitimité propre pour diriger sans elle le parti socialiste. Je suis toujours effarée de la conception à géométrie variable que se font certains de la démocratie ! En Indre-et-Loire, on a assisté à certains de ces petits jeux, dimanche dernier, lors de notre congrès fédéral : la motion de B. Hamon propose un candidat, soutenu par les amis de M. Aubry et L. Fabius. Ses instigateurs regrettaient de ne pas avoir été contactés par les soutiens de Ségolène dans le département (ce qui est regrettable) : mais eux-mêmes n’avaient pas jugé utile de me contacter, par exemple : sans doute se disent-ils que s’ils pouvaient éliminer et les Ségolénistes et le rassemblement opéré autour de B. Delanoë, cela leur laisserait le champ libre…Personne n’a expliqué comment un tel dirigeant pourrait diriger, avec une minorité de voix au conseil fédéral (le Parlement local du Parti ). Il y a sans doute des mystères qui m’échappent….Ces manœuvres de Congrès sont tout sauf ce dont nous avons besoin. Je suis abasourdie d’entendre des soutiens de Ségolène se déclarer Peillonistes prêts à tout pour éviter que Ségolène n’accède à la tête du Parti. Mais qui a rallié les suffrages, sinon elle ? Je suis estomaquée que notre congrès fédéral se termine sans candidature au poste de premier secrétaire fédéral, pour éviter d’afficher de « fausses divisions » : les retours qui me viennent des militants sont catastrophiques, ils ont le sentiment, encore une fois, d’être le jouet de manœuvres qui les dépassent, et ne comprennent pas pourquoi ce qui passerait comme une magouille ailleurs (dans le sud, par exemple), doit être vécu comme une preuve de rénovation ici.
A Ségolène ROYAL de rassembler. Pour ma part, je l’ai dit à la fois devant mes amis de Besoin de gauche, au sein de la motion Delanoë, et publiquement : sous réserve que Ségolène s’engage elle-même et ne se retire pas derrière un représentant qui, quelque talentueux qu’il puisse être ne saurait avoir sa légitimité à elle, sous réserve des clarifications nécessaires évoquées plus haut, je ne comprendrais pas qu’on ne la soutienne pas, tout en conservant notre identité, nos idées et notre liberté pour l’avenir. Je me vois mal, pour ma part, rejoindre aujourd’hui une quelconque coalition de perdants….
Marisol Touraine a participé, jeudi 6 novembre, au Face à Face de TV Tours. Le débat a porté sur le sujet du report du départ à la retraite à 70 ans. Opposée à Dominique Leclerc, sénateur UMP d'Indre-et-Loire, elle a de nouveau contesté l'amendement parlementaire qui a permis le report de l'âge limite de départ à la retraite à 70 ans.
Cliquez ici pour revoir l'émission.
Barack Obama a été élu 44ème Président des Etats-Unis la nuit dernière, à une large majorité : 52 % des voix, 334 grands électeurs. S'imposant haut la main dans des Etats traditionnellement démocrates, il a aussi conquis des Etats républicains comme l'Indiana et la Caroline du Nord. Cette victoire présidentielle prend une ampleur encore plus considérable puisque les démocrates renforcent leur majorité au Sénat et à la Chambre des Représentants.
Historique - le mot en l'espèce est loin d'être galvaudé - cette victoire l'est, et ce à plus d'un titre.
Historique car l'élection de Barack Obama intervient 44 ans seulement après le Civil Rights Act qui mit fin à la ségrégation aux Etats-Unis. Historique de par l'ampleur de la mobilisation des électeurs américains : rarement une élection présidentielle aura provoqué un tel engouement citoyen. La personnalité du candidat démocrate, authentique et simple, son extraordinaire charisme, ont contribué à ce succès. Historique enfin car le nouveau Président élu n'a que 47 ans : inconnu ou presque il y a 4 ans, il est devenu au terme de plus de vingt mois de campagne le leader de la première puissance mondiale. Quelle leçon de démocratie, en particulier pour nous Français, qui avons une société politique relativement figée où le renouvellement des générations se fait difficilement !
Et maintenant ? Personne aujourd'hui ne peut dire avec certitude ce que sera et ce que fera l'administration Obama. Tout au plus pouvons-nous penser - et espérer - que la gestion des Etats-Unis, au plan économique, social, des relations internationales...sera plus positive qu'elle ne l'a été au cours des huit dernières années. A l'instar du Président Franklin D. Roosevelt qui, pendant la grande dépression, sut redonner confiance à son peuple, Barack Obama incarne le changement et l'espoir et semble être en mesure de redonner confiance aux Américains. Dans la période de crise économique et financière que nous connaissaons, cette nouvelle donne politique n'est pas négligeable.
Il ne faut certes pas tomber dans un optimisme excessif, des déceptions sont inévitables. L'élection de B. Obama rend aux Américains leur fierté : fierté d'être un modèle de démocratie, fierté de se savoir à nouveau respectés. Le nationalisme est un défaut qui guette souvent les Etats-Unis ; et n'oublions pas qu'Obama a été élu pour servir les intérêts de son pays, pas ceux de l'Europe ou du reste du monde. Mais laissons-nous aller, aujourd'hui, à la joie de cette élection.
Marisol Touraine a rencontré, vendredi 24 octobre, une délégation du conseil d'administration du Groupement des employeurs pour l'insertion et la qualification.
Cliquez ici pour lire l'article que La Renaissance Lochoise consacre à cette rencontre.
Marisol Touraine, au nom du groupe socialiste, a prononcé cet après-midi, le discours d'explication de vote, à l'occasion du vote solennel du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2009.
Cliquez ici pour lire l'intégralité de son intervention.
Cliquez ici pour télécharger la vidéo de son intervention dans l'hémicycle.
A quelques jours du vote des militants, je voudrais lancer un appel à la mobilisation, tant l’enjeu me paraît important. Il est vrai que le contexte économique, tant national qu'international, domine les esprits. L'élection présidentielle américaine polarise l'attention de ceux qui sont à la recherche de renouveau visible. Et pourtant, qu’il est paradoxal de voir les militants qui, hier encore, appelaient au débat, se demander aujourd’hui s’il vaut la peine de voter ! Il y a selon moi au moins trois bonnes raisons de le faire le 6 novembre.
D’abord, la crise : elle donne des ailes à N. Sarkoy, qui se réapproprie le discours de la gauche, tout en continuant une politique de droite. Un parti socialiste fort et sûr de lui permettra de mieux contester cette politique. Ensuite, la nécessité du renouvellement : comment peser sur le fonctionnement interne du Parti si l’on renonce à choisir son orientation pour les années à venir ? L’exigence de clarification enfin : on l’a dit, l’objectif doit être de mettre le PS d’aplomb pour 2012. Cela passe par un projet clarifié, une direction ressoudée, un leadership assumé. Autant de choix entre les mains des militants.
Je fais le choix de la motion A, emmenée par Bertrand DELANOE, parce que je crois qu‘en ces temps brouillés nous avons besoin de cohérence et de stabilité. La motion A, c’est à la fois une ligne politique assumée : un réformisme volontariste ; une méthode affichée : le travail avec les militants dans le cadre de conventions thématiques ; une ambition revendiquée : un PS requinqué face à la droite ! Et n’est-ce pas là la priorité ?
Plus que jamais, nous avons besoin d'une opposition forte, crédible, qui propose des politiques différentes. C'est cela qui se joue à Reims. je souhaite qu'une majorité nette se dégage, qui permette le rassemblement du parti sur les orientations choisies par les militants. Il est temps de laisser les querelles derrière nous et de repartir de l'avant. C'est nécessaire pour les socialistes, c'est urgent pour les Français.
Cliquez ici pour lire la lettre de Pierre Moscovici, appelant à la mobilisation pour le vote et de faire à cette occasion un choix clair, en soutenant la motion A.
Marisol Touraine a participé à l'émission " Carrefour de l'info " sur France Info. Opposée à Jérôme Chartier, député UMP, elle a de nouveau dénoncé l'amendement adopté dans la nuit de vendredi à samedi permettant le départ en retraite à 70 ans.
Cliquez ici pour écouter la 1ère partie du débat.
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